Sur le mouvement lycéen en Franche-Comté
Les lycéens veulent bloquer Pontarlier
La date retenue pour cette action, pour le moins spectaculaire, est fixée au 24 mai prochain et c’est le jeune Pontissalien Julien Vernier, représentant de l’Union nationale lycéenne (UNL) qui le dit.
Le représentant de l’Union en région participait, hier en début d’après-midi, à une assemblée générale des jeunes du lycée Louis Pergaud à Besançon.
Avec les lycées Pasteur et Victor Hugo de la capitale comtoise, cet établissement est l’un des principaux animateurs du mouvement lycéens et l’AG d’hier ressemblait beaucoup plus à un rassemblement de coordination qu’à une réunion interne. Entre autres, les lycées Victor-Considérant à Salins-les-Bains et Edgar-Faure à Morteau étaient représentés.
Mais en attendant cette journée du 24 mai, la coordination lycéenne de Besançon appelle à deux manifestations régionales les 6 et 15 mai prochains à Besançon.
Préoccupations locales
«Pour le 24 mai, notre objectif est de réunir 4000 lycéens dans la capitale du haut Doubs pour pouvoir la bloquer totalement. Nous voulons faire comprendre aux dirigeants locaux de l’Éducation nationale et à M. Xavier Darcos, surtout après ses dernières déclarations à Strasbourg, qu’aucun lycéen n’est d’accord avec leurs réformes», confie Julien Vernier.
«Aujourd’hui, nous profitons de cette AG pour inviter tous les lycéens qui se sentent concernés et qui ont envie de se mobiliser, les parents, les élus et la société civile à rejoindre notre mouvement dès mardi prochain à partir de 14 heures, place de la Révolution à Besançon», insiste le représentant de l’UNL.
À Besançon, les représentants des lycéens ont déjà pris contact avec l’UNSA, SUD et la LCR.
La Salinoise Gladys Bon est sur la même longueur d’onde que son camarade de l’UNL. «J’appelle à une mobilisation très organisée pour montrer à M. Darcos qu’on est crédibles, très responsables et qu’il doit nous écouter. Il est important que les lycéens organisent des AG partout pour être mieux informés et pour faire remonter les informations à la coordination», plaide-t-elle.
Outre les revendications nationales, les lycéens s’inquiètent de l’avenir du lycée professionnel à Pergaud et de la fusion du génie mécanique et du génie électronique à Morteau qui pourrait se traduire par la disparition du tiers des effectifs lycéens de ces deux dernières filières.
Tous dans l’action !
Depuis une semaine, les lycéens manifestent en masse dans l’académie (plus de 1000 manifestants le 29 avril à Besançon) pour le rétablissement des 11.200 postes supprimés (156 dans l’académie).
Leurs revendications sont les nôtres ! Les organisations syndicales appellent à converger avec le mouvement lycéen et :
La coordination des lycéens de Besançon veut réunir 4000 jeunes dans la capitale du haut Doubs.
La date retenue pour cette action, pour le moins spectaculaire, est fixée au 24 mai prochain et c’est le jeune Pontissalien Julien Vernier, représentant de l’Union nationale lycéenne (UNL) qui le dit.
Le représentant de l’Union en région participait, hier en début d’après-midi, à une assemblée générale des jeunes du lycée Louis Pergaud à Besançon.
Avec les lycées Pasteur et Victor Hugo de la capitale comtoise, cet établissement est l’un des principaux animateurs du mouvement lycéens et l’AG d’hier ressemblait beaucoup plus à un rassemblement de coordination qu’à une réunion interne. Entre autres, les lycées Victor-Considérant à Salins-les-Bains et Edgar-Faure à Morteau étaient représentés.
Mais en attendant cette journée du 24 mai, la coordination lycéenne de Besançon appelle à deux manifestations régionales les 6 et 15 mai prochains à Besançon.
Préoccupations locales
«Pour le 24 mai, notre objectif est de réunir 4000 lycéens dans la capitale du haut Doubs pour pouvoir la bloquer totalement. Nous voulons faire comprendre aux dirigeants locaux de l’Éducation nationale et à M. Xavier Darcos, surtout après ses dernières déclarations à Strasbourg, qu’aucun lycéen n’est d’accord avec leurs réformes», confie Julien Vernier.
«Aujourd’hui, nous profitons de cette AG pour inviter tous les lycéens qui se sentent concernés et qui ont envie de se mobiliser, les parents, les élus et la société civile à rejoindre notre mouvement dès mardi prochain à partir de 14 heures, place de la Révolution à Besançon», insiste le représentant de l’UNL.
À Besançon, les représentants des lycéens ont déjà pris contact avec l’UNSA, SUD et la LCR.
Outre les revendications nationales, les lycéens s’inquiètent de l’avenir du lycée professionnel à Pergaud et de la fusion du génie mécanique et du génie électronique à Morteau qui pourrait se traduire par la disparition du tiers des effectifs lycéens de ces deux dernières filières.
Dahmane Soudani
Le Progrès (édition du Jura), 3 mai 2008
Le Progrès (édition du Jura), 3 mai 2008
Tous dans l’action !
Depuis une semaine, les lycéens manifestent en masse dans l’académie (plus de 1000 manifestants le 29 avril à Besançon) pour le rétablissement des 11.200 postes supprimés (156 dans l’académie).
Leurs revendications sont les nôtres ! Les organisations syndicales appellent à converger avec le mouvement lycéen et :
À tenir des assemblées intersyndicales dans les établissements pour faire le point des revendications et des projets du gouvernement, prendre la mesure de l’attaque d’ensemble qui vise la fonction publique (statuts, missions, retraites, salaires) et passer à l’action.
À manifester le mardi 6 mai avec les lycéens, à 14 heures, place de la Révolution à Besançon (un préavis de grève a été déposé).
À participer massivement à la journée de grève du 15 mai qui réunira l’enseignement (1er et 2nd degré) et toute la fonction publique pour :
— Le rétablissement des postes supprimés en particulier par la transformation des heures supplémentaires en emplois, le maintien des enseignements dispensés aux élèves, l’amélioration des conditions d’études.
— La consolidation des trois voies de formation au lycée, l’arrêt de la généralisation des bacs professionnels en trois ans qui conduirait à la disparition des sections de BEP.
— Refuser la politique éducative du gouvernement dans les écoles primaires (aide, programmes, concurrence…)
À participer massivement à la journée interprofessionnelle le 22 mai contre l’allongement de durée de cotisation (de 40 annuités à 41).
Syndicat national FO des lycées & collèges,
CGT Éduc’Action, FSU 25, SUD Éducation Franche-Comté
Besançon, le 2 mai 2008
CGT Éduc’Action, FSU 25, SUD Éducation Franche-Comté
Besançon, le 2 mai 2008