Des étudiants grecs piratent le journal télévisé
Des étudiants grecs au JT :
«Arrêtez de regarder, sortez dans la rue»
Les étudiants, qui ont quitté les lieux sans incident, ne sont restés à l’écran que quelques minutes. La direction de la chaîne s’est empressée de lancer des publicités avant de rétablir les programmes, sans donner immédiatement d’explications. Près de 45 minutes plus tard, Christos Panagopoulos, directeur de la chaîne, s’est emporté contre ce qu’il a qualifié d’«acte de violence qui dépasse les limites de la démocratie».
Cet incident vient rappeler que la tension est toujours très vive en Grèce, près de dix jours après le début de manifestations violentes de la jeunesse en réponse à la mort du jeune Alexandros Grigoropoulos. Le premier ministre Caramanlis, contesté de toute part, a promis de s’attaquer aux problèmes de corruption et «d’injustice sociale». «Des problèmes restés sans solution depuis longtemps déçoivent les jeunes gens. Contre tout cela, la lutte est difficile et de longue haleine, et nous sommes résolus à la mener», a-t-il promis, tout en soulignant que les nombreux dégâts qu’a connu le pays pèseront sur la dette, et donc sur la marge de manœuvre du gouvernement.
Outre les manifestations quotidiennes dans le pays, la journée de mardi a été marquée par une série d’attaques contre des commissariats de police ou des établissements publics à Athènes et à Salonique. Par ailleurs, des centaines d’établissements scolaires et universitaires restaient occupés.
«Arrêtez de regarder, sortez dans la rue»
Les téléspectateurs qui regardaient le journal télévisé grec, mardi 16 décembre, ont assisté à un spectacle inattendu. Un groupe de plusieurs dizaines d’étudiants a investi les studios de la chaîne publique NET, interrompant les diffusions. Les jeunes, qui sont apparus à l’écran sans dire un mot, tenaient une banderole sur laquelle on pouvait lire : «Arrêtez de regarder, sortez dans la rue». NET diffusait à ce moment-là un discours du Premier ministre, Costas Caramanlis, devant le Parlement.
Les étudiants, qui ont quitté les lieux sans incident, ne sont restés à l’écran que quelques minutes. La direction de la chaîne s’est empressée de lancer des publicités avant de rétablir les programmes, sans donner immédiatement d’explications. Près de 45 minutes plus tard, Christos Panagopoulos, directeur de la chaîne, s’est emporté contre ce qu’il a qualifié d’«acte de violence qui dépasse les limites de la démocratie».
Cet incident vient rappeler que la tension est toujours très vive en Grèce, près de dix jours après le début de manifestations violentes de la jeunesse en réponse à la mort du jeune Alexandros Grigoropoulos. Le premier ministre Caramanlis, contesté de toute part, a promis de s’attaquer aux problèmes de corruption et «d’injustice sociale». «Des problèmes restés sans solution depuis longtemps déçoivent les jeunes gens. Contre tout cela, la lutte est difficile et de longue haleine, et nous sommes résolus à la mener», a-t-il promis, tout en soulignant que les nombreux dégâts qu’a connu le pays pèseront sur la dette, et donc sur la marge de manœuvre du gouvernement.
Outre les manifestations quotidiennes dans le pays, la journée de mardi a été marquée par une série d’attaques contre des commissariats de police ou des établissements publics à Athènes et à Salonique. Par ailleurs, des centaines d’établissements scolaires et universitaires restaient occupés.
Presse policière-bourgeoise :
Le Monde, 16 décembre 2008.