Food Not Christ

Publié le par la Rédaction


Mercredi 24 décembre 2008 à 19 heures
Place saintBruno à Grenoble


Nous descendons dans la rue distribuer de la nourriture afin de combattre.

Combattre l’apathie qui voudrait nous voir avec nos proches et/ou devant nos télés.

Combattre les traditions qui confortent les dominant-e-s dans leur influence et nous dans notre servitude.

Combattre notre impuissance et notre faculté à nous replier sur nos problèmes et croire cette société immuable.

Combattre ce qui nous oppresse, détruit nos sensibilités et bafoue nos envies.


Si l
on ne peut pas changer la réalité à coup de navet, nous navons aucune envie dêtre les infirmier-e-s de ce monde absurde et suicidaire.

Ce soir, à notre maigre niveau, nous nous réapproprions l
espace public, y lançons des initiatives spontanées et tentons douvrir les cloisons de nos solitudes anxieuses. Nous ne sommes pas une association caritative, juste des individu-e-s soucieus-e-s et solidaires. Nous allons récupérer à la fin des marchés ou dans les poubelles les trop pleins de nourriture du système capitaliste qui préfère javelliser ou jeter ce qui nest pas rentable. La nourriture est végétalienne, cest-à-dire sans origine animale, car il nous semble important de respecter les êtres vivants et de remettre en cause des habitudes alimentaires imposées par un ordre qui transforme tout en objet commercialisable.

Nous laissons ouverte les possibilités d
organiser plus régulièrement des Food Not JOs, nous interrogeant sur les questions de visibilisation de nos pratiques, autonomisation des techniques de survie et de repli protectionniste.

Nous restons opposé-e-s à l
industrie de larmement et à la course au mortifère, mais ne sommes pas pacifistes et bien disposé-e-s à mordre la main qui nous nourrit, nous aliène et nous réprime.

Par mail, 23 décembre 2008.

Publié dans Agitation

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E
Trouvé votre site un peu par hasard. Déjà vu, et le retrouvons semble-t-il en bonne forme. Tant mieux ! Nous avons besoin d'expressions de ce type, même si elles vont devenir difficiles à assumer, très probablement. Nous devons en finir avec ce vieux monde malade. Nous ne serons pas de trop.
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