Le dernier secret du socialisme municipal : fermer les bars d'autorité pour épouvanter encore plus

Publié le par la Rédaction


Nous avons enfin trouvé le secret du socialisme municipal : Fermer progressivement les bars d’autorité (en gaspillant l’argent public pour les racheter !). Cela se passe à Rennes, et bientôt près de chez vous.

Ceci afin que les gens qui sortaient encore pour se parler (et nourrissaient une sociabilité culturelle ininterrompue depuis environ 2000 ans, au moins), restent désormais sagement chez eux devant leur télé-TF1, qui leur fera encore plus peur de sortir le soir. (Et leur ôtera définitivement toute idée de voter à gauche, bigre ?)

Épouvanter plus pour gagner plus, en quelque sorte. La voilà, la «désolation» de l’homme moderne consommateur isolé et apeuré, dénoncée en son temps par la philosophe anti-totalitaire Hannah Arendt.


Ce qui est remarquable dans cet article paru hier 10 novembre 2009 dans Ouest-France, c’est le mot «enfin», qui pèse tout son poids d’un sain et consciencieux soulagement d’honnête journaliste fort peu tenté par le doute, dans la phrase authentique : «En clair, il n’y aura plus de bar dans l’impasse des Barrières, qui, en l’absence d’un commerce ouvert tard le soir, pourrait enfin être équipée d’une grille fermée la nuit, ce que réclament les habitants du lieu depuis des années.»

Le jour même où l’on célèbre la chute du mur de Berlin !

Privatiser l’espace public, ériger des grilles et des digicodes en attendant la biométrie obligatoire, claquemurer les habitants, les empêcher de s’aimer et s’amuser, et même de se croiser, ruiner le commerce de proximité et empêcher les jeunes entrepreneurs en limonaderie de s’installer, assécher délibérément les lieux culturels non subventionnés, interdire les recoins pittoresques non-payants aux touristes et aux promeneurs curieux ou érudits, fermer les accès et les derniers abris encore accessibles aux sans-logis, voilà un humanisme de gauche comme on l’aime !

Oui, vraiment, vive Rennes, vive le PS, vive Sarkozy, vive la France.

Texte de Ouest-France, mardi 10 novembre 2009, sous la signature de Stéphane Vernay :

La Ville de Rennes rachète des bars, «rue de la soif»
La Ville est en cours de négociations pour racheter le fonds et les murs du bar «La Station», rue Saint-Michel. Les élus ont approuvé, hier soir, l’acquisition du bar «Le 1929», situé impasse des Barrières (dite impasse Saint-Michel), juste à côté de «La Station».
La Ville de Rennes a usé de son droit de préemption pour se porter acquéreur du bar Le 1929, impasse des Barrières (dite impasse Saint-Michel), au cœur de la rue de la soif. L’opération, présentée aux élus rennais hier soir, lors du conseil municipal, doit être bouclée d’ici au 4 janvier 2010. Le bar, bien connu des noctambules, devrait donc fermer d’ici à la fin de l’année. Montant de la transaction : 185.000 €.
Le 1929 et La Station concernés
Cet achat «accompagne la préemption récente du fonds de commerce» du 1929, révèle Nathalie Appéré, première adjointe au maire. En achetant à la fois le fonds de commerce et les murs commerciaux, ce que lui permet une loi entrée en application l’an dernier, la municipalité va pouvoir disposer totalement des locaux, ce qui est une nouveauté. En clair, la Ville ne sera pas obligée de rouvrir un nouveau bar au même endroit, ce qu’elle était contrainte de faire autrefois après préemption. Ce fut le cas, par exemple, lors de l’achat du café L’Angelus, à l’angle de la place de la mairie.
En achetant fonds et murs du 1929, la Ville annonce son intention de «limiter les activités commerciales de soirée» dans l’impasse des Barrières. «Une étude a été confiée à l’architecte conseil de la Ville, Bruno Régnier, pour envisager les évolutions de cet îlot, précise Nathalie Appéré. Et d’autres préemptions ou acquisitions sont également en cours dans ce secteur.»
Pas de réouverture possible rue de la Soif
En clair, il n’y aura plus de bar dans l’impasse des Barrières, qui, en l’absence d’un commerce ouvert tard le soir, pourrait enfin être équipée d’une grille fermée la nuit, ce que réclament les habitants du lieu depuis des années. Quant aux autres «préemptions ou acquisitions en cours dans le secteur», la Ville est en train de négocier le même type d’opération avec le bar La Station, rue Saint-Michel.
En vertu d’un arrêté préfectoral de 1995, les deux «licences IV» attachées à ces deux bars ne pourront pas être réattribuées à de nouveaux débits de boissons dans ce même secteur, identifié comme suréquipé en la matière. Cette double opération permettra donc à la Ville de faire diminuer le nombre de bars actuellement présents rue de la soif. Hier soir, la majorité n’a pas caché son intention de reproduire ce type d’opération dans ce secteur si de nouvelles opportunités d’acquisitions se présentaient.

Luc Douillard - Infozone, 12 novembre 2009
Liste d’information pour la France sauvage.

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G
<br /> Regardez, à Marseille aussi la ville se fait détruire : <br /> <br /> http://grossebourse.blogspot.com/2009/11/face-la-major-la-merde.html<br /> <br /> les connards! <br /> <br /> <br />
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