Verdict du procès de l'autoréduction à Toulouse
Quinze jours de prison avec sursis pour les «Robin des bois»
Le tribunal correctionnel a condamné hier les sept Robin des bois à 15 jours de prison avec sursis. Élodie, Mylène, Nora, Andy, Antoine, Benjamin et Hugo, qui avaient pris part à l’opération d’autoréduction au Casino de l’avenue Honoré-Serres, le 11 mars dernier, devront également payer de façon solidaire 2700 € à l'enseigne de grande distribution, dont 1200 € pour le vol aggravé, et 1000 € en réparation du «préjudice commercial». La circonstance aggravante de dégradation d’une porte du supermarché n’a pas été retenue.
À la sortie de la salle Me Éric Zapata, l’un des deux avocats des Robin des bois plutôt soulagés, a salué «une décision incontestablement sage. Avec cette peine minimum le tribunal a totalement pris en compte les situations personnelles.» La plupart des Robin étant étudiants, le président, Jean-Pierre Vergne a en effet précisé que ces condamnations ne seraient pas inscrites au casier judiciaire pour ne pas compromettre la suite de leur parcours.
«S’il n’y a pas de réponse de la société à ce type de comportement, ça peut être la porte ouverte à n’importe quoi», avait dit le même président Vergne lors de l’audience, le 3 novembre dernier. Ce type de comportement ? Les sept jeunes gens comparaissaient pour vol aggravé commis en réunion au supermarché Casino de l’avenue Honoré-Serres. Une opération revendiquée d’autoréduction, c’est-à-dire de réappropriation des richesses en vue d’une redistribution aux plus pauvres, qui a valu à ses auteurs le surnom de Robin des bois. Concrètement, les participants avaient sorti huit chariots remplis de victuailles sans payer. L’opération avait pris fin place Saint-Sernin, par l’interpellation des sept. La totalité des marchandises emportées sans payer, d’un montant de 3000 €, avait été restituée au magasin. À la barre, les sept jeunes gens avaient regretté la forme de cette action tout en en revendiquant la portée sociale, politique et symbolique.
(…) Un autre «autoréducteur» sera jugé en janvier pour une action similaire au Monoprix, le 19 mars dernier.
Ils avaient sorti huit chariots pleins du Casino, avenue Honoré-Serres.
Le tribunal correctionnel a condamné hier les sept Robin des bois à 15 jours de prison avec sursis. Élodie, Mylène, Nora, Andy, Antoine, Benjamin et Hugo, qui avaient pris part à l’opération d’autoréduction au Casino de l’avenue Honoré-Serres, le 11 mars dernier, devront également payer de façon solidaire 2700 € à l'enseigne de grande distribution, dont 1200 € pour le vol aggravé, et 1000 € en réparation du «préjudice commercial». La circonstance aggravante de dégradation d’une porte du supermarché n’a pas été retenue.
À la sortie de la salle Me Éric Zapata, l’un des deux avocats des Robin des bois plutôt soulagés, a salué «une décision incontestablement sage. Avec cette peine minimum le tribunal a totalement pris en compte les situations personnelles.» La plupart des Robin étant étudiants, le président, Jean-Pierre Vergne a en effet précisé que ces condamnations ne seraient pas inscrites au casier judiciaire pour ne pas compromettre la suite de leur parcours.
«S’il n’y a pas de réponse de la société à ce type de comportement, ça peut être la porte ouverte à n’importe quoi», avait dit le même président Vergne lors de l’audience, le 3 novembre dernier. Ce type de comportement ? Les sept jeunes gens comparaissaient pour vol aggravé commis en réunion au supermarché Casino de l’avenue Honoré-Serres. Une opération revendiquée d’autoréduction, c’est-à-dire de réappropriation des richesses en vue d’une redistribution aux plus pauvres, qui a valu à ses auteurs le surnom de Robin des bois. Concrètement, les participants avaient sorti huit chariots remplis de victuailles sans payer. L’opération avait pris fin place Saint-Sernin, par l’interpellation des sept. La totalité des marchandises emportées sans payer, d’un montant de 3000 €, avait été restituée au magasin. À la barre, les sept jeunes gens avaient regretté la forme de cette action tout en en revendiquant la portée sociale, politique et symbolique.
Leur presse (La Dépêche), 18 novembre 2009.
(…) Un autre «autoréducteur» sera jugé en janvier pour une action similaire au Monoprix, le 19 mars dernier.
Leur presse (20 Minutes), 18 novembre.