Dictature ou démocratie, c'est toujours le capitalisme qui s'engraisse

Publié le par la Rédaction

 

 

Dans la nuit du 24 au 25 février, une banderole de 16 mètres a été déployée boulevard saintMartin (10e) à Paris.
Solidarité avec les insurgés du Maghreb et d’ailleurs !
Indymedia Paris, 28 février 2011.

 

 


Publié dans Internationalisme

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B
<br /> Divers articles de Bordiga dans lesquels il expose son analyse du fascisme que l’on peut résumer dans les points suivants :   1. Le fascisme défend l’Etat démocratique contre un prolétariat<br /> révolutionnaire qui veut le détruire   2. Depuis la Grande Guerre, le respect des droits et libertés démocratiques, qui constitue le fondement de l’idéologie libérale, est entré en<br /> contradiction avec la défense des intérêts du capital de la part de l’Etat.   3. Cette contradiction conduit la bourgeoisie à renoncer à sa propre idéologie libérale et dévoile le caractère<br /> répressif de l’Etat qui consiste à défendre les intérêts de classe de la bourgeoisie par TOUS LES MOYENS, y compris ceux qui supposent l’abolition des droits et libertés démocratiques.   4. La<br /> démocratie et le fascisme ne s’opposent pas mais des complètent, que ce soit de façon alternative ou à l’unisson.   5. LE DEDOUBLEMENT POLITIQUE de la bourgeoisie, face à la menace<br /> révolutionnaire du prolétariat, sous ses deux aspects de violence fasciste et de démocratie parlementaire, convergent en une stratégie commune de la bourgeoisie en défense de ses intérêts<br /> historiques de classe.   6. La fonction de la social démocratie est de dévoyer les luttes du prolétariat de leur objectif révolutionnaire pour les entraîner vers la défense de la démocratie<br /> bourgeoise.   7. Le fascisme n’a pas de programme. Sa fonction est de réprimer le prolétariat à la place de l’Etat, qui parvient, de cette façon, à conserver l’illusion démocratique parmi les<br /> masses.   8. Le fascisme n’est pas le produit des couches réactionnaires de la bourgeoisie, ni le produit d’un système féodal, mais au contraire, il est le produit d’un capitalisme industriel<br /> avancé qui, face à la menace révolutionnaire, passe à l’offensive.   9. L’anti-fascisme est la conséquence la plus grave du fascisme. Il substitue à l’ALTERNATIVE révolutionnaire CAPITALISME<br /> /COMMUNISME l’option (toujours bourgeoise) DEMOCRATIE /FASCISME.   10. Bordiga affirme la continuité essentielle entre démocratie et fascisme, de la même manière qu’il existe une continuité de<br /> base entre libéralisme et démocratie. Les méthodes social démocrates et fasciste, au lieu d’alterner au gouvernement, tendent à fusionner.<br /> <br /> <br />
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