Bas les pattes sur l'Aquarium !
À l’attention de MM. Rossinot & Hénart, édiles de Nancy
Monsieur le maire,
Vous connaissez l’existence de l’espace autogéré l’Aquarium, ouvert à Nancy depuis 5 mois. Vous savez que l’Aquarium, c’est un espace de vie alternatif, une zone de gratuité, des tas d’ateliers de partage de savoirs comme l’atelier vélo, écriture, informatique, des projections, des rencontres-discussions, des concerts, un espace de répétitions, un infokiosk… bref un espace de partage qui se veut aussi espace de résistance non autoritaire et non marchand.

Vous avez pu vous rendre compte que la fréquentation du lieu pendant ces cinq mois a démontré l’enthousiasme et la pertinence de ce projet sur Nancy face aux politiques locales de marchandisation et d’institutionalisation culturelle, à l’enseigne de la toute nouvelle salle de «musiques actuelles» subventionnée L’Autre Canal…
InforméEs des menaces d’expulsion que la CUGN et votre Municipalité font peser sur l’espace autogéré l’Aquarium au 63 rue de Malzéville, nous tenons à vous informer que votre hostilité rencontre de bien mauvais échos à une large échelle, qui est celle des réseaux de culture alternatifs, en France, et au-delà en Europe.
Nous vous demandons instamment, au nom de la diversité culturelle — sans laquelle la vie de la cité et la démocratie deviennent des mots vides de sens —, d’abandonner toute ambition de casser l’Aquarium, et de laisser vivre cette expérience librement.
À cet effet, nous ne saurions trop vous inciter à suivre l’exemple de votre confrère de Dijon M. Rebsamen, lequel a bien fini par voir que son intérêt politique n’était nullement dans l’éradication brutale et absurde des lieux autonomes, bien au contraire. Il a donc garanti à l’espace autogéré des Tanneries ses droits pour les années qui viennent.
Si, malgré cet exemple, vous persistiez dans votre projet hostile aux activités et aux personnes investies dans l’Aquarium, nous ne manquerons pas d’en rendre compte amplement dans nos réseaux et nos médias, notamment en apportant toutes contributions utiles aux actions multiformes de résistance que vos mauvaises intentions déclencheraient alors.
Dans l’attente de la modification de votre conduite dans cette affaire, conforme aux intérêts de la jeunesse autonome qui a plus que jamais besoin d’espaces de liberté, et non de répression aveugle et sourde, recevez, Monsieur le maire, nos sincères salutations.
Monsieur le maire,
Vous connaissez l’existence de l’espace autogéré l’Aquarium, ouvert à Nancy depuis 5 mois. Vous savez que l’Aquarium, c’est un espace de vie alternatif, une zone de gratuité, des tas d’ateliers de partage de savoirs comme l’atelier vélo, écriture, informatique, des projections, des rencontres-discussions, des concerts, un espace de répétitions, un infokiosk… bref un espace de partage qui se veut aussi espace de résistance non autoritaire et non marchand.

Vous avez pu vous rendre compte que la fréquentation du lieu pendant ces cinq mois a démontré l’enthousiasme et la pertinence de ce projet sur Nancy face aux politiques locales de marchandisation et d’institutionalisation culturelle, à l’enseigne de la toute nouvelle salle de «musiques actuelles» subventionnée L’Autre Canal…
InforméEs des menaces d’expulsion que la CUGN et votre Municipalité font peser sur l’espace autogéré l’Aquarium au 63 rue de Malzéville, nous tenons à vous informer que votre hostilité rencontre de bien mauvais échos à une large échelle, qui est celle des réseaux de culture alternatifs, en France, et au-delà en Europe.
Nous vous demandons instamment, au nom de la diversité culturelle — sans laquelle la vie de la cité et la démocratie deviennent des mots vides de sens —, d’abandonner toute ambition de casser l’Aquarium, et de laisser vivre cette expérience librement.
À cet effet, nous ne saurions trop vous inciter à suivre l’exemple de votre confrère de Dijon M. Rebsamen, lequel a bien fini par voir que son intérêt politique n’était nullement dans l’éradication brutale et absurde des lieux autonomes, bien au contraire. Il a donc garanti à l’espace autogéré des Tanneries ses droits pour les années qui viennent.
Si, malgré cet exemple, vous persistiez dans votre projet hostile aux activités et aux personnes investies dans l’Aquarium, nous ne manquerons pas d’en rendre compte amplement dans nos réseaux et nos médias, notamment en apportant toutes contributions utiles aux actions multiformes de résistance que vos mauvaises intentions déclencheraient alors.
Dans l’attente de la modification de votre conduite dans cette affaire, conforme aux intérêts de la jeunesse autonome qui a plus que jamais besoin d’espaces de liberté, et non de répression aveugle et sourde, recevez, Monsieur le maire, nos sincères salutations.