Rafle et fichage à Besançon
Besançon : 60 étudiants interpellés
Un embouteillage dû à «l’entrave à la circulation» provoqué par les manifestants a été constaté, a indiqué le procureur de la République de Besançon.
Les autorités ont procédé à un contrôle d’identité.
Un sac à dos contenant un jerricane d’essence et dont le propriétaire reste inconnu a été retrouvé, a ajouté le procureur.
«Nous sommes arrivés à un rond point du centre-ville de Besançon avec l’intention de le bloquer, mais la police était déjà sur place. Les policiers nous ont gazés, frappés, menottés et emmenés en camion», affirme un lycéen à sa sortie du commissariat de Besançon.
Les étudiants avaient improvisés vers 13h30 une manifestation d’environ 80 participants contre la réforme des universités et la LRU, pour montrer qu’ils «sont toujours mobilisés», ont expliqué ces derniers qui affirment avoir été photographiés au commissariat.
Les étudiants interpellés ont quitté le commissariat vers 16 heures.
Façade de la faculté des Lettres à Besançon
Plus de 60 étudiants interpellés par la police à Besançon
L’ambiance était houleuse ce vendredi après-midi devant le commissariat de Besançon. Plusieurs étudiants scandaient ce slogan : «Libérez nos camarades !» Selon des étudiants témoins de la scène, les policiers seraient intervenus un peu plus tôt en début d’après-midi en utilisant leur matraque et du gaz lacrymogène à l’encontre des jeunes en train d’utiliser du matériel sur le chantier du port fluvial pour monter une barricade près du rond point de Rivotte.
Au total une soixantaine de jeunes ont été emmenés au poste pour un contrôle d’identité avant d’être rapidement relâchés vers 16 heures.
Selon le procureur, cette manifestation non autorisée a entravé la circulation dans le secteur de la côte de Morre. Par ailleurs les policiers auraient découvert un jerricane d’essence dans un sac dont le propriétaire a été entendu. La petite centaine d’étudiants s’était réunie spontanément vers 13h30 et parle d’intimidation à l’encontre des grévistes qui protestent contre la loi LRU d’autonomie des universités.
Une soixantaine d’étudiants ont été interpellés en marge d’une manifestation spontanée et conduits au commissariat de Besançon, en début d’après-midi, a-t-on appris auprès du parquet de Besançon et des étudiants interpellés.
Un embouteillage dû à «l’entrave à la circulation» provoqué par les manifestants a été constaté, a indiqué le procureur de la République de Besançon.
Les autorités ont procédé à un contrôle d’identité.
Un sac à dos contenant un jerricane d’essence et dont le propriétaire reste inconnu a été retrouvé, a ajouté le procureur.
«Nous sommes arrivés à un rond point du centre-ville de Besançon avec l’intention de le bloquer, mais la police était déjà sur place. Les policiers nous ont gazés, frappés, menottés et emmenés en camion», affirme un lycéen à sa sortie du commissariat de Besançon.
Les étudiants avaient improvisés vers 13h30 une manifestation d’environ 80 participants contre la réforme des universités et la LRU, pour montrer qu’ils «sont toujours mobilisés», ont expliqué ces derniers qui affirment avoir été photographiés au commissariat.
Les étudiants interpellés ont quitté le commissariat vers 16 heures.
Leur presse (AFP), 17 avril 2009.

Plus de 60 étudiants interpellés par la police à Besançon
Alors que plusieurs étudiants étaient en train de monter une barricade près du rond point du Faubourg Rivotte avec du matériel du port fluvial, les forces de l’ordre sont intervenues et ont interpellé une soixantaine d’étudiants avant de les relâcher vers 16 heures.
L’ambiance était houleuse ce vendredi après-midi devant le commissariat de Besançon. Plusieurs étudiants scandaient ce slogan : «Libérez nos camarades !» Selon des étudiants témoins de la scène, les policiers seraient intervenus un peu plus tôt en début d’après-midi en utilisant leur matraque et du gaz lacrymogène à l’encontre des jeunes en train d’utiliser du matériel sur le chantier du port fluvial pour monter une barricade près du rond point de Rivotte.
Au total une soixantaine de jeunes ont été emmenés au poste pour un contrôle d’identité avant d’être rapidement relâchés vers 16 heures.
Selon le procureur, cette manifestation non autorisée a entravé la circulation dans le secteur de la côte de Morre. Par ailleurs les policiers auraient découvert un jerricane d’essence dans un sac dont le propriétaire a été entendu. La petite centaine d’étudiants s’était réunie spontanément vers 13h30 et parle d’intimidation à l’encontre des grévistes qui protestent contre la loi LRU d’autonomie des universités.
Leur presse (maCommune.info), 17 avril 2009.