Mairie de Loudéac occupée en solidarité avec une agent de Pôle Emploi en CDD depuis 7 ans
Le collectif de soutien à Martine Mégret occupe la mairie de Loudéac
Depuis 14h10, le collectif de soutien à Martine Mégret occupe la mairie de Loudéac. Ils sont une trentaine et voulaient être reçus par le maire. Ce dernier étant absent à ce moment-là, c’est Christophe Le Ho, le premier adjoint, qui a proposé de recevoir une délégation de l’intersyndicale. Proposition refusée par les manifestants.
«Nous sommes un collectif composé de syndicats mais pas seulement. Nous sommes seulement une trentaine, pourquoi n’ouvrez-vous pas la salle des mariages ?», proposait Nadine Morvan, responsable régionale pour la CGT Pôle emploi. La municipalité a refusé et l’échange a eu lieu dans l’escalier de l’hôtel de ville. Christophe Le Ho s’est engagé à écrire au ministre du Travail, Xavier Bertrand, ainsi qu’aux directions régionale et générale de Pôle Emploi.
Les manifestants occupent toujours les locaux de la mairie. À 17 heures, ils appellent à un rassemblement devant la maison de l’Emploi qui, elle, est fermée depuis ce matin.
Leur presse (Ouest-France), 14 décembre 2010.
Manifestation pour Martine Mégret : la Maison de l’emploi de Loudéac fermée
Les portes de la Maison de l’emploi (MDE) de Loudéac n’ont pas ouvert ce matin. Aux différentes entrées, le président de la MDE, Guy Le Helloco, avait fait afficher un mot expliquant ce choix : «Tout en respectant la démarche de Mme Mégret dans sa recherche de contrat mais n’étant, en aucun cas, juridiquement concernés, nous souhaitons éviter tout risque de débordements à l’égard de nos salariés.» Une décision que n’approuvent pas les manifestants qui sont devant la MDE depuis 10h ce matin pour soutenir Martine Mégret dans son combat d’obtenir un CDI après sept ans de contrats divers et variés au Pôle emploi de Loudéac.
«Nous ne sommes pas complètement surpris mais nous n’en sommes pas moins choqués, confiait Thierry Levaslot, de la CGT. C’est une façon bien facile de se débarrasser du problème.» Les manifestants, qui répondaient à l’appel de l’intersyndicale (CFDT, CFTC, CGT, FO, SNAP, SNU, SUD) et d’associations comme la Ligue des droits de l’homme, comptent rester là une bonne partie de la journée. «Nos derniers leviers aujourd’hui, ce sont l’opinion publique et les politiques», lançait une manifestante.
Leur presse (Ouest-France), 14 décembre.