Leur justice travaille à Mayotte
Mayotte : prison ferme pour les émeutiers
Cinq personnes au total ont été jugées en comparution immédiate pour ces violences avec armes et en réunion n’ayant pas entraîné d’incapacité totale de travail. Parmi elles, une seule, un homme de 18 ans, a vu sa peine entièrement assortie du sursis (cinq mois).
Trois autres, parmi lesquelles une auxiliaire de puériculture et un agent de sécurité du Conseil général, ont été condamnées à cinq mois de prison dont un mois ferme. L’agent de sécurité a affirmé avoir trouvé et ramassé la grenade et les munitions qu’il avait en sa possession lors de la manifestation.
Enfin un jardinier du Conseil général a écopé de six mois de prison dont un ferme pour violences en réunion, rébellion et outrage à agents.
Les troubles avaient éclaté avant-hier à Petite-Terre, une des deux îles de l’archipel de l’Océan indien, alors que le Conseil général devait décider le lendemain d’un relèvement du prix d’accès aux barges assurant la liaison avec Grande-Terre.
Affrontement avec des manifestants à Mayotte :
Le gendarme vouzinois hospitalisé à Paris
Son état de santé n’inspirait plus d’inquiétude, du moins en ce qui concerne son pronostic vital, mais sa hiérarchie a préféré que les soins nécessaires à la guérison de son importante blessure aux reins, provoquée par l’explosion à bout portant d’une grenade de désencerclement, soient prodigués par les équipes médicales de l’hôpital militaire du Val-de-Grâce, à Paris. Ce militaire de 27 ans devait atterrir hier soir, vers 22 heures, sur une piste de la base aérienne 107 de Villacoublay, à bord d’un Falcon 50 médicalisé.
Sur place, à Mayotte, alors que la ministre de l’Outre-mer est attendu ce week-end, le calme est revenu. Cinq personnes interpellées lors des affrontements ont été présentées hier en comparution immédiate. Elles étaient accusées de violences contre des agents de la force de l’ordre avec diverses circonstances aggravantes, dont celle de les avoir commises en réunion.
Selon le procureur, ces manifestants risquaient jusqu’à 7 ans de prison. «Il y avait deux cents personnes, pourquoi avoir attrapé ceux-là» s’est interrogé leur avocat, laissant entendre qu’ils avaient été pris au hasard.
Au terme du jugement, quatre d’entre eux ont été placés en détention sous mandat de dépôt : trois ont été condamnés à cinq mois de prison dont un ferme, et un autre à six mois dont un ferme. Le dernier a échappé à la prison ferme en se voyant condamner à 5 mois avec sursis. Trois mineurs étaient par ailleurs présentés devant le juge des enfants pour les mêmes faits.
Quatre peines de prison ferme ont été prononcées hier soir au tribunal de Mamoudzou au lendemain des violences contre les forces de l’ordre ayant émaillé des manifestations contre la vie chère en Petite-Terre, a-t-on appris aujourd’hui de source judiciaire.
Cinq personnes au total ont été jugées en comparution immédiate pour ces violences avec armes et en réunion n’ayant pas entraîné d’incapacité totale de travail. Parmi elles, une seule, un homme de 18 ans, a vu sa peine entièrement assortie du sursis (cinq mois).
Trois autres, parmi lesquelles une auxiliaire de puériculture et un agent de sécurité du Conseil général, ont été condamnées à cinq mois de prison dont un mois ferme. L’agent de sécurité a affirmé avoir trouvé et ramassé la grenade et les munitions qu’il avait en sa possession lors de la manifestation.
Enfin un jardinier du Conseil général a écopé de six mois de prison dont un ferme pour violences en réunion, rébellion et outrage à agents.
Les troubles avaient éclaté avant-hier à Petite-Terre, une des deux îles de l’archipel de l’Océan indien, alors que le Conseil général devait décider le lendemain d’un relèvement du prix d’accès aux barges assurant la liaison avec Grande-Terre.
Leur presse (AFP), 4 décembre 2009.
Affrontement avec des manifestants à Mayotte :
Le gendarme vouzinois hospitalisé à Paris
Le gendarme mobile vouzinois grièvement blessé à Mayotte lors d’un affrontement avec un groupe de manifestants (nos éditions de mercredi 2 et jeudi 3) a finalement été rapatrié en métropole, hier.
Son état de santé n’inspirait plus d’inquiétude, du moins en ce qui concerne son pronostic vital, mais sa hiérarchie a préféré que les soins nécessaires à la guérison de son importante blessure aux reins, provoquée par l’explosion à bout portant d’une grenade de désencerclement, soient prodigués par les équipes médicales de l’hôpital militaire du Val-de-Grâce, à Paris. Ce militaire de 27 ans devait atterrir hier soir, vers 22 heures, sur une piste de la base aérienne 107 de Villacoublay, à bord d’un Falcon 50 médicalisé.
Sur place, à Mayotte, alors que la ministre de l’Outre-mer est attendu ce week-end, le calme est revenu. Cinq personnes interpellées lors des affrontements ont été présentées hier en comparution immédiate. Elles étaient accusées de violences contre des agents de la force de l’ordre avec diverses circonstances aggravantes, dont celle de les avoir commises en réunion.
Selon le procureur, ces manifestants risquaient jusqu’à 7 ans de prison. «Il y avait deux cents personnes, pourquoi avoir attrapé ceux-là» s’est interrogé leur avocat, laissant entendre qu’ils avaient été pris au hasard.
Au terme du jugement, quatre d’entre eux ont été placés en détention sous mandat de dépôt : trois ont été condamnés à cinq mois de prison dont un ferme, et un autre à six mois dont un ferme. Le dernier a échappé à la prison ferme en se voyant condamner à 5 mois avec sursis. Trois mineurs étaient par ailleurs présentés devant le juge des enfants pour les mêmes faits.
Leur presse (L’Union), 5 décembre.