Comptes rendus de la manifestation antifasciste du 20 novembre 2010 à Besançon
Le compte rendu de la manifestation du 20 novembre à Besançon est le suivant :
Le SCALP Besak (groupe antifasciste libertaire) a organisé ce rassemblement en apprenant la nouvelle lundi après-midi sur le site (que je ne citerai pas) de l'organisation d'extrême-droite qui devait s'allier à SOS Tout Petits pour en constituer le service d'ordre. Une réunion de crise a été organisée le soir même pour contrer ce que je considère comme une véritable provocation de leur part. Mais qu'a-t-il bien pu se passer dans la tête de ces individus : pensaient-ils sérieusement venir comme ça dans NOTRE ville, faire leur messe nauséabonde, exprimer leur haine, parader en ville… sans qu'il n'y ait de riposte sévère de notre part ?
C'est pourtant bien connu dans le coin, et même ailleurs : Besançon est une ville profondément antifasciste, métisse et populaire. Ça l'a toujours été depuis nombre d'années et ça compte bien le rester.
Nous aimons très profondément notre ville et notre quartier : Battant-Marulaz, nous sommes très attachés à son histoire, à ses initiatives populaires (comme la CASA Marulaz : centre autonome social autogéré en ce moment même) et nous ne laisserons JAMAIS cette ville aux mains des Fachos, quitte à aller en taule ou MOURIR pour sa défense. Ce que j'apprécie particulièrement c'est que chacun de nous est prêt à touts les sacrifices, pour ces éléments qui composent notre identité : solidaire-égalitaire-libertaire.
Je rapelle que le SCALP Besak est un collectif d'individu(e)s ouvert à toutes et tous qui fonctionne de manière autogérée (sans chef, les décisions sont prises collectivement lors de nos assemblées générales), que chacune/chacun est bienvenue pour y proposer des projets, des actions (non violentes). Que se soit des soupes populaires, une exposition, un tournoi de foot, une gay pride, une projection de film, un débat, etc. etc… Nous sommes ouvert(e) à toutes initiatives étant donné que nos actions dépendent de votre engagement. Nous ne sommes ni une association, ni un parti politique, ni un syndicat, mais simplement des individu(e)s uni(e)s par le refus radical du sexisme, du racisme, de la misère et de l'exploitation provoquée par la société capitaliste.
PAS DE FACHOS DANS NOTRE VILLE
Plus de vidéos sur Fragments de manifs
Le service d'ordre de SOS tout pourri
en train de faire des saluts nazis
devant l'Autodidacte (librairie anarchiste)
Les néo-nazis qui se bourrent la gueule
dans un bar place de la Révolution
Photos de certains d'entre eux :
Vous souvenez-vous des néo-nazis de Bucey-les-Gy (Haute-Saône) qui ont régulièrement fait la Une des journaux régionaux pour actes racistes? Voici un de ceux-là :
Il a pas l'air d'avoir la lumière à tous les étages dans sa tête celui-là.
Plus de photos sur linksunten.indymedia.org/de/node/28916
Notre rassemblement
Notre corps nous appartient
Nous ne laisserons personne décider de nos vies !
Je tiens à remercier la CNT 25 sans qui nous n'aurions peut-être pas pu nous rassembler étant donné que se sont eux qui ont déclaré le rassemblement à la préfecture. Merci à vous toutes et tous camarades qui êtes venus nombreux.
Article Est républicain disponible en cliquant ici.
Offensive libertaire, 22 novembre 2010.
Naziaufmarsch und Antifademo in Besançon
Am 20. November wollten Nazis des «Front Comtois» an einem Anti-Abtreibungs-Marsch der Christenorganisation «S.O.S. Tout-petits» in Besançon teilnehmen. Doch der Aufmarsch der FundamentalistInnen wurde aus Angst vor militanten AnarchistInnen abgesagt, so dass die 30 Nazis alleine durch die Stadt laufen mussten. Nach faschistischen Provokationen mussten Bullen die Nazis schützen, ansonsten hätten die über 100 mit Helmen, Schilden, Stöcken, Steinen und Flaschen bewaffneten Antifas sie auf dem Place de la Révolution angegriffen.
Besançon ist der Verwaltungssitz des Départements Doubs und der Hauptort der Region Franche-Comté im Nordosten Frankreichs auf der westlichen Seite des Jura. Die Stadt hat eine aktive linke Szene und ein reges kulturelles Leben. Wie zur Zeit in vielen anderen Städten des säkularen Frankreichs auch wird die Forderung nach einem Abtreibungsverbot als Angriff auf die Rechte der Frauen verstanden und entsprechend beantwortet.
Prosperity down at the armoury
Nach Auskunft der Nazis wurde der Christenmarsch abgesagt, da „Kommunisten und Bullen“ dagegen gewesen sein. So freimütig plaudern eben nur französische Nazis, die zwar für ihre Gewalttätigkeit, nicht jedoch für ihre Intelligenz bekannt sind. Der Nazimob machte sich daraufhin quer durch die Stadt auf den Weg zur anarchistischen Bücherei «L'Autodidacte», 5 rue Marulaz, in der auch die Groupe Proudhon der Federation Anarchiste und die Antifagruppe Scalp Besak zu Hause sind. Vor dem Buchladen posierten die Nazis unter den Augen des Bullen-Einsatzleiters mit Hitlergrüßen für Fotos.
La Casa Marulaz - 24 place Marulaz
Den Squat «La Casa Marulaz» weiter oben in derselben Straße beachteten sie nicht weiter. Im Frankreich gilt eigentlich ein Räumungsverbot für Wohnungen im Winter, doch seit kurzem ist ein Gesetz in Kraft, das Squats von dieser Regelung ausnimmt. Das Centre Autonome Social Autogéré bietet zwar auch Wohnraum wie in Squats in Frankreich üblich, aber das Haus wurde als Begegnungstätte für die vielen linksradikalen Gruppen und Initiativen besetzt.
Fête de la cagoule
Baptiste Serena vom Jeunes Populaires
Die Nazis zogen weiter zum Place de la Révolution. Dort angekommen setzten sie sich in ein Café und soffen vermummt Bier. Die Bullen blockierten den Zugang zum Platz, so dass die Antifademo die Nazis nicht angreifen konnte. Angesichts der antifaschistischen Übermacht trollten sich die Nazis schließlich und die Antifas machten anschließend eine kraftvolle Demo durch die Innenstadt. Vor dem UMP-Büro wollten die Bullen die Demo erst aufhalten, ließen sie dann aber doch passieren. An der Cathédrale St-Jean zog ein Autonomer ein positives Resumée des Tages und die Menge löste sich auf.
Notre corps nous appartient — Nous ne laisserons personne décider de nos vies !
linksunten.indymedia.org, 21 novembre.