L'antiterrorisme travaille

La Dnat continue de harceler nos amis, la solidarité est visiblement un crime.
Hier : porte qui vole à 6 heures, appart’ démonté, et garde à vue à Levallois pour une copine définie par les enquêteurs «proche du groupe Tarnac».
On donne des nouvelles dès que possible.
Comité parisien de soutien aux inculpéEs du 11 novembre, 29 avril 2009.
54 heures de séquestration à Levallois
Hier, une amie a été arrêtée par la SDAT (Sous-direction antiterroriste) ici, dans son quartier, parce qu’elle s’est montrée solidaire avec les inculpés du 11 novembre. L’attaque contre nos volontés de lutter, de s’entraider, se poursuit avec sa logique d’isolement et d’intimidation : nos amitiés désormais répréhensibles n’en seront pas brisées pour autant.
Rassemblement jeudi 30 avril à 18 heures,
devant l’église de Jourdain
devant l’église de Jourdain
Comité de Belleville

Une interpellation dans l’enquête sur les dégradations contre les lignes TGV
Une femme de 36 ans a été interpellée mardi après-midi à Paris dans le cadre de l’enquête sur les dégradations commises contre la SNCF dans laquelle neuf personnes sont mises en examen et une, Julien Coupat, encore incarcérée, a-t-on appris mardi de source policière.
Une perquisition s’est déroulée dans l’appartement de cette personne résidant dans le XXe arrondissement de Paris, a-t-on précisé de même source. La jeune femme aurait été en contact avec certain membres du groupe, a-t-on ajouté. La garde à vue en matière terroriste peut durer jusqu’à 96 heures.
Neuf personnes ont été mises en examen le 15 novembre dans ce dossier ouvert pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste», dont la qualification fait débat. Certaines sont également poursuivies pour «dégradations en réunion commises en relation avec une entreprise terroriste».
Seul Julien Coupat, présenté par les enquêteurs comme le chef de la cellule soupçonnée de sabotages de caténaires SNCF, est encore en détention. La police antiterroriste considère que ces neuf personnes sont proches de la mouvance qualifiée d’anarcho-autonome.
Des avocats de plusieurs des mis en examen ont dénoncé le 2 avril un dossier vide et scénarisé par le gouvernement.
«[…] Cette femme […] percevant le RMI, était en relation avec des membres du groupe de Tarnac soupçonnés d’avoir dégradé les voies SNCF en novembre 2008. Membre de l’un des comités de soutien «aux inculpés du 11 novembre», elle aurait prêté son véhicule à plusieurs d’entre eux, contrôlés en octobre 2008. […]»
Neuf personnes ont été mises en examen le 15 novembre dans ce dossier ouvert pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste», dont la qualification fait débat. Certaines sont également poursuivies pour «dégradations en réunion commises en relation avec une entreprise terroriste».
Seul Julien Coupat, présenté par les enquêteurs comme le chef de la cellule soupçonnée de sabotages de caténaires SNCF, est encore en détention. La police antiterroriste considère que ces neuf personnes sont proches de la mouvance qualifiée d’anarcho-autonome.
Des avocats de plusieurs des mis en examen ont dénoncé le 2 avril un dossier vide et scénarisé par le gouvernement.
Leur presse (AP), 28 avril.
«[…] Cette femme […] percevant le RMI, était en relation avec des membres du groupe de Tarnac soupçonnés d’avoir dégradé les voies SNCF en novembre 2008. Membre de l’un des comités de soutien «aux inculpés du 11 novembre», elle aurait prêté son véhicule à plusieurs d’entre eux, contrôlés en octobre 2008. […]»
Leur presse (Le Monde), 29 avril.