Quelques mots sur la manif du 28 octobre à Grenoble

Publié le par la Rédaction

Moins de monde, quelques dizaines de milliers, mais pas les 60'000 et quelques des manifs précédentes. Beaucoup beaucoup de cégétistes, encore, mais tous les autres cortèges étaient plutôt clairsémés. Pas ou peu d’étudiant-e-s et de lycéen-ne-s, en tout cas pas en cortèges spécifiques.

 

La façade du MEDEF saccagée à nouveau, surtout depuis les cortèges cégétistes, avec les flics réfugiés derrière la porte vitrée d’entrée. Ce qui n’a pas empêché les projectiles de décorer la façade (œufs, légumes pourris, ballons de peinture, etc.).

 

 

 

De nombreuses affiches ont été collées, principalement celles-ci:

 

 

Pas mal de flics en civil, encore.

 

Le soleil qui brille, pas de nuages, ambiance vacances, c’est calme et mou. Pas de manif sauvage, peu d’énergie palpable malgré les quelques fumigènes de fin de manif dans le cortège de SUD (et un camion-sono qui criait étrangement «Non à leur réforme bidon, révolution» !).

 

Le calme avant la tempête, la semaine prochaine ?

 

Autrement, question chiffres, Grenoble se la joue marseillaise : la préfecture annonçait 7800 personnes, contre 50'000 chez les syndicats, les chiffres de la police nous voyaient donc six fois moins nombreux que ceux des syndicalistes. Et eux, les flics, ils étaient combien ? Toujours trop, toujours trop. 

 

Indymedia Grenoble, 28 octobre 2010.

 


Publié dans Colère ouvrière

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