Défense du droit de grève à Colmar

Publié le par la Rédaction

Face aux attaques du gouvernement — courroie de transmission d’un Medef de combat — contre le droit à la grève (et pour commencer) dans le secteur du transport de voyageurs terrestre, la première confédération syndicale du pays appelle les salariés à se rassembler devant les préfectures des départements ce 31 juillet. Cet appel lancé le 26 juillet en catimini prétend non pas faire barrage à une attaque contre le droit à la grève chèrement conquis souvent dans le sang, mais rappeler par mass media interposés que la «CGT du rail n’est pas contre un service minimum, mais contre certaines dispositions du projet de loi» (sic). Alors que :

— 90% des retards des trains sont dûs à des problèmes techniques…, 10% pour raison de grève ;

— 20% de grévistes suffisent pour supprimer la moitié, sinon plus, des trains ;

— Le projet de loi vise tout bonnement le droit à la grève — voir par exemple la déclaration de F. Fillon sur un service minimum à l’Éducation Nationale ; ou la remise en cause par la direction de la Poste ;

— Absolument personne — pour ou contre le droit à la grève — n’est dupe quant aux raisons mêmes du projet de loi, débattu au parlement en pleine période estivale.

Non la CNT 68 ne participera pas à un simulacre de dénonciation du projet Parisot/Sarko/Fillon, devant la préfecture à Colmar où l’ambiance sera bon enfant comme c’est la coutume entre l’UD CGT, RG et autres bleus, cela dans l’ordre et la discipline…

Loi ou pas loi, seule la grève générale reconductible et interprofessionnelle permettra à la classe ouvrière de reconquérir ses droits !

Publié dans Colère ouvrière

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