Tracts lyonnais contre le terrorisme policier
Pendant que vous bossez,
vos enfants se font matraquer...
Ces blocages ont été maintenus jusqu’à un rassemblement place Jean-Macé. Un millier d’élèves sont ensuite partis en manifestation non-déclarée se dirigeant vers le Rectorat. Après une brève halte, ils se sont rendus à Bellecour en passant par la rue Victor-Hugo. Après quoi, les lycéens se sont séparés pour reprendre leur blocus. Une autre manifestation, partie du lycée saintExupéry, a débrayé d’autres établissements.
Une forte présence policière, tout au long du trajet, est finalement intervenue une fois les manifestants arrivés place Bellecour. Les lycéens, qui bloquaient la route à l’entrée de la rue Victor Hugo, se sont faits charger à coups de boucliers. Suite à quoi, un lycéen s’est blessé à la tête en chutant. Les manifestants ont tenu tête aux CRS jusqu’à ce qu’une lycéenne se fasse arrêter pour avoir jeté un œuf sur un policier. Certains lycéens, qui s’étaient rapprochés pour lui venir en aide, se sont pris des coups de matraques et de tonfas. S’ensuit deux autres arrestations violentes et injustifiées. Les policiers ont essayé d’empêcher un photographe de l’AFP d’exercer son métier en l’interpellant et en l’obligeant à effacer des photos de la «chasse aux lycéens».
Ces arrestations ont lieu peu de temps après que la police grecque ait assassiné un des nôtres, Alexandros, 15 ans, alors qu’il luttait lui aussi contre la casse de l’éducation.
Comme en Grèce,
la police agresse ici chaque jour des jeunes et des moins jeunes
Comme en Grèce,
la répression de toute contestation est féroce
À Lyon, dans le centre comme en banlieue, les agressions policières se multiplient : que l’on circule à vélo, en voiture ou à pied, la police constitue un danger : insultes, intimidations, coups, arrestations violentes… Les médias en parlent seulement quand un PDG est touché, mais cela arrive chaque jour dans nos quartiers en toute impunité. Les lycéens, chômeuses, salariés, profs, instits, étudiantes, toutes les personnes impliquées dans les contestations sociales s’en rendent compte : la pression policière augmente, s’exprimer est risqué, protester est un danger… Lundi 15 décembre, encore, la police a bouclé le centre de la Guillotière (place du Pont) pour contrôler systématiquement et fouiller au faciès toutes les personnes présentes.
vos enfants se font matraquer...
Le mardi 16 décembre, dans le département du Rhône, 28 lycées ont été bloqués par les élèves (dont Lamartinière Terreaux, saintJust, Branly, Lacassagne, É.-Herriot…) en réponse aux déclarations de Darcos. Le ministre a en effet «repoussé» la réforme des lycées à 2010. Non pas pour discuter, mais pour «informer» sur ce projet que les lycéens «n’auraient pas compris».
Ces blocages ont été maintenus jusqu’à un rassemblement place Jean-Macé. Un millier d’élèves sont ensuite partis en manifestation non-déclarée se dirigeant vers le Rectorat. Après une brève halte, ils se sont rendus à Bellecour en passant par la rue Victor-Hugo. Après quoi, les lycéens se sont séparés pour reprendre leur blocus. Une autre manifestation, partie du lycée saintExupéry, a débrayé d’autres établissements.
Une forte présence policière, tout au long du trajet, est finalement intervenue une fois les manifestants arrivés place Bellecour. Les lycéens, qui bloquaient la route à l’entrée de la rue Victor Hugo, se sont faits charger à coups de boucliers. Suite à quoi, un lycéen s’est blessé à la tête en chutant. Les manifestants ont tenu tête aux CRS jusqu’à ce qu’une lycéenne se fasse arrêter pour avoir jeté un œuf sur un policier. Certains lycéens, qui s’étaient rapprochés pour lui venir en aide, se sont pris des coups de matraques et de tonfas. S’ensuit deux autres arrestations violentes et injustifiées. Les policiers ont essayé d’empêcher un photographe de l’AFP d’exercer son métier en l’interpellant et en l’obligeant à effacer des photos de la «chasse aux lycéens».
Ces arrestations ont lieu peu de temps après que la police grecque ait assassiné un des nôtres, Alexandros, 15 ans, alors qu’il luttait lui aussi contre la casse de l’éducation.
Nous continuerons notre lutte contre TOUTES les réformes Darcos jusqu’à leur abrogation, ou jusqu’à l’abandon de ces projets : de la réforme du lycée jusqu’aux suppressions de postes ; de la suppression des RASED jusqu’à la LRU… Mais aussi contre la répression policière qui devient de plus en plus fréquente et violente.
CONTRE LA RÉPRESSION !
EN SOLIDARITÉ AUX ARRÊTÉS !
POUR UNE ÉDUCATION PUBLIQUE ET LAÏQUE !
Manifestation jeudi 18 décembre
À 11 heures place des Terreaux - Lyon
La Coordination lycéenne lyonnaise
et des étudiants, 16 décembre 2008.
Comme en Grèce,
la police agresse ici chaque jour des jeunes et des moins jeunes
Comme en Grèce,
la répression de toute contestation est féroce
À Lyon, dans le centre comme en banlieue, les agressions policières se multiplient : que l’on circule à vélo, en voiture ou à pied, la police constitue un danger : insultes, intimidations, coups, arrestations violentes… Les médias en parlent seulement quand un PDG est touché, mais cela arrive chaque jour dans nos quartiers en toute impunité. Les lycéens, chômeuses, salariés, profs, instits, étudiantes, toutes les personnes impliquées dans les contestations sociales s’en rendent compte : la pression policière augmente, s’exprimer est risqué, protester est un danger… Lundi 15 décembre, encore, la police a bouclé le centre de la Guillotière (place du Pont) pour contrôler systématiquement et fouiller au faciès toutes les personnes présentes.
À l’heure où tout acte de révolte peut être désigné comme terroriste, il s’agit de ne pas se laisser gérer par la peur, mais d’organiser la solidarité et la résistance !
Ensemble, disons STOP à cet État répressif,
ARRÊTONS l’Europe policière !
Battons-nous pour nos libertés
et pour soutenir la révolte grecque !
Rassemblement samedi 20 décembre, à 14h30
Place de la Comédie - Lyon
Rencontre avec un militant grec
dimanche 21 décembre, à 16h30