24 septembre : Rassemblement intersyndical de solidarité avec Rodolphe Juge
Vous recevez ce message parce que vous avez à un moment ou à un autre apporté votre soutien à Rodolphe Juge, cet enseignant poursuivi en justice et sanctionné administrativement parce qu’il a été arrêté alors qu’il manifestait pacifiquement le 3 avril contre les suppressions de postes et les réformes du gouvernement dans l’éducation, Rodolphe a été arrêté, mis en garde à vue, avant de faire l’objet de poursuites pénales injustifiées pour violence ! De nombreux témoins attestent de l’absence du bien fondé de cette accusation.
Mercredi 24 septembre, Rodolphe passe en justice. Un rassemblement intersyndical de solidarité avec Rodolphe Juge à 9 heures est appelé devant le palais de justice de Paris. Un préavis de grève national est déposé. Plus que de solidarité avec Rodolphe, il s’agit aussi d’affirmer le droit de manifester sans être exposé à des poursuites judiciaires et des sanctions administratives.
Nous devrons être très nombreux mercredi pour faire entendre notre exigence de justice, exiger sa relaxe et la levée de toutes les sanctions.
Merci de faire circuler cette information.
CGT-Éduc’action 93, 19 septembre 2008.
24 septembre : Rassemblement intersyndical de solidarité avec Rodolphe Juge
Aucune sanction contre notre collègue Rodolphe Juge,
ni pénale, ni administrative
Respect du droit syndical, du droit de grève et de manifester
La «faute» de Rodolphe aux yeux du recteur est d’avoir participé avec les organisations syndicales, à une manifestation de lycéens le 3 avril 2008 contre les suppressions de postes et les réformes du gouvernement dans l’éducation, laquelle s’est terminée par une intervention de la police. Le professeur est alors arrêté, mis en garde à vue, avant de faire l’objet de poursuites pénales injustifiées pour violence ! De nombreux témoins attestent de l’absence du bien fondé de cette accusation.
La mobilisation de centaines de militants, de citoyens, de collègues, formateurs IUFM, présents le jour du procès, a permis de repousser la comparution immédiate et de reporter le procès. Celui-ci ne s’est pas tenu, la partie accusatrice étant absente. Le procès est donc reporté au 24 septembre 2008.
Notre collègue ne peut donc pas effectuer sa rentrée, ce qui est un lourd préjudice pour la suite de sa carrière. C’est de l’acharnement et la volonté manifeste de criminaliser l’action syndicale.
Les organisations syndicales signataires estiment qu’il n’y a aucune raison que le recteur de l’académie de Créteil suspende ce collègue et bloque ainsi sa titularisation au 1er septembre 2008. Le préjudice créé par cette suspension de fonction est irréversible puisqu’il n’a pas pu assurer la rentrée dans l’établissement où il a été affecté et ce pour plusieurs semaines. Obligé d’attendre le résultat du jugement du 24 septembre 2008, nous estimons que l’administration a fait le choix de la présomption de culpabilité plutôt que de celle de l’innocence.
Nous nous trouvons là dans une situation revancharde et répressive pour l’exemple contre un mouvement social d’ampleur des lycéens et des enseignants sur toute l’année scolaire 2007/2008 dénonçant les conditions d’emploi désastreuses pour le service public d’éducation à la rentrée 2008.
Les organisations syndicales signataires appellent à participer au
Rassemblement le 24 septembre à 9 heures
devant le palais de justice de Paris
pour défendre Rodolphe Juge
un préavis de grève est déposé
CGT-Éduc’action IDF, SNPEFP-CGT IDF, SNES-SNUEP-SNEP-SNESup-FSU IDF, SN-FO-LC IDF, SUD-Éducation Créteil-Versailles, SGEN-CFDT Créteil, CNT IDF, SUNDEP Créteil.