La solidarité avec les sans-papiers n'est pas un crime !
La crise économique mondiale aidant, la répression contre les militant-e-s révolutionnaires et les travailleur-se-s s’accentue. Compte tenu de l’importance des luttes solidaires avec ceux et celles que l’État nomme des «étranger-es» et de l’infâme enjeu électoral, il est évident que la répression s’accroît au fur et à mesure que les migrant-e-s perdent leurs droits. Cette solidarité avec tou-te-s les damné-e-s de la terre n’est pourtant pas un crime.
Aussi la plainte d’Hortefeux pour diffamation publique au nom de trois préfectures (Guyane, Ille-et-Vilaine et Indre-et-Loire) contre quatre militant-e-s de Tours qui doivent comparaître jeudi 16 septembre n’est pas une surprise et se place dans une répression d’ensemble : Indymédia Grenoble, Le Jura libertaire ou encore le Berry Ripou (procès le 17 septembre à Bourges).
Par conséquent, la CGA réaffirme sa solidarité avec tou-te-s les migrant-e-s qui souhaitent vivre en France ou simplement la traverser ainsi qu’avec tout-e-s les militant-e-s qui les soutiennent dans leurs luttes.
Coordination des Groupes Anarchistes, 14 septembre 2010.