Leur justice travaille à Rennes
Lundi 1er février vers 14 heures, dans la cité judiciaire de Rennes, une cinquantaine de personnes rentrent dans le tribunal, peu de temps après, cinq flics filtrent les entrées, il n’y aura pas plus de monde.
Présence des médias, celui accusé de rébellion devra payer la some de 250€, celui avec violence, 40 heures de TIG, celui avec violence avec armes, 80 heures de TIG, celui pour jet d’œufs, 120 heures de TIG, en plus de cela, ils devront verser la somme de 1€ de dommage et intérêts aux trois flics des parties civiles.
Ceux ayant portés plainte contre les violences policières n’ont toujours pas eu de nouvelles ni de la CNDS ni du procureur de Rennes.
Indymedia Nantes, 2 février 2010.
Condamnés pour un lancer d’œuf
Trois jeunes gens ont été condamnés aujourd’hui à Rennes à 80 et 40 heures de travaux d’intérêt général (TIG) à la suite d’un face à face tendu contre des policiers lors d’une manifestation contre le chômage, le 5 décembre à Rennes, a-t-on appris de source judiciaire.
Deux des quatre prévenus, contre lesquels le parquet avait requis trois mois de prison ferme et deux mois avec sursis pour violences volontaires sur des policiers, ont été condamnés à 80 heures de TIG, un troisième à 40 heures. Le quatrième, prévenu de rébellion, a été condamné à une amende de 250 euros, conformément aux réquisitions du parquet.
Tous quatre ont également été condamnés à verser un euro de dommages et intérêts à trois policiers. Le 5 décembre, des manifestants avaient lancé plusieurs œufs remplis de ce qui était apparu sur le moment comme de la peinture noire. D’après les analyses dévoilées à l’audience, l’œuf, atteignant le policier au visage, et devenu du coup «une arme par destination», était plein d’hydrocarbure.

Lors de l’audience, où une centaine de personnes étaient venues soutenir les prévenus, deux témoins avaient raconté une charge policière «très violente», menée bien après les jets d’œufs. Ils ont eux-mêmes déposé plainte pour violences.
Des militants du NPA, anarchistes, de Solidaires ou encore du Mouvement national des chômeurs et précaires, avaient participé à la marche du 5 décembre «contre le chômage, les précarités et les licenciements», qui avait réuni entre 300 et 400 personnes.
Leur presse (AFP), 1er février 2010.
