Manif contre le fichage ADN et l'État fouineur samedi 5 décembre à Berne
Voulez vous la surveillance totale ?
L’analyse de l’ADN est une procédure coûteuse lors de laquelle le code génétique humain est décodé et répertorié dans une banque de données nationale. Avec l’élargissement des accords Schengen à venir, même d’autres polices européennes auront accès — pour le moins dans certains cas — à ces données. Cette évolution sert surtout à une chose : la surveillance totale et l’espionnage de la population.
L’utilisation toujours plus fréquente du fichage ADN pour les délits mineurs comme la violation de domicile ou la participation à une manifestation non autorisée en témoigne.
En plus la police ne se tient pas au cadre légal et/ou de la proportionnalité. Ces abus d’autorité ressemblent fortement aux méthodes policières de régimes totalitaires.
Communiqué de presse
Son but est de rendre la population attentive aux prises d’ADN qui se multiplient et qui se déroulent souvent illégalement ainsi qu’au fichage débordant de groupes sociaux entiers.
L’instrument de l’analyse d’ADN a été initialement introduit pour confondre les délinquants sexuels et les meurtriers. Entretemps cet instrument est de plus en plus utilisé pour les délits mineurs. Sous des prétextes vagues (dommage à la propriété, violation de domicile, etc.) des groupes sociaux subissent un fichage systématique et ciblé.
Comme exemple actuel la manifestion anti-OMC a de nouveau montré que le fichage ADN devient une pratique courante. La plupart des activistes qui ont été arrété-es ce jour-là ont subi une prise d’ADN, en partie illégale et même forcée. Ils et elles n’ont pas été informé-es de leurs droits et leur droit de recours n’a pas été respecté.
Ces cas rappelent l’affaire des fiches des années 80 et ressemblent aux méthodes policières de régimes totalitaires. Nous n’accepterons jamais de telles tendances sans résistance. C’est pourquoi nous irons dans la rue samedi prochain ; contre l’État fouineur et pour une société libre !
L’association FICHE 2.0 veut dénoncer le fichage ADN
Elle entend informer le public de ce qu’elle considère comme des pratiques arbitraires et en partie illégales de la police. Elle veut aussi obtenir le retrait des profils d’ADN des banques de données.
Selon la loi fédérale sur l’utilisation de profils d’ADN, en vigueur depuis 2005, des échantillons ADN peuvent être prélevés dans les procédures pénales et pour identifier des personnes inconnues ou disparues, rappelle mercredi FICHE 2.0, proche des milieux autonomes. Or selon elle, les droits de l’accusé sont souvent bafoués lors des prélèvements.
Les personnes concernées ne sont ainsi pas informées de leurs droits et la possibilité de recours n’est pas respectée, affirme l’association. Dans certains cas, l’ADN a même été pris par la force. FICHE 2.0 critique également le fait qu’il soit possible de constituer un profil ADN sur la seule base d’un soupçon de délit.
Après l’introduction des passeports biométriques, la progression massive de la vidéosurveillance dans l’espace public et les durcissements de la loi sur la police — surtout dans le domaine de l’internet, il existe depuis 2005 l’instrument de l’analyse d’ADN. Cette nouvelle méthode qui permet une intrusion profonde dans la sphère privée de tous les citoyens et citoyennes est utilisée de plus en plus excessivement.
L’analyse de l’ADN est une procédure coûteuse lors de laquelle le code génétique humain est décodé et répertorié dans une banque de données nationale. Avec l’élargissement des accords Schengen à venir, même d’autres polices européennes auront accès — pour le moins dans certains cas — à ces données. Cette évolution sert surtout à une chose : la surveillance totale et l’espionnage de la population.
L’utilisation toujours plus fréquente du fichage ADN pour les délits mineurs comme la violation de domicile ou la participation à une manifestation non autorisée en témoigne.
En plus la police ne se tient pas au cadre légal et/ou de la proportionnalité. Ces abus d’autorité ressemblent fortement aux méthodes policières de régimes totalitaires.
Manif contre le fichage ADN et l’État fouineur
Samedi 5 décembre 2009 à 14 heures
Heiliggeistkirche, Berne
FICHE 2.0 - Organisations signataires : Antirep Biel/Bienne, augenauf (Basel, Bern, Zürich), DAB (Direkte Aktion Bern), Familie von Allmen, FAU (Bern & Zürich), Gipfelsoli, grundrechte.ch, Infoladen (Reitschule/Bern), Junge Alternative JA!, JUSO Stadt Bern, Karakök Autonome Türkei/Schweiz, LAK Thun, PdA Bern, Verein NestBau.

Communiqué de presse
Nous aimerions vous informer que le 5 décembre 2009 à 14 heures à Berne aura lieu une manifestation nationale contre le fichage ADN et l’État fouineur.
Son but est de rendre la population attentive aux prises d’ADN qui se multiplient et qui se déroulent souvent illégalement ainsi qu’au fichage débordant de groupes sociaux entiers.
L’instrument de l’analyse d’ADN a été initialement introduit pour confondre les délinquants sexuels et les meurtriers. Entretemps cet instrument est de plus en plus utilisé pour les délits mineurs. Sous des prétextes vagues (dommage à la propriété, violation de domicile, etc.) des groupes sociaux subissent un fichage systématique et ciblé.
Comme exemple actuel la manifestion anti-OMC a de nouveau montré que le fichage ADN devient une pratique courante. La plupart des activistes qui ont été arrété-es ce jour-là ont subi une prise d’ADN, en partie illégale et même forcée. Ils et elles n’ont pas été informé-es de leurs droits et leur droit de recours n’a pas été respecté.
Ces cas rappelent l’affaire des fiches des années 80 et ressemblent aux méthodes policières de régimes totalitaires. Nous n’accepterons jamais de telles tendances sans résistance. C’est pourquoi nous irons dans la rue samedi prochain ; contre l’État fouineur et pour une société libre !
FICHE 2.0, 30 novembre.
L’association FICHE 2.0 veut dénoncer le fichage ADN
Pour dénoncer le fichage ADN de personnes en Suisse, l’association FICHE 2.0 s’est créée.
Elle entend informer le public de ce qu’elle considère comme des pratiques arbitraires et en partie illégales de la police. Elle veut aussi obtenir le retrait des profils d’ADN des banques de données.
Selon la loi fédérale sur l’utilisation de profils d’ADN, en vigueur depuis 2005, des échantillons ADN peuvent être prélevés dans les procédures pénales et pour identifier des personnes inconnues ou disparues, rappelle mercredi FICHE 2.0, proche des milieux autonomes. Or selon elle, les droits de l’accusé sont souvent bafoués lors des prélèvements.
Les personnes concernées ne sont ainsi pas informées de leurs droits et la possibilité de recours n’est pas respectée, affirme l’association. Dans certains cas, l’ADN a même été pris par la force. FICHE 2.0 critique également le fait qu’il soit possible de constituer un profil ADN sur la seule base d’un soupçon de délit.
Leur presse (ats), 18 novembre.