Fac de Lettres bloquée à Besançon - 10 novembre

Publié le par la Rédaction

Lutte à la fac des Lettres de Besançon

 

 

Aujourd’hui, mardi 9 novembre, les étudiant(e)s de la faculté des Lettres de Besançon ont voté le blocage de la fac pour le 10 novembre dans le cadre de la lutte interprofessionnelle contre la loi Sarkozy de casse des retraites.


 

 

 

Grève générale, 9 novembre 2010.

 

 

 

 

La faculté de lettres de Besançon bloquée

 

À la suite d'un vote intervenu mardi en faveur d'un blocage, des étudiants empêchaient ce mercredi matin le déroulement des cours à la fac de lettres de Besançon. Une assemblée générale doit avoir lieu à La Bouloie ce midi.

 

 

La plupart des salles de la fac de lettres étaient barricadées ce matin. Là où il y avait des cours, les étudiants grévistes ont invité les étudiants à quitter les lieux en les informant de la tenue d'une nouvelle AG le lundi 15 novembre à 10h.

 

«Le mouvement n'est pas terminé», estiment les étudiants auxquels un professeur délogé a demandé où ils étaient samedi dernier lors de la manifestation à laquelle lui avait participé… «Vous n'allez pas me donner des leçons, ça fait 30 ans que je me bats, mais aujourd'hui ce n'est pas une bonne chose de continuer car le rapport de force n'est plus là», a expliqué le prof. Les occupants lui ont rétorqué que «pour une fois, ce sont les étudiants qui font la leçon».

 

 

C'est par 105 voix contre 79 que le blocage de la fac a été voté jusqu'à lundi.

 

L'UNEF, principal syndicat étudiant, n'a pas participé au scrutin estimant que l'AG n'était pas représentative.

 

Leur presse (macommune.info), 10 novembre.

 

 

 

 

Une AG vote le blocage de la fac de Lettres

 

Une assemblée générale a voté aujourd'hui, par 105 voix pour et 79 contre, le blocage de la faculté des Lettres de Besançon à partir de ce matin. Depuis plusieurs semaines, des «AG citoyennes» réunissent régulièrement plusieurs dizaines de personnes à l’amphithéâtre Donzelot. Parmi elles, des étudiants se revendiquant d’une «coordination» d’orientation autonome libertaire, ainsi que des enseignants syndiqués à SUD Éducation et salariés d’autres secteurs.

 

Représenté, l’UNEF, principal syndicat étudiant, s’est abstenu au motif que cette assemblée générale était trop peu nombreuse pour être considérée représentative.

 

Leur presse (L’Est Républicain), 9 novembre.

 


Publié dans Colère ouvrière

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