Copenhague : Nous n'avons pas de planète de rechange !

Un millier d’arrestations
23h14 — La police danoise a annoncé avoir interpellé 968 personnes, à Copenhague, samedi après-midi, en marge d’une manifestation qui a rassemblé 100'000 participants à l’occasion de la conférence sur le climat. Environ 150 des personnes arrêtées ont été libérées après avoir été interrogées. — Leur presse (Le Parisien).
Copenhague : We don’t have planet B
Pari réussi pour les écolos : la manifestation de ce jour a rassemblé 100'000 personnes dans les rues de Copenhague. C’est sans aucune structuration que le cortège a cheminé durant 7 km allant du Parlement danois jusqu’au Bella Center où se tiennent les négociations internationales.

Très sonore, le cortège comptait des centaines d’associations venues de la planète entière mais aussi de nombreuses familles danoises qui n’avaient pas cédé à la panique que certains médias tentent depuis plusieurs semaines d’organiser dénonçant le caractère potentiellement violent de la manifestation.
Très présente la police a procédé à plusieurs centaines d’arrestations alors que des témoignages parlent de vitrines cassées au début du parcours. Embarquées dans des bus de type touristique, les personnes arrêtées qui ne sont pas de nationalité danoise risquent au moins 72 heures de garde à vue. Cette procédure exceptionnelle a été mise en place par la justice danoise pour la durée du sommet.
Fred à Copenhague pour HNS-Info, 12 décembre 2009.





21h37 — Les organisateurs des manifestations de Copenhague pour un accord sur le climat ont accusé samedi la police danoise de «violations des droits humains» après les arrestations opérées en marge des défilés.
«La police danoise a arrêté sans distinction des centaines de militants au cours de la manifestation qui a rassemblé 100'000 personnes dans les rues de Copenhague. Les arrestations se sont produites à des moments et en des lieux différents éloignés des incidents sporadiques» enregistrés, note dans un communiqué, la coalition Climate Justice Action (CJA).
Selon CJA, «une centaine de personnes étaient toujours retenues dans la rue, menottées et maintenues en position assise malgré le froid extrême» en début de soirée et «sans accès aux toilettes depuis 15h30» (14H30 locales) et «certaines se sont évanouies».

Pour CJA, la police danoise non seulement «criminalise» ainsi les manifestants mais aussi les «déshumanise».
Entre 600 et 700 personnes ont été interpellées samedi lors de différentes interventions policières à Copenhague, où des dizaines de milliers de personnes ont défilé en marge de la conférence climat. (…) — Leur presse (AFP).


20h09 — Entre 600 et 700 personnes ont été interpellées au total samedi lors de différentes interventions policières à Copenhague, où des dizaines de milliers de personnes ont défilé en marge de la conférence climat, a indiqué la police danoise.
Le dernier bilan faisait état d’environ 400 interpellations.
Selon la police, la plupart des personnes interpellées étaient des membres «des Blacks Blocs», ces groupuscules autonomes ultra-violents d’Europe du Nord qui se sont notamment illustrés lors du sommet de l’OTAN à Strasbourg, dans l’est de la France, en avril.
«Les membres des Black Blocs ont été vus à 13H41 GMT (14H40 locales) en train d’amasser des pavés qu’ils ont ensuite jetés près de l’ancienne Bourse puis sur plusieurs vitres du ministère des Affaires étrangères» et sur la façade d’une banque, précise le communiqué.
«La police, craignant une escalade des troubles, a décidé vers 14H30 GMT de prendre en tenaille les manifestants à Amagerbrogade, sur l’île d’Amager», qui abrite notamment l’aéroport et le Bella Center, site de la conférence des Nations unies sur le climat, précise le texte.
Des incidents ont éclaté peu après le départ de la manifestation, quand un groupe de quelques centaines de manifestants cagoulés et entièrement vêtus de noir a commencé à briser des vitrines dans le centre-ville.
Les jeunes gens étaient munis de pierres et de marteaux et ont lancé des pétards. Ils ont notamment brisé des vitres du ministère des Affaires étrangères, selon le numéro deux de la police, Per Larsen.
Selon les ONG, les Black blocs ont annoncé leur intention de conduire la semaine prochaine des actions contre le Bella Center, au moment où les ministres seront réunis pour préparer l’arrivée de quelque 110 chefs d’État, chargés de boucler un nouvel accord climat susceptible d’entrer en vigueur au 1er janvier 2013. — Leur presse (AFP).




18h26 — Un policier a été blessé et quatre voitures de particuliers ont été incendiées samedi en fin d’après-midi dans le centre de Copenhague, a annoncé la police danoise.
Un policier a été blessé à la mâchoire par un pavé près du squat géant de Christiana, à environ 500 mètres du lieu des incidents qui ont émaillé la manifestation en marge des négociations sur le climat, selon un communiqué de la police.
Une vingtaine personnes ont été interpellées à la suite de ces incidents, a précisé la police. — Leur presse (AFP).

17h05 — La police a annoncé avoir procédé à 400 arrestations aujourd’hui lors de la manifestation en marge des négociations pour le climat, qui a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes à Copenhague. — Leur presse (AFP).




17h16 — Des incidents ont éclaté moins d’une demi-heure après le départ de la manifestation, alors qu’elle avait parcouru quelques centaines de mètres. Un groupe d’environ 300 personnes, cagoulés et entièrement vêtus de noir, infiltré en queue du cortège, a commencé à briser des vitrines. Les casseurs, munis de briques et de marteaux, ont également lancé des canettes de gaz.
Des fourgons de police ont été brièvement entouré par le groupe. Une cinquantaine de policiers anti-émeutes les ont finalement encerclés et sont intervenus sans ménagement, jetant plusieurs d’entre eux à terre. Les autres casseurs se sont dispersés par petits groupes de cinq à six pour réintégrer le cortège, d’où ils émergent ponctuellement pour briser une vitrine.

Les policiers ont procédé à plus de 400 arrestations en marge de la manifestation. Un communiqué officiel précise qu’il s’agit de membres «des Blacks Blocs», ces groupuscules ultra-violents qui s’étaient illustrés en avril lors du sommet de l’OTAN à Strasbourg.
Vendredi, déjà, 75 militants ont été interpellés et six d’entre eux inculpés de vandalisme. — Leur presse (Le Parisien).
La police attend les «black blocs» à Copenhague
Le syndrôme «black bloc» a déjà frappé Copenhague. Ces ultras sont dans toutes les conversations de la famille policière danoise et européenne. Selon un policier français très au fait du dossier, «il ne fait aucun doute que Copenhague sera le point de convergence de toute cette faune». La Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) dispose d’un fichier de quelques centaines de noms, dont une cinquantaine particulièrement «signalés». Plusieurs de ses correspondants sur place veilleront discrètement sur le contingent connu du ministère de l’Intérieur. Les «black blocs» ont fait une entrée fracassante au dernier sommet de l’Otan, en avril à Strasbourg. Ils ont ensuite fait des émules à Poitiers, en octobre, où le centre-ville a été mis à sac par une centaine d’énergumènes qui ont pris de court la police.
En Allemagne, où le mouvement est né, ces ultras se groupent en plus de 70 organisations. On estime leur nombre à 10'000 en Europe, dont 7000 outre-Rhin. Méthodiques, vêtus de noir, ils se masquent le visage pour échapper aux objectifs photos et au gaz lacrymogène, ils pratiquent une forme de guérilla urbaine en usant du téléphone mobile et d’Internet. La police danoise est d’autant plus mobilisée que la menace de l’ultragauche se double d’un risque terroriste au pays des caricatures de Mahomet.
Ces ultras avaient perturbé le sommet de l’Otan en avril dernier. Les policiers danois et européens sont très mobilisés.
Le syndrôme «black bloc» a déjà frappé Copenhague. Ces ultras sont dans toutes les conversations de la famille policière danoise et européenne. Selon un policier français très au fait du dossier, «il ne fait aucun doute que Copenhague sera le point de convergence de toute cette faune». La Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) dispose d’un fichier de quelques centaines de noms, dont une cinquantaine particulièrement «signalés». Plusieurs de ses correspondants sur place veilleront discrètement sur le contingent connu du ministère de l’Intérieur. Les «black blocs» ont fait une entrée fracassante au dernier sommet de l’Otan, en avril à Strasbourg. Ils ont ensuite fait des émules à Poitiers, en octobre, où le centre-ville a été mis à sac par une centaine d’énergumènes qui ont pris de court la police.

En Allemagne, où le mouvement est né, ces ultras se groupent en plus de 70 organisations. On estime leur nombre à 10'000 en Europe, dont 7000 outre-Rhin. Méthodiques, vêtus de noir, ils se masquent le visage pour échapper aux objectifs photos et au gaz lacrymogène, ils pratiquent une forme de guérilla urbaine en usant du téléphone mobile et d’Internet. La police danoise est d’autant plus mobilisée que la menace de l’ultragauche se double d’un risque terroriste au pays des caricatures de Mahomet.
Leur presse (Jean-Marc Leclerc, Le Figaro), 11 décembre.