Ploum ploum tralala au Chili

contre la mairie de Pudahuel et Telefonica
Mardi 7 avril, vers 1H30 du matin, la détonation d’un engin explosif s’est produite dans la Municipalité de Pudahuel où se trouve également un bureau de l’entreprise Telefonica, détruisant sept baies vitrées et occasionnant de nombreux dégats aux murs. On suppose que l’engin était composé de poudre noire dans un contenant métallique. Ce matin vers 11H, deux alertes à la bombe à la Municipalitéde Conchali et au Mall Plaza Vespucio dans la commune La Florida, ont obligé des agents du GOPE à se déplacer aux deux endroits.
Revendication de l’attaque à la bombe contre la municipalité de Pudahuel :
Pour Jhonny nous avons mis le feu à la poudre vengeresse
Aujourd’hui, nous avons à nouveau frappé au nez et à la barbe des puissants, cette fois pour maintenir vivante la mémoire du compagnon Cariqueo, mort dans la tempête de la guerre sociale. Un an est passé depuis leur tentative d’éteindre la flamme de la révolte en envoyant à la fosse commune l’un des nôtres. Mais nous nous sommes ri d’eux, car nous restons là, solides et indivisibles. Nous ne nous sommes pas rendus et nous continuons à propager l’esprit insurrectionnel qui embrasse la lutte pour la vie et rejette tout type d’exploitation et d’autorité.
L’objectif de notre attaque n’est ni hasardeux, ni fortuit, mais au contraire concerté, planifié et il s’inscrit dans un plan de vengeance. En effet, nous voyons dans la Municipalité de Pudahuel un exécutant de plus de la sainte inquisition démocratique.
Les policiers, les gouvernants et ceux qui n’ont rien dit ni fait contre, en s’abritant derrière l’odeur fétide du citoyen putréfié, sont les assassins de Jhonny. Voici l’unique vérité et contre elle rien ne nous arrêtera.
Nous savions qu’ils nous attendaient depuis quelques jours, mais nous avons compris que les coups donnés à des dates symboliques sont des réponses facilement assimilables par le capital. C’est le terrain de nos ennemis, quand ils attendent que nous sortions de nos repaires et que nous leur facilitions la tâche. Notre manière d’agir a donc été plus intelligente que la leur. Nous avons l’avantage de la surprise et les exploiteurs n’ont qu’à se résigner face aux mouvements inattendus venant des cloaques pour semer la terreur dans leur société.
Nous sommes mûs par notre conscience au point de risquer le tout pour le tout et nous avons décider d’emprunter ce sentier dangereux, quelles qu’en soient les conséquences. La peur ne nous paralyse pas, au contraire elle nous pousse à être plus prudents et plus sûrs dans nos attaques. Mettre en échec la tranquillité sociale quotidienne n’est pas compliqué. Il suffit de faire le lien avec quelques émotions et de les utiliser en notre faveur. Se lancer dans le monde des actions est une jouissance. Accompagne-nous en formant ton groupe d’attaque ou de manière individuelle avec le plaisir et les conséquences à assumer que nous apporte le soulèvement contre l’État et le Capital.
«S’il nous faut nous noyer, que ce ne soit pas dans un verre d’eau, mais plutôt en nous jetant dans les eaux sauvages de l’océan.»
Traduit de l’espagnol.
Cette semaine, 18 avril 2009.