Gouines et pédés boycottent Israël

Action contre la séance «Tel Aviv, le paradoxe» du Festival de films gays lesbiens trans & +++ de Paris, «ChériEs-Chéris»
Eh… CHÉRI ?!?!? CHÉRIE ?!?!?
Rappel des faits
Un festival de films «Tel-Aviv, le paradoxe» organisé au Forum des Images à Paris avec le soutien des institutions israéliennes est boycotté :
— Par huit cinéastes palestiniens et israéliens, qui ont publiquement demandé et obtenu le retrait de leurs films de la programmation de ce festival (cf. exemple de prise de position d’un cinéaste) ;
— Par une des conférencières prévues — Michèle Sibony de l’Union juive française pour la Paix.
Ce boycott a aussi été appelé par le collectif parisien de la campagne BDS (non pas bdsm… ça change !) — «Boycott, Désinvestissement, Sanctions contre l’État d’Israël» — campagne internationale lancée par plus de 170 organisations de la société civile palestinienne.
Ce festival «Tel-Aviv, le paradoxe» est dénoncé à juste titre comme un outil de légitimation par la culture de la politique sioniste et colonialiste de l’État d’Israël.
Le festival LGBT «Chéries-Chéris» en s’y associant ne fait pas quelque chose de neutre — et offre un double cautionnement : à la fois en relayant l’idée d’une «politique culturelle démocratique à Tel-Aviv» mais aussi en apportant une caution «gay».
Après les «droits des femmes», les «droits des homosexuel-les» ne doivent pas devenir une nouvelle arme de légitimation des politiques de dominations, que ce soit au niveau international ou national (cf. la campagne médiatique récente autour de l’homophobie qui n’existerait plus qu’en banlieue). Ou comment des logiques de pseudo féminisme ou de pseudo défense des droits de l’Homme et maintenant des «droits des Homosexuels» deviennent des outils pour définir le «eux» barbares, de Palestine ou de banlieues, et le «nous» civilisés, de Tel-Aviv ou de Paris.
Boycott, désinvestissement et sanctions pour Israël !
Vive la Résistance du peuple palestinien !
Des gouines et des pédés
Tract distribué le 21 novembre 2009.