Nouveau viol policier
Suite à l’article Les policiers aussi sont des hommes, la preuve : ils violent des filles…
Cinq policiers des RG mis à pied
Cinq policiers des Renseignements généraux en Seine-et-Marne ont été suspendus de leurs fonctions, l’un pour sa mise en examen dans une affaire de viol et agression sexuelle et les autres pour dissimulation de preuves.
L’affaire a éclaté après la plainte d’une femme policière contre son mari également policier, pour les faits de «viol et agression sexuelle» qui remontent à six ou sept mois.
Pour ces «faits, de caractère strictement privé», selon le procureur du parquet de Melun, Serge Dintroz, une information judiciaire a été ouverte et elle «est sur le point d'être terminée», a-t-il expliqué, précisant que le couple est en instance de divorce.
L’enquête administrative a conduit à la suspension du policier mis en examen, ainsi qu’à quatre de ses collègues de bureau soupçonnés d’avoir «dissimulé des preuves» dans cette affaire.
L’avocat de trois des quatre policiers, Me Frederik Karel-Cannoy, a évoqué «des dysfonctionnements dans le service, dans une ambiance pas terrible», ajoutant que ses clients auraient été «manifestement manipulés».
«Ce sont des personnes honnêtes, très bien notées» mais «très affectées» et vivant «très mal» leurs mises en cause, a-t-il déclaré, soulignant qu’il comptait «sur la justice pour faire la part des choses» car «ils ne doivent pas subir les conséquences d’un mauvais comportement d’un collègue».
Europe 1, 18 juillet 2008.
Cinq policiers des RG suspendus
Cinq policiers des renseignements généraux du sud de la Seine-et-Marne ont été suspendus de leurs fonctions. L’un parce qu’il est mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour «viol et agression sexuelle» sur son épouse, elle-même policière dans un autre service. Les quatre autres fonctionnaires sont sanctionnés administrativement pour «dissimulation de preuves».
Le dossier est à l’instruction au TGI de Melun (Seine-et-Marne). Une information judiciaire pour «trafic d’armes et de stupéfiants» a également été ouverte et une enquête disciplinaire est parallèlement en cours.
À l’origine de l’affaire : la plainte pour viol d’une policière contre son époux, policier à la direction départementale des renseignements généraux (DDRG 77). Selon elle son mari lui aurait fait boire du GHB, la «drogue du violeur», et aurait ensuite abusé d’elle. Au cours de son audition pour cette agression, la fonctionnaire, qui a depuis été mutée dans l’est de la France, accuse également son mari d’être un trafiquant d’armes et de stupéfiants. Les policiers de l’inspection générale de la police nationale (IGPN) sont aussitôt alertés et investissent les locaux à Melun pour une enquête interne. Finalement, quatre collègues du policier incriminé sont placés en garde à vue pour «dissimulation de preuves», avant d’être suspendus administrativement de leurs fonctions. Ils auraient procédé au «nettoyage» du bureau de leur confrère accusé par sa femme.
«Mon client n’a jamais violé son épouse»
«C’est une affaire privée», affirme Jean-Louis Martineau, l’ex-directeur de la DDRG 77, qui a lui aussi quitté le département pour Montpellier (Hérault), où il a pris la tête d’un nouveau service de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur). De son côté Me Daniel Merchat, qui défend le policier accusé de viol, assure : «Mon client n’a jamais violé son épouse. La plainte déposée s’inscrit dans le cadre d’un divorce tendu. Dans ce dossier, tout n’est qu’allégations.»
Gisèle Le Guen
Le Parisien, 18 juillet 2008.