Sabotages grecs

L’explosion d’une bombe a endommagé une succursale bancaire dans le sud-est d’Athènes, à Argyroupoli, sans faire de victimes, apprend-on de source policière.
Des entreprises nationales ou étrangères sont régulièrement visées en Grèce par des attaques imputées par la police aux mouvements d’extrême gauche, en particulier depuis les émeutes de décembre, déclenchées par la mort d’un adolescent sous les tirs de la police.
Leur presse (Reuters), 12 mai 2009.

Une bombe explose en Grèce sans faire de blessés
Un attentat à l’engin explosif a endommagé une succursale de la banque grecque Eurobank, mardi 12 mai à l’aube dans la banlieue d’Athènes, a indiqué une source policière.
Une demi-heure avant l’explosion, survenue peu après 4 heures du matin, un inconnu avait téléphoné au quotidien grec Eleftherotypia pour prévenir de son imminence, et la zone avait été bouclée par la police, selon la même source.
L’engin, dont la déflagration a provoqué d’importants dégats, avait été placé devant l’entrée de l’agence bancaire, sur une grande avenue de la banlieue sud d’Argyroupolis. Avant cette attaque, des inconnus s’en sont pris à l’Entreprise publique d’électricité, incendiant avec des cocktails Molotov quatre véhicules du groupe garés dans la banlieue nord de Nea Ionia, et une agence située dans le quartier périphérique de Aghiou Dimitriou, au sud.
Les actes de violence contestataire et les attentats se sont multipliés en Grèce depuis la mort en décembre d’un adolescent, tué lors d’une bavure policière dans le quartier d’Exarchia, au centre de la capitale. Sa mort a provoqué des troubles urbains pendant plusieurs semaines.
Leur presse (Le Monde), 12 mai.