La police travaille à Lille
Environ cent cinquante personnes ont manifesté, hier après-midi à Lille, entre la porte des Postes et la rue Solférino.
Le cortège a démarré peu après 15 heures, à l’invitation des anarchistes, en «solidarité avec les victimes de la répression d’État». Il était question de «libertés bafouées», mais on a aussi (re)parlé de l’affaire de la Maison flamande à Lambersart, où, lors de la manifestation du 23 mai, vingt-deux personnes avaient été interpellées.

Leur presse (La Voix du Nord), 11 octobre 2009.

La déconcertante leçon des «antifascistes»
Hier après midi, près de 150 personnes ont défilé dans les rues du quartier de Wazemmes, à Lille, sous étroite surveillance policière. Se définissant comme militants «antifascistes», ils manifestaient contre la répression policière.
Rendez-vous avait été donné hier après-midi, à 14h30, porte des Postes à Lille, pour manifester en «solidarité avec les victimes de l’État, à Lille et ailleurs». Près de 150 militants, munis de drapeaux rouges ou noirs ont répondu à cet appel. Après avoir compté ses forces, le cortège a fait route vers le centre par la rue des Postes.

Les esprits se sont cependant échauffés vers 16 heures, place de la Nouvelle aventure, tout près des Halles de Wazemmes, où le cortège devait se disloquer. En quelques secondes, la tension est montée. Alors que d’un côté, des manifestants tentaient de poursuivre leur chemin, de l’autre surgissaient des policiers en civil. Une jeune militante a été blessée au cuir chevelu, à cause d’un coup de matraque. Elle a été prise en charge par les sapeurs-pompiers de Lille.
Ceux-ci, bien que portant un uniforme, ont été acclamés lorsqu’ils sont repartis pour la conduire à l’hôpital.
Leur presse (Nord Éclair), 11 octobre.
