Rafle policière à l'université de Caen
Une plainte a été déposée par la Présidence pour effraction contre X. Deux personnes, qui n’ont subi qu’un test d’alcoolémie, sont resorties vers 10h30.
UniCaen Off, 8 mai 2009.
Université de Caen :
19 bloqueurs évacués et interpellés
La présidence de l’université de Caen a alerté la police ce matin, pour faire évacuer les locaux, occupés depuis deux semaines.
La présidence a [dénoncé] des tentatives, par certains occupants du bâtiment science, de s’introduire dans une arrière-salle de laboratoire, où sont entreposés des produits chimiques dangereux.
«J’ai appelé la police ce matin à cause d’une intrusion des occupants dans un laboratoire», déclare Josette Travert, la présidente. «Une armoire à produits a été ouverte, des tiroirs fouillés. Nous avons constaté des dégradations assez importantes, notamment des grafitis sur les murs et des inscriptions à la peinture», ajoute-t-elle.

Selon la présidente, qui était présente lors de l’intervention, «tout s’est déroulé dans le plus grand calme, il n’y a eu aucune violence, les personnes n’ont opposé aucune forme de résistance ni physique, ni verbale».
Dix-neuf étudiants et marginaux extérieurs à la fac ont été interpellés vers 6 heures. Ils ont été placés garde à vue ou en salles de dégrisement. La présidence de l’université a porté plainte «au motif d’intrusion dans le laboratoire et de dégradations».
L’activité de l’université de Caen est perturbée depuis environ trois mois dans le cadre de la contestation nationale des étudiants et enseignants-chercheurs contre les réformes du gouvernement du système universitaire.
Depuis deux semaines, trois bâtiments étaient occupés, dont un a été libéré jeudi par les bloqueurs. Des affrontements ont aussi opposés les forces de l’ordre et les étudiants mardi, à l’occasion d’une manifestation.
Leur presse (Ouest-France), 8 mai.
«(…) 21 personnes ont été interpellées. (…) Depuis deux semaines, trois bâtiments étaient occupés, dont un a été libéré jeudi par les bloqueurs et les deux autres vendredi matin par les forces de l’ordre.»
Leur presse (Le Parisien), 8 mai.