Blocage d'un dépôt de carburant à Dijon - 2 novembre

Publié le par la Rédaction

Blocage Dijon aujourd'hui

 

À Dijon-Longvic, nous avons bloqué ce matin pour la deuxième fois en une semaine, la zone industrielle de Longvic et notamment les dépôts pétroliers. On était une soixantaine et de 4h30 à 10h30, on a bloqué tous les camions (en laissant passer les voitures) aux ronds-points et en faisant un tractage massif, ce qui a provoqué un joyeux bordel dans toute la zone industrielle… rocade bouchée… un bus en vrac etc. Ça s'est fini par le blocage pendant deux heures d'un train acheminant du carburant dans les dépots pétroliers, avant que les flics nous virent.

 

Globalement, les gens (voitures + chauffeurs) nous ont bien accueillis et même soutenus pour certains, même si ça a été un peu chaud par moments (…)

 

Il y a eu une large couverture médiatique (presse locale radio, tv et papier et nationale : Nouvel Obs, France Inter), même si les commentaires de France 3 étaient légèrement énervants.

 

L'action était organisée par le «comité de lutte» qui s'est constitué il y a deux semaines (…)

 

Voilà, on est assez contents d'avoir mené à bien ce blocage, qui a bien ralenti l'activité économique de la ville ce matin…

 

Mailing syndical, 2 novembre 2010.

 

 

 

 

 

De nouveaux barrages installés près d'un dépôt de carburant à Dijon

 

Dans le cadre de la mobilisation sur la réforme des retraites, une cinquantaine de manifestants occupent depuis 4h30 deux ronds-points de la zone industrielle de Longvic.

 

Des barrages filtrants ont été installés près de Dijon, mardi 2 novembre au matin,  par des syndicalistes et des étudiants, près du dépôt de carburant exploité notamment par Total et Avia, dans le cadre d'une action contre la réforme des retraites, ont indiqué la préfecture et les syndicats.

 

À l'appel d'une intersyndicale regroupant notamment la FSU, la CGT-Transports, la CNT, l'Unef, et Sud, une cinquantaine de manifestants au total occupaient depuis 4h30 les deux ronds-points de la zone industrielle de Longvic menant notamment à ce dépôt, a précisé une source syndicale.

 

«Ça se passe calmement, il n'y a pas de tension. Les voitures passent, mais pas les camions de transport. La police a fermé la bretelle d'accès à la zone industrielle pour fluidifier la circulation», a déclaré Alexandre Vanesse secrétaire du Snes-FSU de Côte d'Or.

 

Les forces de l’ordre font la circulation

 

Selon ce dernier, cinq à six équipages des forces de l'ordre étaient présents mais «n'intervenaient que pour le bon déroulement de la circulation». Quelques palettes ont été déposées autour des ronds-points et des braseros ont été allumés.

 

Cette action intervient une semaine après le blocage du dépôt de carburant de Longvic, qui avait réuni une cinquantaine de manifestants, sans incident.

 

Leur presse (Nouvelobs.com), 2 novembre.

 

 

 

Dijon : Blocage d'un dépôt de carburant

 

Des manifestants ont installé des barrages filtrants mardi matin près d'un dépôt de carburant de Longvic.

 

L'action a été menée à l'appel d'une intersyndicale pour protester contre la réforme des retraites. Une 50aine de manifestants, des syndicalistes et des étudiants, était présente dès 4h30 mardi 2 novembre.

 

Ils ont filtré la circulation sur deux ronds-points à proximité du dépôt de carburant Total-Avia de Longvic près de Dijon. Les manifestants — venus à l'appel, notamment, de la FSU, la CGT-transports, la CNT, l'UNEF et Sud — ont laissé passer les voitures mais bloqué les camions.

 

Tout s'est passé dans le calme. Les forces de l'ordre présentes en nombre ont laissé l'action se dérouler sans intervenir. La police a toutefois fermé l'accès à la zone industrielle pour fluidifier la circulation.

 

[11h14] Dijon : Levée des barrages filtrants près du dépôt de carburant Total-Avia
Des barrages filtrants d'opposants à la réforme des retraites, empêchant mardi matin l'accès de camions au dépôt de carburant Total-Avia près de Dijon, ont été levés sans incident après l'intervention de la police, a constaté un journaliste de l'AFP.
Peu après 10H30, une trentaine de policiers de la section d'intervention de la sûreté de Dijon a dispersé la cinquantaine de syndicalistes et d'étudiants qui avaient répondu à l'appel d'une intersyndicale regroupant notamment la FSU, la CGT-Transports, la CNT, l'Unef, et Sud.
Une vingtaine de camions-citernes, venus charger leur essence au dépôt de Longvic (Côte-d'Or), ont été ainsi temporairement empêchés d'entrer dans le site. Un train d'approvisionnement a été aussi bloqué pendant plus de deux heures sur une voie ferrovoaire allant directement au dépôt.
L'action des manifestants avait débuté vers 04H30 sur les trois ronds-points menant notamment au dépôt exploité par Total et Avia, où une majorité des protestataires se sont ensuite postés à une cinquantaine de mètre des grilles d'entrée. Parallèlement, la police avait fermé la bretelle d'accès à la zone industrielle pour fluidifier la circulation, selon une source syndicale.
Cette action intervient une semaine après le blocage du dépôt de carburant de Longvic, qui avait réuni une cinquantaine de manifestants, sans incident.

 

Leur presse (France 3 Bourgogne), 2 novembre.

 

 

Longvic : Blocage à l’entrepôt pétrolier

 

Une quarantaine de manifestants ont bloqué, hier matin [sic], le dépôt pétrolier situé dans la zone d’activités de Longvic.

 

Ils se sont levés tôt, très tôt pour marquer une nouvelle fois leur désaccord face à la réforme des retraites. Hier matin [sic], dès 4h30, une quarantaine de manifestants ont répondu à l’appel de l’intersyndicale FSU, CGT-Transport, Sud, CNT et l’Unef pour se rendre sur la zone d’activité de Longvic afin d’effectuer des barrages filtrant sur plusieurs ronds-points du secteur. But principal de l’opération : bloquer les accès au dépôt pétrolier de Longvic, exploité notamment par Total et Avia. Plus tard dans la matinée, c’est l’entrée même du site qui a été bloquée par les manifestants, qui ont installé des palettes et plusieurs containers de poubelles devant les barrières d’accueil. «Nous sommes là pour demander le retrait de la réforme des retraites, même si elle a été votée. La loi sur CPE a été retirée alors qu’elle aussi avait déjà été votée : pour nous, le mouvement n’est donc pas terminé», assure Raphaël de la CNT, avant d’ajouter que «les blocages les plus efficaces sont les blocages économiques comme celui-ci».

 

Nouvelles actions

 

Durant la matinée, une file d’une vingtaine de camions-citernes s’est formée devant le dépôt dans une ambiance plutôt calme. Certains conducteurs ont toutefois dénoncé «ce blocage de trop». «La loi est votée. L’intelligence est de savoir s’arrêter, car là ils se mettent tout le monde a dos» grogne Francis, chauffeur.

 

Vers 10h30, le groupe a été dispersé par une vingtaine de CRS épaulés par la brigade anticriminalité de Dijon.

 

De nouvelles actions sont probablement à prévoir dans les jours qui viennent.

 

Leur presse (Le Bien Public), 2 novembre.

 


Publié dans Colère ouvrière

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