Permanences UMP fermées pour cause d'insalubrité sociale

Publié le par la Rédaction

 

Besançon, 22 octobre : Vers midi, 150 salarié(e)s ont, à l’appel de l’intersyndicale CGT, CFDT, FSU, FO et SUD, muré le local de l’UMP fermé «pour cause d’insalubrité sociale».

 

 

 

 

CGT ADDSEA, 22 octobre 2010.

 

 

Besançon : Les locaux de l'UMP murés pour «insalubrité sociale»

 

Aux cris de «Y en a assez de l'UMP», cent cinquante personnes se sont retrouvées aujourd'hui à midi devant les locaux de la fédération départementale UMP du Doubs situés place Victor Hugo dans le cœur historique de Besançon. Banderoles CGT, CFDT, Sud, et  FO déployées, les manifestants ont conspué durant une heure le parti gouvernemental tandis qu'un petit groupe d'entre-eux montait un mur en parpaings barrant l'entrée des locaux. Dans la foulée, des affichettes indiquant «Local fermé pour insalubrité sociale» étaient collées sur les vitres.

 

 

La manifestation battait son plein quand arrivait Michel Vienet, secrétaire départemental de la fédération UMP qui, aussitôt, était cerné et entouré. Ce dernier tentait de parler de la réforme des retraites mais très vite, les échanges verbaux dérivaient sous la pression de jeunes manifestants dont des lycéens qui,  pêle-mêle, lui balançaient «les Roms, le racisme d'État». Gardant son calme en la circonstance, le responsable politique essayait de répondre. En vain. Craignant sans doute un dérapage, des syndicalistes CGT fendaient le groupe entourant le secrétaire UMP et lui frayaient un chemin.

 

 

«J'ignorais qu'il y avait cette manifestation, je viens au local chaque jour pour lire mes mails et y répondre», confiait ensuite Michel Vienet. Ce dernier devait aller porter plainte au commissariat de police, les deux serrures de la porte des locaux ayant été «bousillées», selon son terme par le ciment jeté sur les parpaings. Des militants UMP sont venus plus tard démonter le mur.

 

Les mêmes manifestants devaient aller l'après-midi se poster au péage de l'A39 d'École-Valentin, pour laisser passer gratuitement les automobilistes quittant l'autoroute et gagnant Besançon.

 

 

Leur presse (Est Républicain), 22 octobre.

 

 

Deux permanences UMP «murées»

 

La permanence du sénateur de la Meuse et président du groupe UMP du Sénat, Gérard Longuet, à Bar-le-Duc, et celle de la fédération départementale UMP du Doubs, à Besançon, ont été «murées» vendredi par des opposants à la réforme sur les retraites.

 

À Bar-le-Duc, un groupe emmené par des syndicalistes a édifié sommairement un mur en parpaings devant la porte de la permanence de Gérard  Longuet, comme le montre une vidéo réalisée par «UNSA55». L'action a été menée quelques heures avant l'adoption par le Sénat de la réforme. «En France, aujourd'hui, il est plus facile de se faire entendre par un mur, que par le Président de la République. Dont acte…», dit le générique de la vidéo.

 

À Besançon, les manifestants, dont des syndicalistes (CGT, CFDT, FO, Sud) et des lycéens, ont collé des étiquettes disant : «local fermé pour insalubrité sociale».

 

Le secrétaire départemental de la fédération UMP du Doubs, Michel Vienet, a porté plainte vendredi soir auprès du commissariat de police de Besançon «pour les dégradations de la porte d'entrée et de la serrure, causées par le ciment, et pour les insultes qui ont été proférées par les lycéens contre l'UMP et contre le président de la République Nicolas Sarkozy», a-t-il déclaré à l'AFP.

 

Les permanences de deux organisations patronales, le Medef et la CGPME, avaient été murées à Metz il y a une dizaine de jours.

 

Leur presse (20 Minutes), 22 octobre.

 

 

Paris : Des manifestants tentent de murer le siège de l'UMP

 

Quelque 300 personnes, arborant des drapeaux Sud Rail, CGT, FO et UNSA, ont tenté, en vain, de murer le siège de l'UMP, à Paris.

 

Les manifestants s'étaient donné rendez vous à la gare Saint-Lazare, ce matin, avant de se rendre en cortège vers le siège de l'UMP, principal parti de la majorité présidentielle. Ils ont été bloqués à une centaine de mètres de leur but, rue de la Boétie, par un cordon des forces de l'ordre.

 

 

Après une demi-heure de face à face sans incident, le cortège, encadré par une camionnette sono et une camionnette transportant les parpaings, a repris sa route avant de se disperser.

 

Les manifestants ont expliqué qu'ils voulaient "bloquer symboliquement l'entrée de l'UMP". "Aujourd'hui, on est face à un mur, le gouvernement, donc l'UMP. (…) On manifeste joyeusement, pour montrer qu'aujourd'hui, il y a du mécontentement, de la colère. Elle grandit et on n'est pas prêt d'arrêter."

 

Hier, déjà, à Lille, des manifestants s'étaient donné rendez-vous devant le siège de l'UMP du Nord pour une opération similaire, comme en témoigne ce reportage de nos confrères de Grand Lille TV :


 

Leur presse (Le Dauphiné libéré), 21 octobre.

 


Publié dans Colère ouvrière

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T
<br /> <br /> Voilà une initiative qui va faire boule de neige<br /> <br /> <br /> <br />
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