Vers une rentrée... sociale ?
On nous le promet tous les ans : la rentrée sera chaude !
Une fois de plus une fois de moins, on connaît la rengaine des syndicats. Et pourtant on peut croire à quelque chose.
Force est de constater que la propagande sécuritaire de l’Élysée, articulé d’abord sur les émeutes de la Villeneuve à Grenoble, puis sur les Roms, ne prend pas. La surenchère, les grosses ficelles réussissent même à diviser les franges les plus réactionnaires de la bourgeoisie française. À ce titre, une manifestation est prévue le 4 septembre à Nantes et dans d’autres villes «contre la xénophobie d’État».
Sur les retraites, le terrain est mûr (même si certains en doutent) pour déloger les bureaucraties syndicales. Déjà, le 24 juin, la mobilisation a été forte. Cette fois, l’appel à la grève «générale» est lancé. Certaines initiatives dénotent un changement dans les antagonismes à l’œuvre au sein des structures syndicales : dans l’éducation, un appel est lancé pour une grève de deux jours ce qui n’est pas arrivé depuis très longtemps (2003 ?), la réunion intersyndicale pour décider de la suite de la mobilisation a lieu le soir même de la manifestation nationale. Peut-être bientôt se posera-t-on les bonnes questions ?
À Nantes, rendez-vous le 7 septembre, place du Commerce à 14 heures 30 contre la politique sécuritaire et antisociale de l’État, qui, on ne le rappellera jamais assez est au service de la bourgeoisie !
Indymedia Nantes, 28 août 2010.