Lycéens interpellés à Montpellier - 9 novembre
Sept lycéens de Joffre et Mermoz ont été interpellés hier en fin de matinée…
Leur presse (Midi Libre), 10 novembre 2010.
Envoyez-nous vos compléments d’information :
[13h04] Faux, 5 lycéens ont été interpellés, ils sont de Joffre, Clémenceau et Jean Monnet et des poursuites vont être engagées !
[13h37] Non. On est cinq à s’être fait arrêter. Officilement parce qu’on a soi-disant bloqué la route (entrave à la circulation).
On a été relâchés tout de suite, et on n’aura pas de poursuite.
Officieusement :
— Une lycéenne de Clémenceau, moi, parce que je tapais sur un bidon.
— Un lycéen de Joffre, parce qu’il a des gros bras.
— Un lycéen de Monnet, parce que les flics n’aimaient pas sa tête.
— Un lycéen de Sète parce qu’il avait demandé mon nom, quand je me suis fait prendre.
— Et un étudiant de Paul-Valéry parce qu’il nous a crié si on avait le numéro de l’avocat.
On est resté 6 heures au commissariat. On nous a pris nos empreintes, des photos de nous avec la plaque où on avait un numéro. On a été mis en cellule, ou y avait de la pisse partout.
On est rentré à midi au commissariat, on est ressortis il était 6 heures. 7 heures pour le dernier.
On est convoqués au tribunal le 15 décembre. On est soi-disant des délinquants de la circulation. On risque gros.
[15h30] Ce ne sont pas 7 mais 5 lycéens qui ont été arêtés, ils venaient de lycées comme Jean Monnet, Joffre, Clémenceau et même de Sète (la ville, pas le lycée).
Cet article mériterait d'être plus étoffé : j'étais sur place et plusieurs actions policières ce jour-là ont été odieuses : d'ailleurs, la presse n'était pas là, et n'est pas venue alors que j'ai personnellement contacté et donné l'information à un journal montpelliérain, qui a eu toutes les clefs en main afin de se saisir de l'affaire.
Nous avons besoin d'aide afin de prolonger le mouvement, ou au moins de parler de ce qui nous est arrivé, ce mardi 9 novembre, pendant une longue matinée de mobilisation.