Éducation en danger !
Parents, Enseignant.e.s, Lycéen.nes. Étudiant.e.s MOBILISÉ.E.S
À l’école primaire. La suppression des cours le samedi matin a été décidée sans concertation. De cela ont découlé des informations contradictoires sur l’organisation de la semaine à la rentrée prochaine, avec la mise en place de cours supplémentaires pour les élèves en difficulté le mercredi matin. Parallèlement, des «stages de remise à niveau» sont mis en place durant les vacances. Dans les deux cas, il s’agit de stigmatiser les élèves en difficulté en leur ajoutant des heures de cours, comme si la grande difficulté scolaire se réglait avec toujours plus d’heures de cours, alors même que les postes d’enseignant.e.s spécialisé.e.s sont en voie de disparition ou sont dénaturés de leur fonction.
À cela s’ajoute la mise en place de nouveaux programmes, censés être discutés dans les écoles alors que les manuels scolaires sont déjà imprimés. Ces programmes entérinent la suppression des heures du samedi matin (baisse du taux horaire) et insistent sur le français et les mathématiques. En fait, il s’agit essentiellement de faire des exercices de routine, d’application ; d’apprendre par cœur — avec des exigences, en terme de contenu, démesurées. La compréhension des textes et la production d’écrits ont tout simplement disparu. Il n’y a plus de place pour la culture scientifique, artistique, citoyenne.
Au collège et au lycée. Cela fait longtemps que le gouvernement s’en prend aux différentes filières et tente de privatiser l’éducation. Avec la suppression du BEP, la réduction des Bac pros de 4 ans à 3 ans, c’est une sélection supplémentaire qui s’installe ainsi qu’une précarisation de la jeunesse. L’État se décharge sur les régions en incitant à des partenariats avec les entreprises privées. À terme, les financements de l’école seront sous la coupe du patronat. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre les milliers de suppression de postes, quitte à payer les enseignants restants en heures supplémentaires (alors que les caisses sont vides, nous dit-on). L’objectif final étant la casse du service public d’éducation.
Les jeunes des filières techniques et professionnelles sont à nouveau livré.e.s à la voracité des patrons. À chaque fois, on veut les faire travailler pour rien (CPE, «Smic jeunes»). On les envoie en apprentissage où ils travaillent gratuitement. On les précarise.
À l’université. La volonté de privatisation est là encore à l’œuvre. La sélection à l’entrée des universités se profile. La réorganisation des cycles, la filiarisation accrue, tout cela accentue les inégalités et l'exclusion.
Voir aussi :
Depuis plusieurs semaines, les lycées sont en grève contre le projet Darcos et contre les suppressions de poste. Les universités aussi se sont mises en grève contre la loi Pécresse. Les écoles primaires sont en grève contre les nouveaux programmes, contre la réforme du temps scolaire. Bref, c’est tout le service public d’éducation qui est mis à mal par le gouvernement.
À l’école primaire. La suppression des cours le samedi matin a été décidée sans concertation. De cela ont découlé des informations contradictoires sur l’organisation de la semaine à la rentrée prochaine, avec la mise en place de cours supplémentaires pour les élèves en difficulté le mercredi matin. Parallèlement, des «stages de remise à niveau» sont mis en place durant les vacances. Dans les deux cas, il s’agit de stigmatiser les élèves en difficulté en leur ajoutant des heures de cours, comme si la grande difficulté scolaire se réglait avec toujours plus d’heures de cours, alors même que les postes d’enseignant.e.s spécialisé.e.s sont en voie de disparition ou sont dénaturés de leur fonction.
À cela s’ajoute la mise en place de nouveaux programmes, censés être discutés dans les écoles alors que les manuels scolaires sont déjà imprimés. Ces programmes entérinent la suppression des heures du samedi matin (baisse du taux horaire) et insistent sur le français et les mathématiques. En fait, il s’agit essentiellement de faire des exercices de routine, d’application ; d’apprendre par cœur — avec des exigences, en terme de contenu, démesurées. La compréhension des textes et la production d’écrits ont tout simplement disparu. Il n’y a plus de place pour la culture scientifique, artistique, citoyenne.
Au collège et au lycée. Cela fait longtemps que le gouvernement s’en prend aux différentes filières et tente de privatiser l’éducation. Avec la suppression du BEP, la réduction des Bac pros de 4 ans à 3 ans, c’est une sélection supplémentaire qui s’installe ainsi qu’une précarisation de la jeunesse. L’État se décharge sur les régions en incitant à des partenariats avec les entreprises privées. À terme, les financements de l’école seront sous la coupe du patronat. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre les milliers de suppression de postes, quitte à payer les enseignants restants en heures supplémentaires (alors que les caisses sont vides, nous dit-on). L’objectif final étant la casse du service public d’éducation.
Les jeunes des filières techniques et professionnelles sont à nouveau livré.e.s à la voracité des patrons. À chaque fois, on veut les faire travailler pour rien (CPE, «Smic jeunes»). On les envoie en apprentissage où ils travaillent gratuitement. On les précarise.
À l’université. La volonté de privatisation est là encore à l’œuvre. La sélection à l’entrée des universités se profile. La réorganisation des cycles, la filiarisation accrue, tout cela accentue les inégalités et l'exclusion.
En fait, il s’agit bien d’une seule et même offensive. Il faut stigmatiser, orienter, exploiter, surveiller et punir. La Loi de prévention de la délinquance, le fichier Base élèves et les prisons pour mineurs sont pensés pour cela et déjà opérationnels.
Voir aussi :
Éducation en danger !
Écoles en lutte : parents et enseignants contre les projets de Darcos
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