Blocage d'un dépôt de carburant à Guéret - 4 novembre
Blocage d'un dépôt pétrolier par une trentaine d'«Insoumis du plateau de Millevaches»
Une trentaine de manifestants, la plupart jeunes, bloquent depuis 6 heures ce matin le dépôt pétrolier du groupe Picoty sur la zone industrielle de Guéret (Creuse).
Les deux accès au site ont été cadenassés et de grandes bâches noires sur lesquelles on peut lire des slogans tels que «Bloquons l'économie» recouvrent les grilles adjacentes.
Une «initiative populaire»
Les manifestants, qui se revendiquent comme des citoyens du plateau de Millevaches, de Creuse ou de Corrèze, présentent leur action comme une «initiative populaire» visant à démontrer que le mouvement de protestation contre la réforme des retraites n'est pas terminé. Certains d'entre eux ne cachent pas qu'ils ont également participé au blocage du dépôt pétrolier de Brive la semaine dernière.
Plusieurs responsables syndicaux guérétois, de la CGT et de la FSU notamment, sont venus leur rendre viste dans la matinée, sans pour autant appeler leurs troupes en renfort.
À la préfecture, on indique que l'on suit la situation avec attention en précisant que le blocage ne pourra pas durer indéfiniment compte tenu de l'importance stratégique et économique du site et pour des raisons de sécurité. On s'attend donc à l'arrivée de forces de l'ordre dans les heures qui suivent, les jeunes manifestants ayant d'ores et déjà indiqué qu'il ne s'opposeront pas à elles par la violence.
Leur presse (Le Populaire), 4 novembre 2010.
Blocage d'un dépôt de carburant à Guéret
Une quarantaine de manifestants bloquaient jeudi depuis 6H30 un dépôt pétrolier à Guéret pour dénoncer la réforme des retraites, a-t-on appris auprès des manifestants et de la préfecture.
Les manifestants réunis en un collectif de citoyens se sont rassemblés à l'entrée du dépôt Picoty du réseau Avia, avec l'intention d'y rester pour la journée, a indiqué à l'AFP un représentant des protestataires.
Aucun camion ne s'était présenté à l'entrée du dépôt peu avant 9H00, selon la préfecture qui n'a déploré aucun incident. Elle s'est dite «ouverte à la discussion» tout en soulignant que «juridiquement il s'agit d'un attroupement non déclaré sur la voie publique».
Leur presse (AFP), 4 novembre.