Grève à la maison de retraite de Sellières
Grève à la maison de retraite des Charmettes
Usage de somnifères et d’antidépresseurs, arrêts maladie à répétition, départ volontaire de plusieurs agents, autant de signes qui, pour Sandrine Arbey, secrétaire de direction depuis quatre ans à la maison de retraite des Charmettes, traduisent «la profonde souffrance du personnel de l’établissement». «Depuis plusieurs mois, nous travaillons dans un climat de méfiance et de tension, explique Sandrine Arbey. Nous avons tenté de parler et de résoudre la situation avec la directrice qui, pour nous, est à l’origine de ces problèmes, mais sans résultat.»
Divers démarches ont été entamées, jusqu’à la réunion de confrontation qui a eu lieu mercredi 30 juillet dernier, à la demande de Bernard Urbain, le président du Centre intercommunal d’Action sociale (CIAS) et d’un membre de la Direction départementale des Affaires sanitaires et sociales. «Le président s’est engagé à réunir le conseil d’administration de l’établissement mardi dernier, explique Sandrine Arbey. Il devait nous joindre pour nous informer de la décision prise concernant le départ de la directrice, qui est notre revendication. Mais rien ne s’est passé. C’est pourquoi nous allons jusqu’à la grève.»
Une dizaine des vingt-huit membres du personnel devrait suivre le mouvement dès ce matin et manifester devant la maison de retraite. Une partie des agents a été réquisitionnée par la direction pour assurer la journée de travail. Ni le président du CIAS, ni la directrice, détachée de l’hôpital de Lons-le-Saunier, n’ont pu être joints hier soir pour s’exprimer sur ce conflit.
Une partie du personnel de la maison de retraite des Charmettes, à Sellières, sera en grève aujourd’hui. Le syndicat CFDT du Jura dénonce des «pressions de la direction sur le personnel» insuffisamment prises en compte.
Usage de somnifères et d’antidépresseurs, arrêts maladie à répétition, départ volontaire de plusieurs agents, autant de signes qui, pour Sandrine Arbey, secrétaire de direction depuis quatre ans à la maison de retraite des Charmettes, traduisent «la profonde souffrance du personnel de l’établissement». «Depuis plusieurs mois, nous travaillons dans un climat de méfiance et de tension, explique Sandrine Arbey. Nous avons tenté de parler et de résoudre la situation avec la directrice qui, pour nous, est à l’origine de ces problèmes, mais sans résultat.»
Divers démarches ont été entamées, jusqu’à la réunion de confrontation qui a eu lieu mercredi 30 juillet dernier, à la demande de Bernard Urbain, le président du Centre intercommunal d’Action sociale (CIAS) et d’un membre de la Direction départementale des Affaires sanitaires et sociales. «Le président s’est engagé à réunir le conseil d’administration de l’établissement mardi dernier, explique Sandrine Arbey. Il devait nous joindre pour nous informer de la décision prise concernant le départ de la directrice, qui est notre revendication. Mais rien ne s’est passé. C’est pourquoi nous allons jusqu’à la grève.»
Une dizaine des vingt-huit membres du personnel devrait suivre le mouvement dès ce matin et manifester devant la maison de retraite. Une partie des agents a été réquisitionnée par la direction pour assurer la journée de travail. Ni le président du CIAS, ni la directrice, détachée de l’hôpital de Lons-le-Saunier, n’ont pu être joints hier soir pour s’exprimer sur ce conflit.
Sarah Fréquelin - Le Progrès (édition du Jura), 8 août 2008.