Antiterrorisme partout
Le parquet antiterroriste saisi
après une explosion mortelle
Le parquet de Paris, compétent en matière antiterroriste, a ouvert vendredi une enquête préliminaire après le décès d’une femme de 24 ans qui manipulait des substances explosives à Cognin (Savoie), dans la banlieue de Chambéry.
Un homme de 25 ans, qui était avec elle, a été grièvement blessé après l’explosion, dans la nuit de jeudi à vendredi. Il a pu appeler à l’aide les voisins juste après l’explosion, mais a ensuite sombré dans le coma. Il a été évacué dans un état grave à l’hôpital Édouard-Herriot de Lyon, où il a subi vendredi après-midi une intervention chirurgicale. Samedi après-midi, toujours dans le coma, il n’avait pas pu être entendu par la police.
Engin explosif
Les deux victimes manipulaient des produits volatiles dont la nature n’a pas été précisée dans une usine désaffectée. Elles confectionnaient «un engin explosif de type artisanal», selon une source judiciaire. L’enquête préliminaire a été confiée aux policiers de la Sous-direction antiterroriste (Sdat).
Selon une source judicaire, la femme était connue de la police, à la suite de violences commises au cours d’au moins une manifestation. Une autre source avait auparavant indiqué qu’elle aurait eu «des sympathies avec le mouvement anarchiste». «Il est évident, indique une source judiciaire, que les deux personnes manipulaient délibérément des produits explosifs mais rien ne permet d’établir à ce stade qu’ils s’apprêtaient à commettre un attentat.» Ces deux personnes étaient «très marginalisées, sans domicile fixe, et n’avaient quasiment aucun contact avec l’extérieur, y compris avec leur famille».
Une autopsie sera pratiquée sur le corps de la jeune femme. Et la police compte beaucoup sur l’audition du jeune homme qui était avec elle pour la suite de ses investigations.
«Le jeune homme de 25 ans grièvement blessé dans la nuit de jeudi à vendredi par une explosion à Cognin (Savoie) qui a tué une jeune femme, ne pouvait être entendu samedi en raison de la gravité de ses blessures, a-t-on appris de source judiciaire.
(…) De source proche de l’enquête, on précise que les deux victimes confectionnaient “un engin explosif de type artisanal”, contenant “probablement du chlorate de soude”, un désherbant détourné pour la fabrication de bombes. (…) La jeune femme, connue des services de police pour des faits de violence lors d’au moins une manifestation, “n’appartenait pas à une organisation particulière mais elle semblait proche de la mouvance autonome”, a-t-on précisé de même source. De source policière, on faisait état de sa participation à des manifestations altermondialistes.»
après une explosion mortelle
Une jeune femme de 24 ans est morte en fabriquant une bombe artisanale. L’homme qui était avec elle est toujours dans le coma…
Le parquet de Paris, compétent en matière antiterroriste, a ouvert vendredi une enquête préliminaire après le décès d’une femme de 24 ans qui manipulait des substances explosives à Cognin (Savoie), dans la banlieue de Chambéry.
Un homme de 25 ans, qui était avec elle, a été grièvement blessé après l’explosion, dans la nuit de jeudi à vendredi. Il a pu appeler à l’aide les voisins juste après l’explosion, mais a ensuite sombré dans le coma. Il a été évacué dans un état grave à l’hôpital Édouard-Herriot de Lyon, où il a subi vendredi après-midi une intervention chirurgicale. Samedi après-midi, toujours dans le coma, il n’avait pas pu être entendu par la police.
Engin explosif
Les deux victimes manipulaient des produits volatiles dont la nature n’a pas été précisée dans une usine désaffectée. Elles confectionnaient «un engin explosif de type artisanal», selon une source judiciaire. L’enquête préliminaire a été confiée aux policiers de la Sous-direction antiterroriste (Sdat).
Selon une source judicaire, la femme était connue de la police, à la suite de violences commises au cours d’au moins une manifestation. Une autre source avait auparavant indiqué qu’elle aurait eu «des sympathies avec le mouvement anarchiste». «Il est évident, indique une source judiciaire, que les deux personnes manipulaient délibérément des produits explosifs mais rien ne permet d’établir à ce stade qu’ils s’apprêtaient à commettre un attentat.» Ces deux personnes étaient «très marginalisées, sans domicile fixe, et n’avaient quasiment aucun contact avec l’extérieur, y compris avec leur famille».
Une autopsie sera pratiquée sur le corps de la jeune femme. Et la police compte beaucoup sur l’audition du jeune homme qui était avec elle pour la suite de ses investigations.
Leur presse (20 minutes), 2 mai 2009.
«Le jeune homme de 25 ans grièvement blessé dans la nuit de jeudi à vendredi par une explosion à Cognin (Savoie) qui a tué une jeune femme, ne pouvait être entendu samedi en raison de la gravité de ses blessures, a-t-on appris de source judiciaire.
(…) De source proche de l’enquête, on précise que les deux victimes confectionnaient “un engin explosif de type artisanal”, contenant “probablement du chlorate de soude”, un désherbant détourné pour la fabrication de bombes. (…) La jeune femme, connue des services de police pour des faits de violence lors d’au moins une manifestation, “n’appartenait pas à une organisation particulière mais elle semblait proche de la mouvance autonome”, a-t-on précisé de même source. De source policière, on faisait état de sa participation à des manifestations altermondialistes.»
Leur presse (AFP), 2 mai.