Appel à manifester le 21 juin à Paris...
Prenons l’État au mot !
On nous a dit «la crise».
On nous a dit l’«immigration clandestine».
On nous a dit les «bandes de jeunes» et la «racaille».
On nous a dit «l’ultra-gauche» et «les anarcho-autonomes».
On nous a dit les «syndicalistes voyous».
On nous a dit les «casseurs».
Les «catastrophes» et les nouveaux ennemis intérieurs.
Nous avons entendu, nous avons vu… jusqu’à la nausée.
Il faudra plus que des épouvantails pour nous disperser cette fois, plus que des chiffons rouges et des lanternes, nous ne supportons plus l’odeur âcre de toute cette fumée.
Trop d’amis, de camarades, d’enfants, de parents, de simples connaissances ont goûté aux interpellations musclées, aux perquisitions matinales, aux écoutes, au fichage, aux filatures, aux interrogatoires, aux geôles, aux cellules de garde à vue, aux comparutions immédiates, aux expulsions, au harcèlement judiciaire, au racisme officiel, aux palpations, aux flash-balls et au mépris.
Le roi est nu.
Nous sommes désormais trop nombreux à connaître la réalité de l’appareil répressif. Nous ne crions pas au loup. Nous ne dénonçons pas quelques dérives du système judiciaire et de la clique policière, nous constatons leur adéquation à l’offensive politique en cours. «La procédure a été respectée» dit Monsieur Fillon à propos de «l’affaire de Tarnac». Les quatre derniers embastillés de Villiers-le-Bel ont eu plus d’un an de détention «préventive» pour s’en rendre compte : tout fonctionne.
Et puis ça recommence, dans les «quartiers», les «zones de non-droit».
«Opérations coups de poing» photogéniques et populisme guerrier contre indignation citoyenne et pleutreries électorales.
À travers le prisme du pouvoir nous sommes effectivement tout cela et plus : délinquants, terroristes potentiels ou criminels avérés. Nous l’avons bien compris.
Prenons l’État au mot : mettons le en crise.
Il suffit peut-être de se retrouver.
Ballet d’épouvantails.
On nous a dit «la crise».
On nous a dit l’«immigration clandestine».
On nous a dit les «bandes de jeunes» et la «racaille».
On nous a dit «l’ultra-gauche» et «les anarcho-autonomes».
On nous a dit les «syndicalistes voyous».
On nous a dit les «casseurs».
Les «catastrophes» et les nouveaux ennemis intérieurs.
Nous avons entendu, nous avons vu… jusqu’à la nausée.
Il faudra plus que des épouvantails pour nous disperser cette fois, plus que des chiffons rouges et des lanternes, nous ne supportons plus l’odeur âcre de toute cette fumée.
Trop d’amis, de camarades, d’enfants, de parents, de simples connaissances ont goûté aux interpellations musclées, aux perquisitions matinales, aux écoutes, au fichage, aux filatures, aux interrogatoires, aux geôles, aux cellules de garde à vue, aux comparutions immédiates, aux expulsions, au harcèlement judiciaire, au racisme officiel, aux palpations, aux flash-balls et au mépris.
Le roi est nu.
Nous sommes désormais trop nombreux à connaître la réalité de l’appareil répressif. Nous ne crions pas au loup. Nous ne dénonçons pas quelques dérives du système judiciaire et de la clique policière, nous constatons leur adéquation à l’offensive politique en cours. «La procédure a été respectée» dit Monsieur Fillon à propos de «l’affaire de Tarnac». Les quatre derniers embastillés de Villiers-le-Bel ont eu plus d’un an de détention «préventive» pour s’en rendre compte : tout fonctionne.
Et puis ça recommence, dans les «quartiers», les «zones de non-droit».
«Opérations coups de poing» photogéniques et populisme guerrier contre indignation citoyenne et pleutreries électorales.
À travers le prisme du pouvoir nous sommes effectivement tout cela et plus : délinquants, terroristes potentiels ou criminels avérés. Nous l’avons bien compris.
Prenons l’État au mot : mettons le en crise.
Il suffit peut-être de se retrouver.
Ballet d’épouvantails.
Manifestation nationale le 21 juin (jour de la Fête de la musique)
à 15h, Fontaine des Innocents –Les Halles- à Paris.
Comité de soutien aux inculpés du 11 novembre, 1er juin 2009.