Samedi 20 novembre : Défendons le droit à l'avortement

Publié le par la Rédaction

 Les rendez-vous (signalez-nous les vôtres !) :

Alençon - 14h devant l’hôpital rue de Fresnay
Angers - 14h place Imbach
Besançon - 13h cathédrale saintJean
Bordeaux - 13h30 place Pey-Berland
Grenoble - 14h devant l’hôpital de la Tronche
Lille - 13h30 parvis de l’église saintMaurice
Nancy - 14h place Stan’
Nantes - 14h église saintNicolas
Poitiers - 14h30 parvis de Notre-Dame
Toulouse - 14h30 parvis de la cathédrale saintÉtienne

 

 

 Avortement : Prière du rosaire et manif cet après-midi à Alençon

 

L’association anti-avortement SOS Tout-petits va mener des actions dans toute la France ce samedi, à l’occasion de son 24e anniversaire. Les militants catholiques réciteront un rosaire à Alençon, à 14h30 devant l’hôpital, rue de Fresnay.

 

Pour protester contre cette action, le collectif local des droits des femmes appelle à manifester à 14h au même endroit, afin de défendre les droits fondamentaux pour les femmes à disposer de leur corps.

 

Leur presse (Ouest-France), 20 novembre 2010.

 

 

À propos du contre-rassemblement du 20 novembre à Lille

 

Bonjour/Bonsoir à touTEs,
Voici un texte expliquant notre position quant au contre-rassemblement organisé face à la présence de SOS Tous Petits sur Lille ce samedi 20 novembre. 
S'il faut le préciser, nous rappelons que nous invitons touTEs les personnes voulant lutter pour : le droit à l'avortement, l'accès à une contraception libre et gratuite pour toutes et plus généralement aux côtés des féministes à nous rejoindre ce samedi 20 novembre à 13h30 devant le parvis Saint-Maurice à Lille. 
Voici le texte :

 

Le 11 novembre, le GDALE a invité plusieurs organisations à une réunion de préparation en vue d'un rassemblement féministe contre SOS tout-petits. En dehors de deux observatrices des Flamands Roses (le seul groupe LGBT libertaire et féministe de Lille dont les mandatées étaient venues annoncer une prise de distance qu'opérait leur groupe avec le reste du milieu militant libertaire), il n'y avait à cette réunion qu'une seule fille pour onze garçons.

 

Bien qu'étant à l'initiative de cette invitation, et malgré la présence et la participation de certains de ces membres et sympathisants, le GDALE considère que ces conditions n'étaient pas légitimes pour appeler à un rassemblement féministe unitaire.

 

Nous avons estimé, après réflexion, que la quasi-absence des principales concernées par la question de l'avortement mettait gravement en doute la validité d'un travail unitaire sur le sujet.

 

C'est pourquoi, nous avons décidé de ne pas signer l'appel issu de cette réunion mais pour autant nous serons présentEs au rassemblement.

 

Il s'agit maintenant de comprendre pourquoi presque aucune fille n'a participé à cette réunion. Lorsqu'il a été proposé au sein du GDALE de lancer une invitation aux autres organisations, la majorité des filles du groupe ont fait savoir qu'elles ne souhaitaient pas participer à une réunion unitaire sur des questions féministes.

 

La raison de ce refus est l'ambiance hostile, sexiste, homo/lesbo/transphobe et anti-féministe qui sévit depuis quelque temps déjà dans le milieu libertaire lillois, hostilité qui s'est traduite à plusieurs reprises par des insultes, des intimidations et des agressions physiques.

 

Sachant cela, nous avons commis deux erreurs. La première est d'avoir proposé un travail unitaire à d'autres organisations alors que la majorité des filles de notre groupe estimaient qu'un tel travail n'était pas possible actuellement. Nous ne pourrons pas revenir là-dessus. La seconde est de ne pas avoir réagi collectivement, en tant que groupe et de manière appropriée aux agressions sexistes et racistes commises récemment envers des filles de notre groupe ou d'autres camarades de luttes.

 

Nous comptons y remédier prochainement. Nous avons entamé une réflexion que nous poursuivrons après ce rassemblement afin :

— De redéfinir les bases politiques sur lesquelles nous ne transigerons plus pour nous unir à d'autres groupes, 
— De poursuivre la réflexion critique sur nous-mêmes et notre volonté de soutien aux groupes minorisés dans la société, et 
— Pour que les questionnements et luttes féministes ou anti-racistes ne soient plus sacrifiés sur l'autel de l'anticapitalisme ou de l'antiautoritarisme.

 

GDALE, 20 novembre.

 


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