La police travaille à Copenhague
Plus de 200 manifestants sont actuellement retenus et arrêtés par la police danoise du côté de l’Ambassade américaine. La manifestation fait partie de la journée d’action «Hit the Production». Sans justification, la police a violemment chargé la foule et commencé les arrestations, obligeant les manifestants à s’asseoir menottés sur le bitume.
La scène semble être la répétition à l’identique des violations des Droits de l’Homme d’hier.
Ed Thompson, un activiste de la justice climatique anglais, est sur place : «Je suis venu ici pour montrer que les négociations des Nations-Unies ne me représentent pas, que les grandes entreprises et les gouvernements des pays riches ne peuvent régler les problèmes du changement climatique, que nous allons tous devoir s’impliquer pour échapper à la catastrophe climatique — et la police répond avec du gaz lacrymogène, des matraques et des arrestations arbitraires massives.»
À 13h40, 50 activistes climatiques étaient arrêtés, et des témoignages rapportent que des lacrymogènes et des matraques ont été utilisés sur les manifestants comme sur les journalistes. Un journaliste du groupe de presse danois Ekstra Bladet a été signalé comme arrêté.
Climate Justice Action – media team, 13 décembre 2009 - 14h15.













Climat : à Copenhague, la police danoise montre ses muscles
«C’est comme un match de football, nous écartons les hooligans pour ne pas troubler la fête des autres spectateurs», explique sans détours à l’AFP Henrik Jakobsen, porte-parole de la police. »Ceux qui sont au milieu de la mêlée doivent savoir qu’ils courent le risque d’être arrêtés.»
Les forces de l’ordre revendiquent cette approche musclée, qui a indigné nombre de militants danois et étrangers, en rappelant qu’une nouvelle loi, adoptée avant la conférence sur le climat, permet de procéder à des arrestations préventives avec une garde à vue pouvant aller jusqu’à 12 heures.
Elle entend en particulier mener une lutte sans merci contre les «Blacks Blocs», groupuscules ultra-violents qui s’étaient notamment illustrés au sommet de l’OTAN à Strasbourg, dans l’est de la France, en avril.
Le Parlement danois a voté une enveloppe spéciale de 620 millions de couronnes (83 M EUR ) à la police pour l’événement, qui constitue «la plus lourde tâche que la police ait jamais eu à assumer dans son histoire contemporaine», selon les termes de l’un de ses cadres.
Ceux qui ont pris part à la marche étaient «informés» de ce dispositif, souligne M. Jakobsen, rappelant que les ONG avaient reçu un prospectus en cinq langues (danois, anglais, allemand, français et espagnol) décrivant les règles en vigueur au Danemark.
Les militants de Climate Justice Action (CJA), dont une manifestation visant à bloquer le port de Copenhague (en protestation contre les transports maritimes pollueurs) a été dispersée dimanche, jugent les négociations inefficaces et réclamant des mesures plus radicales.
Appelant à la «désobéissance civile (…) pour faire entendre la voix du peuple» aux chefs d’État et de gouvernement, ils ont déjà annoncé qu’ils entendaient notamment perturber la séance plénière du sommet de Copenhague de mercredi, tout en assurant vouloir agir pacifiquement.
Samedi, les policiers danois, présent massivement le long du parcours de la la manifestation, sont intervenus très rapidement dès les premiers jets de pavé, de bouteilles et de pétards, par un petit groupe de manifestants en fin de cortège. Ils ont pris en tenaille des centaines de manifestants, arrêtés, menottés et assis pendant des heures sur la chaussée froide avant de les transporter vers un centre de détention spécial, près de Copenhague.
Au total, 968 personnes de 26 pays ont été arrêtées, dont la quasi totalité a été relâchée dans la nuit de samedi à dimanche. Seules quatre personnes (deux Danois, un Français et un Allemand) ont été inculpées de violences contre les policiers et devaient comparaître dans la journée devant un juge qui doit se prononcer sur leur éventuel placement en détention.
«C’est complètement inacceptable qu’on arrête en masse plus de 900 personnes au hasard avant qu’elles n’aient fait quoi que ce soit, et qu’on les laisse pendant des heures sur le sol dans le froid pour les placer ensuite dans des cellules en forme de cages» a indiqué à l’AFP Anne William de la coalition Justice Climate Action (CJA).
Jugeant la réaction policière «complètement disproportionnée, injuste et arbitraire», elle a estimé que ses méthodes visaient à «criminaliser le mouvement pour la justice climatique».
Ole Tarp, militant climatique danois, présent à la manifestation de samedi, a rejeté la faute sur les parlementaires danois. «Cette loi fait de nous tous des voyous», a-t-il indiqué sur la chaîne TV2 News, envisageant, à l’instar d’autres citoyens, d’engager un recours contre des méthodes policières qui «violent nos droits constitutionnels».
Copenhague : manifestation dispersée
«Des masques à gaz et autres objets illégaux» ont été saisis dans une camionnette du cortège de la manifestation, a-t-il précisé.
Les manifestants ont été emmenés vers un centre spécial établi par la police près de Copenhague, où ils peuvent être maintenus en détention jusqu’à 12 heures.
La manifestation, à l’appel de la coalition Climate Action Justice, rassemblait plusieurs centaines de personnes, dont plusieurs avaient été arrêtées samedi lors d’une grande marche pour réclamer un accord ambitieux contre le réchauffement climatique, puis relâchées dans la nuit.
D’importantes forces de l’ordre ont stoppé les manifestants face à la gare d’Oesterport, à 500 mètres du siège du plus grand groupe maritime danois A.P. Moeller-Maersk, situé sur le port de Copenhague, a constaté un journaliste de l’AFP.
Sous le slogan «Hit the production», les manifestants, dont certains étaient cagoulés, entendaient bloquer une partie du port de Copenhague.
Avec près d’un millier d’arrestations lors de la grande manifestation de samedi, la police danoise a fait une démonstration de force avant l’arrivée des chefs d’État au sommet mondial sur le climat à Copenhague.
«C’est comme un match de football, nous écartons les hooligans pour ne pas troubler la fête des autres spectateurs», explique sans détours à l’AFP Henrik Jakobsen, porte-parole de la police. »Ceux qui sont au milieu de la mêlée doivent savoir qu’ils courent le risque d’être arrêtés.»
Les forces de l’ordre revendiquent cette approche musclée, qui a indigné nombre de militants danois et étrangers, en rappelant qu’une nouvelle loi, adoptée avant la conférence sur le climat, permet de procéder à des arrestations préventives avec une garde à vue pouvant aller jusqu’à 12 heures.
Elle entend en particulier mener une lutte sans merci contre les «Blacks Blocs», groupuscules ultra-violents qui s’étaient notamment illustrés au sommet de l’OTAN à Strasbourg, dans l’est de la France, en avril.
Le Parlement danois a voté une enveloppe spéciale de 620 millions de couronnes (83 M EUR ) à la police pour l’événement, qui constitue «la plus lourde tâche que la police ait jamais eu à assumer dans son histoire contemporaine», selon les termes de l’un de ses cadres.
Ceux qui ont pris part à la marche étaient «informés» de ce dispositif, souligne M. Jakobsen, rappelant que les ONG avaient reçu un prospectus en cinq langues (danois, anglais, allemand, français et espagnol) décrivant les règles en vigueur au Danemark.
Les militants de Climate Justice Action (CJA), dont une manifestation visant à bloquer le port de Copenhague (en protestation contre les transports maritimes pollueurs) a été dispersée dimanche, jugent les négociations inefficaces et réclamant des mesures plus radicales.
Appelant à la «désobéissance civile (…) pour faire entendre la voix du peuple» aux chefs d’État et de gouvernement, ils ont déjà annoncé qu’ils entendaient notamment perturber la séance plénière du sommet de Copenhague de mercredi, tout en assurant vouloir agir pacifiquement.
Samedi, les policiers danois, présent massivement le long du parcours de la la manifestation, sont intervenus très rapidement dès les premiers jets de pavé, de bouteilles et de pétards, par un petit groupe de manifestants en fin de cortège. Ils ont pris en tenaille des centaines de manifestants, arrêtés, menottés et assis pendant des heures sur la chaussée froide avant de les transporter vers un centre de détention spécial, près de Copenhague.
Au total, 968 personnes de 26 pays ont été arrêtées, dont la quasi totalité a été relâchée dans la nuit de samedi à dimanche. Seules quatre personnes (deux Danois, un Français et un Allemand) ont été inculpées de violences contre les policiers et devaient comparaître dans la journée devant un juge qui doit se prononcer sur leur éventuel placement en détention.
«C’est complètement inacceptable qu’on arrête en masse plus de 900 personnes au hasard avant qu’elles n’aient fait quoi que ce soit, et qu’on les laisse pendant des heures sur le sol dans le froid pour les placer ensuite dans des cellules en forme de cages» a indiqué à l’AFP Anne William de la coalition Justice Climate Action (CJA).
Jugeant la réaction policière «complètement disproportionnée, injuste et arbitraire», elle a estimé que ses méthodes visaient à «criminaliser le mouvement pour la justice climatique».
Ole Tarp, militant climatique danois, présent à la manifestation de samedi, a rejeté la faute sur les parlementaires danois. «Cette loi fait de nous tous des voyous», a-t-il indiqué sur la chaîne TV2 News, envisageant, à l’instar d’autres citoyens, d’engager un recours contre des méthodes policières qui «violent nos droits constitutionnels».
Leur presse (AFP) 13 décembre - 14h59.
Copenhague : manifestation dispersée
La police danoise a dispersé dimanche une manifestation rythmée par des slogans anti-capitalistes dans le centre de Copenhague, et interpellé environ 200 personnes, a indiqué un porte-parole. «Environ 200 manifestants ont été interpellés», a annoncé un porte-parole de la police à l’AFP.
«Des masques à gaz et autres objets illégaux» ont été saisis dans une camionnette du cortège de la manifestation, a-t-il précisé.
Les manifestants ont été emmenés vers un centre spécial établi par la police près de Copenhague, où ils peuvent être maintenus en détention jusqu’à 12 heures.
La manifestation, à l’appel de la coalition Climate Action Justice, rassemblait plusieurs centaines de personnes, dont plusieurs avaient été arrêtées samedi lors d’une grande marche pour réclamer un accord ambitieux contre le réchauffement climatique, puis relâchées dans la nuit.
D’importantes forces de l’ordre ont stoppé les manifestants face à la gare d’Oesterport, à 500 mètres du siège du plus grand groupe maritime danois A.P. Moeller-Maersk, situé sur le port de Copenhague, a constaté un journaliste de l’AFP.
Sous le slogan «Hit the production», les manifestants, dont certains étaient cagoulés, entendaient bloquer une partie du port de Copenhague.
Leur presse (AFP) 13 décembre - 15h10.