Du collectif Solidarité prisonnier-e-s

Publié le par la Rédaction

Dernier commentaire personnel d’un membre du collectif Solidarité prisonnier-e-s

La provocation consistant en l
enlèvement de Christine, lointaine militante du collectif lors de la manif du 7 avril 2008 a fait leffet dun pétard mouillé et je tiens à remercier la solidarité de certain-e-s qui ont permis la sortie de lenfer de Christine : des étudiant-e-s de lécole des Beaux Arts de Valence et le soutien de la CNT Vignoles de saintÉtienne et le mailer de Portes-les-Valence du réseau Résistons ensemble qui ont secondé sur la toile le travail sur le terrain du collectif Solidarité prisonnier-e-s. Le travail actif du Collectif anarchiste lycéen-n-es qui ont distribué, collé des affiches et qui ont permis délargir la manifestation. Et le soutien des sans papiers et quelques alternatifs pour leur présence à la manifestation devant la prison. Jen profite pout redire : ni rétention ni prison, solidarité.

La manipulation a permis la propagande sécuritaire

L
organisation syndicale UFAP-UNSA a profité hier de la séquestration de Christine à lHP, avertie par lUNSA Police. Lorganisation syndicale UFAP-UNSA demande «un réel désencombrement de létablissement pénitentiaire». Contenant donc leur colère dans un souci aussi «de ne pas tout mélanger», les membres de lorganisation syndicale majoritaire à la maison darrêt de Valence ont finalement déversé mercredi 8 avril leur colère devant la prison. Fabrice Bégon, secrétaire local du syndicat UFAP-UNSA, réagissait dailleurs hier en ces termes : «Madame Dati na vu que du beau ! car selon nos informations la cellule ouverte au regard de Rachida Dati avait été repeinte très très récemment.»

Ils osent parler de leur «mission de réinsertion» : «Bruits, insultes, irritabilités des détenus conduisent inévitablement à une fatigue grandissante et mettent à mal aujourd
hui, notre mission de réinsertion [qui] devient une part insignifiante du temps de travail». Cest vraiment odieux de tels propos après lassassinat de Jérémy et la complicité des surveillants présents ces jours là et le double suicide qui ont eu lieu la semaine dernière. Et tout ce qui se passe à lintérieur.


Le Dauphiné libéré journal de la propagande sécuritaire

Voilà la question que pose le Dauphiné libéré aujourd
hui pour les jours suivant pour la page «Vous et nous» : «Faut-il développer les centres de détention pour mineurs ?» Alors que la commission denquête sur le «suicide» de Julien déclare après avoir suivi toute laffaire : «Le 2 février Julien a été mis dans une situation suicidaire par ladministration de lEPM de Meyzieu». Le Dauphiné libéré complice par cette question de ladministration pénitentiaire.

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