Toulouse, lundi 20 décembre : Comparutions immédiates après la manif anti-Loppsi

Publié le par la Rédaction

«Des actes de violence pleins d'enseignement pour l'avenir»

 

Un policier qui assurait l'encadrement de la manifestation qui a réuni, samedi, à Toulouse, près de 500 personnes s'opposant à la nouvelle loi d'Orientation et de Programmation pour la Performance de la Sécurité Intérieure (LOPPSI 2) considère que «les actes de violence qui se sont produits à la fin de ce rassemblement sont pleins d'enseignement pour l'avenir». Pour lui, «ils démontrent que pour la sécurité de tous ce genre de manifestation ne doit pas se dérouler un samedi après-midi en plein centre-ville».

 

C'est vers 17h30, en fin de rassemblement, que la situation a dégénéré. Un groupe d'une soixantaine de manifestants, qui, aux dires même d'autres manifestants, «s'étaient alcoolisés pendant le défilé», ont commencé à invectiver les forces de l'ordre et à leur jeter des bouteilles et des canettes de bière. Boulevard de Strasbourg, un automobiliste a eu la mauvaise idée de vouloir traverser le cortège. La carrosserie de sa voiture a été endommagée à grands coups de pied. L'interpellation de l'agresseur a excité d'autres manifestants. Allées Jean-Jaurès, vers 19h30, les policiers [Quatre-vingt dix CRS ont appuyé les 40 policiers toulousains] ont dû faire usage, toujours sous les jets de bouteilles et d'objets, de gaz lacrymogène pour contenir puis disperser le groupe qui a un temps souhaité se diriger sur le marché de Noël de la place du Capitole. Quelques-uns ont même lancé l'idée de «casser des vitrines», sans mettre leur projet à exécution.

 

Des passants et des commerçants s'étonnent d'une telle violence : «Si c'est ça Toulouse, on ne viendra plus dans le centre» déplore, très choquée, une mère de famille qui s'est retrouvée entre les manifestants et la police. Plusieurs manifestants ont également regretté «ces débordements qui discréditent leur action».

 

Deux des trois personnes interpellées doivent être jugées aujourd'hui en comparution immédiate. 

 

Leur presse (Guillaume Atchouel,
La Dépêche), 20 décembre 2010.

 


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O
<br /> <br /> "votre article"....<br /> <br /> <br /> Ce n'est pas l'article du Jura Libertaire, c'est l'article du journal La Dépêche...<br /> <br /> <br /> Donc je ne vois pas trop à qui s'adressent les commentaires ci-dessus...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Je trouve votre article honteux...<br /> <br /> <br /> Etant présente lors de la manifestation je tiens a démentir vos dire!<br /> <br /> <br /> La police s'est mise a gazé les manifestant pour les faire avancer,<br /> <br /> <br /> gazant au passage les badots venus faire leur course de noël.<br /> <br /> <br /> Pour la fin de manifestation la police a réouvert la circulation sur les manifestants qui ne voulait pas ce disperser mais rester sur place pour echanger avec les passant et dire non à la loi<br /> LOPPSI. Des enfants etaient présent. C'était un blocage trés calme, les gens dansaient mais la police menacait de charger...<br /> <br /> <br /> Lorsque la circulation a été réouverte je suis parti avec ma fille de 20 mois, mon ami, son frère et son amie. Nous marchons tranquillement sur le trottoir lorsque des CRS se sont dréssés devant<br /> nous près à charger. On se serait cru en temps de guerre...<br /> <br /> <br /> Un samedi après midi en centre-ville est un très bon jour pour une manifestation contre une loi liberticide d'un gouvernement dictatoriale...<br /> <br /> <br /> C'est les débordement des forces de l'ordre et des article comme le votre qui discrédite les mouvements des gens qui se battent pour leur liberté.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> c'est de la merde ton article<br /> <br /> <br /> <br />
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