Coup de massue de la cour d’appel de Lyon pour Audrey et Cezary
Dans l’histoire de l’incendie du local UMP de Villeurbanne le 8 mai dernier, deux jeunes, Audrey et Cezary avaient été condamnés le 14 juin 2007 par le tribunal correctionnel à un an de prison dont huit mois avec sursis, à une interdiction des droits civiques pendant un an et à payer 17.460 euros de préjudices pour refaire le local. Le tribunal avait aussi ordonné le placement d’Audrey en semi-liberté.

Or le parquet a fait appel dès le lendemain, le 15 juin 2007. Ces deux jeunes repassaient donc le jeudi 6 septembre devant le tribunal, mais cette fois c’était devant la quatrième chambre de la cour d’appel de Lyon présidée par Grégoire Finidori, ce maudit tribunal qui fait déconseiller par tous les avocats de faire appel à Lyon même en cas d’innocence ou d’erreur manifeste.

Et là une fois encore les peines ont été aggravées fortement, même si «Fini de rire» comme on l’appelle n’est pas allé aussi loin que l’avocate générale, qui joue le rôle de procureur de la République en cour d’appel, et même si tous les deux ont eu la même peine comme au tribunal correctionnel, ce qui n’était pas assuré par avance. En effet, ils ont été condamnés, tous les deux à dix-huit mois de prison dont neuf mois de prison ferme et à continuer à payer le préjudice, ce qu’ils ont commencé à faire. Ils ont eu en plus cinq ans d’interdiction des droits civils, civiques et de famille, ce qui est le lot de cette chambre de la cour d’appel de Lyon.

Cezary doit donc effectuer cinq mois supplémentaires à Saint-Paul. Et Audrey doit aller à la prison Montluc, alors qu’elle était placée en semi-liberté, la nuit au centre de semi de Jean-Macé, et travaillait pendant la journée au «train de nuit», un centre d’hébergement d’urgence pour sans-logis. La cour d’appel a refusé de la placer d’office en semi-liberté à la différence du tribunal correctionnel. C’est seulement une fois incarcérée qu’Audrey pourra faire une demande auprès du juge d’application des peines pour tenter de récupérer la semi-liberté et continuer le travail auprès des plus démunis…
Voir aussi, «Fini de rire» & la sorcière — Appel le 6 septembre — Procès le 14 juin — Comparution immédiate le 14 mai
Or le parquet a fait appel dès le lendemain, le 15 juin 2007. Ces deux jeunes repassaient donc le jeudi 6 septembre devant le tribunal, mais cette fois c’était devant la quatrième chambre de la cour d’appel de Lyon présidée par Grégoire Finidori, ce maudit tribunal qui fait déconseiller par tous les avocats de faire appel à Lyon même en cas d’innocence ou d’erreur manifeste.

Et là une fois encore les peines ont été aggravées fortement, même si «Fini de rire» comme on l’appelle n’est pas allé aussi loin que l’avocate générale, qui joue le rôle de procureur de la République en cour d’appel, et même si tous les deux ont eu la même peine comme au tribunal correctionnel, ce qui n’était pas assuré par avance. En effet, ils ont été condamnés, tous les deux à dix-huit mois de prison dont neuf mois de prison ferme et à continuer à payer le préjudice, ce qu’ils ont commencé à faire. Ils ont eu en plus cinq ans d’interdiction des droits civils, civiques et de famille, ce qui est le lot de cette chambre de la cour d’appel de Lyon.

Cezary doit donc effectuer cinq mois supplémentaires à Saint-Paul. Et Audrey doit aller à la prison Montluc, alors qu’elle était placée en semi-liberté, la nuit au centre de semi de Jean-Macé, et travaillait pendant la journée au «train de nuit», un centre d’hébergement d’urgence pour sans-logis. La cour d’appel a refusé de la placer d’office en semi-liberté à la différence du tribunal correctionnel. C’est seulement une fois incarcérée qu’Audrey pourra faire une demande auprès du juge d’application des peines pour tenter de récupérer la semi-liberté et continuer le travail auprès des plus démunis…
Rebellyon, 7 septembre 2007
Voir aussi, «Fini de rire» & la sorcière — Appel le 6 septembre — Procès le 14 juin — Comparution immédiate le 14 mai