Assez d'acharnement ! Assez de manipulations ! Libérez Jean-Marc Rouillan !
Le 16 février, le tribunal d'application des peines de Paris a jugé recevable la demande de Jean-Marc Rouillan, en lui accordant (pour la deuxième fois depuis 2007) un aménagement de peine, première étape d'une libération conditionnelle.
Le parquet a immédiatement fait appel de cette décision : Jean-Marc Rouillan ne pourra donc quitter la prison de Muret le 7 mars et devra encore attendre la décision de la chambre d’appel.
Cet acharnement judiciaire à l’encontre de Jean-Marc Rouillan prend depuis quelques jours une dimension nouvelle et dangereuse, avec l’apparition fortement médiatisée d’une lettre menaçant la police, prétendument signée par Action directe.
Il s’agit là de toute évidence d’un faux, dans le but d’orchestrer une campagne de presse sur la «réactivation d’Action directe», afin de peser sur la décision prochaine de la chambre d’appel. N’oublions pas la machination médiatique qui avait conduit en 2008 à la révocation de la semi-liberté de Jean-Marc Rouillan.
L’audience qui décidera si Georges Cipriani peut enfin obtenir une liberté conditionnelle, après un an de semi-liberté, se déroulera quant à elle le 10 mars.
Dénonçons la manipulation de l’opinion publique, à la veille de décisions judiciaires cruciales pour Jean-Marc Rouillan et Georges Cipriani.
Comme chaque mois, mais particulièrement en ce moment critique, exigeons la libération de nos camarades lors du
RASSEMBLEMENT
jeudi 3 mars, de 18h à 19h
en face de la direction de l’Administration pénitentiaire
carrefour rue de la Verrerie - rue du Renard
(Paris 4e - Métro L1/L11 : Hôtel-de-Ville)
Le collectif «Ne laissons pas faire !», 28 février 2011.
Jean-Marc Rouillan : Encore et toujours l’acharnement de l’État !
Le 16 février, le tribunal d’application des peines de Paris a jugé recevable la demande de Jean-Marc Rouillan, en lui accordant un aménagement de peine à partir du 7 mars prochain, première étape d’une libération conditionnelle.
Il fallait bien entendu s’attendre à l’acharnement qui ne s’est jamais démenti du parquet, lequel a fait immédiatement appel de cette décision, comme lors de la première procédure en 2007 et pour chacun des autres militants d’Action directe, Nathalie Ménigon — aujourd’hui en liberté conditionnelle — et Georges Cipriani, actuellement en semi-liberté.
C’est donc toute la rigueur de la justice bourgeoise que doit continuer à affronter Jean-Marc Rouillan, emprisonné depuis 1987, alors que le vernis de l’État se craquelle de plus en plus et que des ministres utilisent opportunément leur charge pour servir leurs intérêts privés, donnant une image de l’affairisme effréné au poste de commande !
L’audience qui décidera si Georges Cipriani peut enfin obtenir une liberté conditionnelle serait programmée dans moins d’un mois, le 10 mars. Nous sommes convaincus que, dans le même temps, la chambre d’appel ne pourra que confirmer le jugement en première instance pour Jean-Marc Rouillan et que notre camarade sortira rapidement de la prison de Muret.
Le collectif «Ne laissons pas faire !», 17 février.