L'examen de la demande de libération conditionnelle de Jean-Marc Rouillan
Aujourd’hui, mardi 4 septembre, Jean-Marc Rouillan, incarcéré depuis plus de vingt ans pour des actions revendiquées par l’organisation Action Directe, a comparu en visioconférence, selon les nouvelles procédures d’exception en vigueur, pour une demande de libération conditionnelle déposée le 12 mars dernier.
Son dossier pourtant solide — un emploi, un employeur qui prend en compte les contraintes imposées par l’administration et un logement — a été violemment attaqué par le Parquet, le procureur n’hésitant pas à émettre des doutes sur le sérieux de son futur emploi dans la maison d’édition pour laquelle il travaille pourtant déjà.
Le procureur a également utilisé de nouveau le fallacieux argument de la non-indemnisation des victimes, argument qui avait été réfuté auparavant à plusieurs reprises, les victimes ayant déjà été indemnisées par le fonds prévu à cet effet.
S’agit-il d’accuser Jean-Marc Rouillan, sans le formuler, de ne pas avoir renié ses convictions politiques ?
Le «risque de récidive» — bien dans l’air du temps — a d’ailleurs fait l’objet de longues observations, un magistrat n’hésitant pas par provocation à invoquer l’actuel contexte de la «mondialisation» pour prouver la dangerosité de Jean-Marc Rouillan.
L’ensemble des débats, qui ont duré deux heures vingt, démontre que le cas Rouillan est bien un cas politique, même si le statut de prisonniers politiques n’a jamais été reconnu aux militants d’Action Directe.
Après délibéré, la décision sera rendue le 26 septembre.
Georges Cipriani déposera quant à lui une demande de libération conditionnelle en novembre.
Pour avoir combattu par les armes la violence capitaliste et impérialiste, la justice a condamné solidairement les militants d’Action Directe, leurs cas n’ayant pas été dissociés. Depuis le 2 août, Nathalie Ménigon se trouve en semi-liberté, travaillant le jour et passant les nuits et les week-ends en prison. Ce qui a été obtenu par Nathalie Ménigon, sans reniement de son engagement politique, doit donc l’être également par chacun d’entre eux.
Régis Schleicher, de son côté, emprisonné depuis plus de 23 ans ne pourra demander sa libération conditionnelle qu’en 2008.
Joëlle Aubron n’aura pas eu l’occasion de déposer cette demande. Elle est décédée le 1er mars 2006, en suspension de peine.
Son dossier pourtant solide — un emploi, un employeur qui prend en compte les contraintes imposées par l’administration et un logement — a été violemment attaqué par le Parquet, le procureur n’hésitant pas à émettre des doutes sur le sérieux de son futur emploi dans la maison d’édition pour laquelle il travaille pourtant déjà.
Le procureur a également utilisé de nouveau le fallacieux argument de la non-indemnisation des victimes, argument qui avait été réfuté auparavant à plusieurs reprises, les victimes ayant déjà été indemnisées par le fonds prévu à cet effet.
S’agit-il d’accuser Jean-Marc Rouillan, sans le formuler, de ne pas avoir renié ses convictions politiques ?
Le «risque de récidive» — bien dans l’air du temps — a d’ailleurs fait l’objet de longues observations, un magistrat n’hésitant pas par provocation à invoquer l’actuel contexte de la «mondialisation» pour prouver la dangerosité de Jean-Marc Rouillan.
L’ensemble des débats, qui ont duré deux heures vingt, démontre que le cas Rouillan est bien un cas politique, même si le statut de prisonniers politiques n’a jamais été reconnu aux militants d’Action Directe.
Après délibéré, la décision sera rendue le 26 septembre.
Georges Cipriani déposera quant à lui une demande de libération conditionnelle en novembre.
Pour avoir combattu par les armes la violence capitaliste et impérialiste, la justice a condamné solidairement les militants d’Action Directe, leurs cas n’ayant pas été dissociés. Depuis le 2 août, Nathalie Ménigon se trouve en semi-liberté, travaillant le jour et passant les nuits et les week-ends en prison. Ce qui a été obtenu par Nathalie Ménigon, sans reniement de son engagement politique, doit donc l’être également par chacun d’entre eux.
Régis Schleicher, de son côté, emprisonné depuis plus de 23 ans ne pourra demander sa libération conditionnelle qu’en 2008.
Joëlle Aubron n’aura pas eu l’occasion de déposer cette demande. Elle est décédée le 1er mars 2006, en suspension de peine.
Collectif «Ne laissons pas faire !»
Le 4 septembre 2007
Le 4 septembre 2007
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Voir aussi,
Voir aussi,
L’examen de la demande de libération conditionnelle de Jean-Marc Rouillan, le 4 septembre 2007
Appel à solidarité pour Nathalie Ménigon, le 8 août 2007
Nathalie Ménigon en semi-liberté le 2 août 2007