Sabotage mystérieux sur le tracé de la LGV Poitiers-Limoges
Engins incendiés sur la RN 147 : enquête en cours. Sabotage ?
Il semblerait qu’il s’agisse d’un incendie criminel puisque des charges explosives ont été retrouvées sur place, des bouteilles avec système de mise à feu à retardement. Plusieurs systèmes n’auraient d’ailleurs pas fonctionné. Les services de déminage de La Rochelle ont été dépêchés sur les lieux. C’est, semble-t-il, le chantier d’élargissement de la RN 147, entre Limoges et Poitiers qui était visé. Des empreintes et des traces ADN sont soumises à analyses. L’entreprise Belin, propriétaire du matériel détruit, a annoncé qu’elle allait porter plainte contre X au tribunal de Poitiers.
Des engins de chantier piégés et incendiés à Lhommaizé (Vienne)
Ce sont des passants qui ont alerté les pompiers à 5h30. Le dispositif trouvé sur place était important : «L’ensemble des engins de travaux publics étaient piégés avec des bouteilles contenant un produit en cours d’analyse et des dispositifs de mise à feu», a indiqué le commandement régional de la gendarmerie de Poitiers.
Douze engins ont été détruits et six antres endommagés. «Nous ne disposons d’aucune revendication», précisait-on de source proche de l’enquête confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Montmorillon.
Arrivés en tout début de matinée sur place, les démineurs de la sécurité civile de La Rochelle ont en outre «trouvé des bouteilles contenant de l’essence dans les poubelles alentours».
«Nous estimons les dégâts à plusieurs centaines de milliers d’euros. Nous n’avons jamais vu ça même si nous sommes habitués à subir des dégradations sur nos chantiers», déclarait lundi soir François Barens, le directeur de la société Bellin de Lusignan (Vienne) à qui appartiennent les engins détruits.
Le directeur de la société, qui envisage de «faire appel à une entreprise spécialisée dans la sécurité sur ses chantiers», disait ne pas savoir quand le chantier pourrait reprendre.
Déviation de Fleuré : qui en veut à l’entreprise Bellin ?
Francis Barens, le directeur de la société de travaux publics Bellin dans la Vienne, ne comprend toujours pas ce qui lui est arrivé. Il était un peu plus de 5 heures du matin hier quand le feu a pris, quasiment simultanément, sur douze engins de chantier alignés sur le terrassement de la déviation de Fleuré, côté Dienné, sur l’axe Poitiers-Limoges.
«Ce n’est pas accidentel, dit-il. Des bouteilles contenant du liquide inflammable a été retrouvé sous les engins. C’est volontaire, sciemment préparé. Je ne comprends pas pourquoi.»
«C’est un coup très dur pour l’entreprise»
Compacteurs, bulldozers, niveleuses… alignent leurs carcasses noircies dans le haut de la butte où elles attendaient hier matin de reprendre le chantier. Tous les engins ne sont pas totalement calcinés, mais douze ont été endommagés par les flammes au moins partiellement. Ce qui les rend inutilisables.
«Je vais voir avec ma compagnie d’assurances comment elle peut prendre en charge ce type d’évènement, poursuit Francis Barens. Mais de toute manière, c’est un préjudice très lourd pour la société. Un coup dur que je ne m’explique pas. Je ne me connais pas d’ennemis.»
En découvrant les engins en feu, les employés de l’entreprise de travaux publics ont alerté les pompiers qui ont évité que les incendies ne se propagent avant de les circonscrire totalement. Appel a également été lancé à la gendarmerie qui a fait intervenir une équipe de déminage. D’abord pour s’assurer que des bouteilles ne se trouvaient pas sous les engins encore intacts. Ensuite pour commencer leurs investigations.
Pompiers et gendarmes sont restés sur place une bonne partie de la matinée.
Douze engins de chantier piégés au sud de Poitiers
Réveillés en urgence lundi vers 6 heures du matin, les démineurs de la sécurité civile de La Rochelle sont eux-mêmes restés confondus devant le dispositif incendiaire utilisé. En pleine campagne, à 4 kilomètres du petit bourg de Lhommaizé, situé entre Poitiers et Limoges (Vienne), douze coûteux engins de travaux publics venaient d’être incendiés, et six autres épargnés par un système d’allumage défaillant. Comme les gendarmes et le procureur de Poitiers, les deux hommes ont depuis pour consigne le silence absolu.
Un étrange liquide gélatineux
Associés aux techniciens de la cellule d’intervention criminelle de la gendarmerie (CIC), ceux-ci ont notamment découvert intactes plusieurs bouteilles en plastique remplies d’un mélange d’essence et de liquide gélatineux rosâtre, glissées pour la plupart dans les moteurs. Des bouteilles reliées chacune à un cube d’allume-barbecue afin, semble-t-il, de laisser le temps aux incendiaires de quitter sans risque le chantier de déviation de la RN 147.
Pelleteuses, niveleuses et compacteurs, le préjudice subi par l’entreprise Bellin est au minimum de plusieurs centaines de milliers d’euros. Un acte inédit, dont le patron de cette société basée à Lusignan assure d’autant moins connaître l’origine qu’aucune revendication n’a été portée. «Pas de tracts, pas de tags, rien.» Regrettant bien çà et là quelques vols de carburant et autres dégradations mineures, François Barrens répète en revanche sa stupéfaction : «C’est la première fois qu’une telle chose se produit, et je ne comprends vraiment pas pourquoi.»
Maintes fois reporté depuis 2004, le chantier de cette déviation d’à peine 7 kilomètres fut pourtant récemment au cœur d’une bataille intense entre les deux entrepreneurs se disputant le juteux appel d’offres de 15 millions d’euros. D’abord retenu fin 2007 par l’État pour réaliser les travaux, le groupement Guintoli-Eurovia Poitou-Charentes avait ensuite été écarté au profit de son concurrent Colas — une filiale de Bouygues —, ayant soulevé un vice de procédure. Et c’est donc associée à Colas que l’entreprise Bellin avait finalement lancé les travaux début septembre. Au printemps, l’avocat de Guintoli-Eurovia était allé jusqu’à soupçonner publiquement l’État de favoriser le groupe Bouygues, provoquant aussitôt la colère de la préfecture.
Une vengeance ?
Et si personne aujourd'hui ne fait officiellement le lien entre les dégradations de lundi et cette rivalité somme toute logique, une source proche du dossier estime qu’il s’agit là de l’une des hypothèses explorées par les enquêteurs de la brigade de recherches de Montmorillon.
Balayée par François Barrens, cette piste est en revanche évoquée par le maire de Lhommaizé. «Nous n’avons jamais eu de problèmes avec les riverains expropriés ni avec la moindre association écologique», explique Jacqueline Artus. «Alors, comme d’autres, je repense aux tensions qu’il y avait au tribunal. Mais sans aucune certitude, car nous n’avons absolument pas d’indice. Sans oublier que mon village est également sur le tracé de la future LGV, et que cet acte lamentable pourrait aussi très bien être l’œuvre d’un salarié licencié.»
Une fois achevée la laborieuse expertise des engins calcinés, le chantier pourrait malgré tout reprendre dans une dizaine de jours. Avec très certainement une équipe de vigiles en renfort.
Engins incendiés : enquête tous azimuts
L’enquête part dans toutes les directions après l’opération méthodique de destruction par des dispositifs incendiaires des engins de chantier de la déviation de Fleuré, lundi, à Lhommaizé. Qui a intérêt à cette opération ? Vengeance de concurrents évincés, de salariés licenciés, d’opposants au projet de déviation… Toutes les hypothèses sont travaillées.
De nouveaux experts sont venus sur le terrain, hier, pour estimer le préjudice qui s’annonce énorme. Douze engins ont été affectés par les dispositifs incendiaires. Certains sont entièrement carbonisés, d’autres partiellement. «Il y en a d’autres, pour lesquels on ne sait pas. Il peut y avoir des dégâts qui ne sont pas apparents», explique Francis Barens du groupe Bellin TP. «On ne pourra pas reprendre cette semaine, c’est sûr. Après, la semaine prochaine, ça dépendra de notre capacité à remplacer les engins de chantier. Le préjudice n’est pas estimé. L’expert n’a pas rendu ses conclusions.» Une plainte contre X a été déposée hier auprès des services de la gendarmerie.
Le chantier de la déviation de Fleuré, qui porte sur sept kilomètres, doit normalement être livré au commanditaire en septembre 2010. «C’est la première fois qu’on voit une chose pareille. Le problème, c’est qu’on ne sait pas qui est visé. L’entreprise ? Le chantier ? Le maître d’ouvrage ?»
Le responsable de l’entreprise Bellin assure n’avoir reçu aucune menace ni pression, liées à ce chantier. «Rien ne laissait présager cela. Les problèmes judiciaires, ça concernait le marché précédent. Pour moi, c’est inconcevable qu’un concurrent s’amuse à ça. On n’a pas non plus eu de problèmes avec des salariés licenciés», se défend Francis Barens. Alors qui ? Et pour atteindre quel objectif ?
Le parquet ne fait aucun commentaire sur cette affaire. «L’enquête est en cours.» Il confirme qu’elle n’a donné lieu à aucune interpellation.
Les faits se sont produits dans la nuit de dimanche à lundi sur la RN 147 sur la commune de Lhommaizé, dans la Vienne : sept engins de chantier ont été incendiés.
Il semblerait qu’il s’agisse d’un incendie criminel puisque des charges explosives ont été retrouvées sur place, des bouteilles avec système de mise à feu à retardement. Plusieurs systèmes n’auraient d’ailleurs pas fonctionné. Les services de déminage de La Rochelle ont été dépêchés sur les lieux. C’est, semble-t-il, le chantier d’élargissement de la RN 147, entre Limoges et Poitiers qui était visé. Des empreintes et des traces ADN sont soumises à analyses. L’entreprise Belin, propriétaire du matériel détruit, a annoncé qu’elle allait porter plainte contre X au tribunal de Poitiers.
Leur presse (Marie-Agnès Cordier,
France 3 LPC), 17 novembre 2009.
Des engins de chantier piégés et incendiés à Lhommaizé (Vienne)
Douze engins de travaux publics stationnés sur le chantier d’extension de la RN147 (entre Poitiers et Limoges) à hauteur de la commune de Lhommaizé (Vienne) ont été incendiés dans la nuit de dimanche à lundi. La piste criminelle ne fait aucun doute.
Ce sont des passants qui ont alerté les pompiers à 5h30. Le dispositif trouvé sur place était important : «L’ensemble des engins de travaux publics étaient piégés avec des bouteilles contenant un produit en cours d’analyse et des dispositifs de mise à feu», a indiqué le commandement régional de la gendarmerie de Poitiers.
Douze engins ont été détruits et six antres endommagés. «Nous ne disposons d’aucune revendication», précisait-on de source proche de l’enquête confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Montmorillon.
Arrivés en tout début de matinée sur place, les démineurs de la sécurité civile de La Rochelle ont en outre «trouvé des bouteilles contenant de l’essence dans les poubelles alentours».
«Nous estimons les dégâts à plusieurs centaines de milliers d’euros. Nous n’avons jamais vu ça même si nous sommes habitués à subir des dégradations sur nos chantiers», déclarait lundi soir François Barens, le directeur de la société Bellin de Lusignan (Vienne) à qui appartiennent les engins détruits.
Le directeur de la société, qui envisage de «faire appel à une entreprise spécialisée dans la sécurité sur ses chantiers», disait ne pas savoir quand le chantier pourrait reprendre.
Leur presse (AP), 16 novembre.
Déviation de Fleuré : qui en veut à l’entreprise Bellin ?
Douze engins de terrassement ont brûlé sur le chantier de la déviation de Fleuré. Des bouteilles d’un liquide inflammable ont été retrouvées.
Francis Barens, le directeur de la société de travaux publics Bellin dans la Vienne, ne comprend toujours pas ce qui lui est arrivé. Il était un peu plus de 5 heures du matin hier quand le feu a pris, quasiment simultanément, sur douze engins de chantier alignés sur le terrassement de la déviation de Fleuré, côté Dienné, sur l’axe Poitiers-Limoges.
«Ce n’est pas accidentel, dit-il. Des bouteilles contenant du liquide inflammable a été retrouvé sous les engins. C’est volontaire, sciemment préparé. Je ne comprends pas pourquoi.»
«C’est un coup très dur pour l’entreprise»
Compacteurs, bulldozers, niveleuses… alignent leurs carcasses noircies dans le haut de la butte où elles attendaient hier matin de reprendre le chantier. Tous les engins ne sont pas totalement calcinés, mais douze ont été endommagés par les flammes au moins partiellement. Ce qui les rend inutilisables.
«Je vais voir avec ma compagnie d’assurances comment elle peut prendre en charge ce type d’évènement, poursuit Francis Barens. Mais de toute manière, c’est un préjudice très lourd pour la société. Un coup dur que je ne m’explique pas. Je ne me connais pas d’ennemis.»
En découvrant les engins en feu, les employés de l’entreprise de travaux publics ont alerté les pompiers qui ont évité que les incendies ne se propagent avant de les circonscrire totalement. Appel a également été lancé à la gendarmerie qui a fait intervenir une équipe de déminage. D’abord pour s’assurer que des bouteilles ne se trouvaient pas sous les engins encore intacts. Ensuite pour commencer leurs investigations.
Pompiers et gendarmes sont restés sur place une bonne partie de la matinée.
Leur presse (Jean-Jacques Boissonneau,
La Nouvelle République), 16 novembre.
Douze engins de chantier piégés au sud de Poitiers
Déjà retardé par une bataille autour de l’appel d’offres, le chantier de la RN 147 est à l’arrêt après le mystérieux incendie, lundi, d’au moins douze engins de travaux publics.
Réveillés en urgence lundi vers 6 heures du matin, les démineurs de la sécurité civile de La Rochelle sont eux-mêmes restés confondus devant le dispositif incendiaire utilisé. En pleine campagne, à 4 kilomètres du petit bourg de Lhommaizé, situé entre Poitiers et Limoges (Vienne), douze coûteux engins de travaux publics venaient d’être incendiés, et six autres épargnés par un système d’allumage défaillant. Comme les gendarmes et le procureur de Poitiers, les deux hommes ont depuis pour consigne le silence absolu.
Un étrange liquide gélatineux
Associés aux techniciens de la cellule d’intervention criminelle de la gendarmerie (CIC), ceux-ci ont notamment découvert intactes plusieurs bouteilles en plastique remplies d’un mélange d’essence et de liquide gélatineux rosâtre, glissées pour la plupart dans les moteurs. Des bouteilles reliées chacune à un cube d’allume-barbecue afin, semble-t-il, de laisser le temps aux incendiaires de quitter sans risque le chantier de déviation de la RN 147.
Pelleteuses, niveleuses et compacteurs, le préjudice subi par l’entreprise Bellin est au minimum de plusieurs centaines de milliers d’euros. Un acte inédit, dont le patron de cette société basée à Lusignan assure d’autant moins connaître l’origine qu’aucune revendication n’a été portée. «Pas de tracts, pas de tags, rien.» Regrettant bien çà et là quelques vols de carburant et autres dégradations mineures, François Barrens répète en revanche sa stupéfaction : «C’est la première fois qu’une telle chose se produit, et je ne comprends vraiment pas pourquoi.»
Maintes fois reporté depuis 2004, le chantier de cette déviation d’à peine 7 kilomètres fut pourtant récemment au cœur d’une bataille intense entre les deux entrepreneurs se disputant le juteux appel d’offres de 15 millions d’euros. D’abord retenu fin 2007 par l’État pour réaliser les travaux, le groupement Guintoli-Eurovia Poitou-Charentes avait ensuite été écarté au profit de son concurrent Colas — une filiale de Bouygues —, ayant soulevé un vice de procédure. Et c’est donc associée à Colas que l’entreprise Bellin avait finalement lancé les travaux début septembre. Au printemps, l’avocat de Guintoli-Eurovia était allé jusqu’à soupçonner publiquement l’État de favoriser le groupe Bouygues, provoquant aussitôt la colère de la préfecture.
Une vengeance ?
Et si personne aujourd'hui ne fait officiellement le lien entre les dégradations de lundi et cette rivalité somme toute logique, une source proche du dossier estime qu’il s’agit là de l’une des hypothèses explorées par les enquêteurs de la brigade de recherches de Montmorillon.
Balayée par François Barrens, cette piste est en revanche évoquée par le maire de Lhommaizé. «Nous n’avons jamais eu de problèmes avec les riverains expropriés ni avec la moindre association écologique», explique Jacqueline Artus. «Alors, comme d’autres, je repense aux tensions qu’il y avait au tribunal. Mais sans aucune certitude, car nous n’avons absolument pas d’indice. Sans oublier que mon village est également sur le tracé de la future LGV, et que cet acte lamentable pourrait aussi très bien être l’œuvre d’un salarié licencié.»
Une fois achevée la laborieuse expertise des engins calcinés, le chantier pourrait malgré tout reprendre dans une dizaine de jours. Avec très certainement une équipe de vigiles en renfort.
Leur presse (Sylvain Cottin,
La Nouvelle République), 18 novembre.
Engins incendiés : enquête tous azimuts
Lhommaizé. L’enquête part dans toutes les directions après l’opération programmée de destruction des engins de chantier de la déviation de Fleuré.
L’enquête part dans toutes les directions après l’opération méthodique de destruction par des dispositifs incendiaires des engins de chantier de la déviation de Fleuré, lundi, à Lhommaizé. Qui a intérêt à cette opération ? Vengeance de concurrents évincés, de salariés licenciés, d’opposants au projet de déviation… Toutes les hypothèses sont travaillées.
De nouveaux experts sont venus sur le terrain, hier, pour estimer le préjudice qui s’annonce énorme. Douze engins ont été affectés par les dispositifs incendiaires. Certains sont entièrement carbonisés, d’autres partiellement. «Il y en a d’autres, pour lesquels on ne sait pas. Il peut y avoir des dégâts qui ne sont pas apparents», explique Francis Barens du groupe Bellin TP. «On ne pourra pas reprendre cette semaine, c’est sûr. Après, la semaine prochaine, ça dépendra de notre capacité à remplacer les engins de chantier. Le préjudice n’est pas estimé. L’expert n’a pas rendu ses conclusions.» Une plainte contre X a été déposée hier auprès des services de la gendarmerie.
Le chantier de la déviation de Fleuré, qui porte sur sept kilomètres, doit normalement être livré au commanditaire en septembre 2010. «C’est la première fois qu’on voit une chose pareille. Le problème, c’est qu’on ne sait pas qui est visé. L’entreprise ? Le chantier ? Le maître d’ouvrage ?»
Le responsable de l’entreprise Bellin assure n’avoir reçu aucune menace ni pression, liées à ce chantier. «Rien ne laissait présager cela. Les problèmes judiciaires, ça concernait le marché précédent. Pour moi, c’est inconcevable qu’un concurrent s’amuse à ça. On n’a pas non plus eu de problèmes avec des salariés licenciés», se défend Francis Barens. Alors qui ? Et pour atteindre quel objectif ?
Le parquet ne fait aucun commentaire sur cette affaire. «L’enquête est en cours.» Il confirme qu’elle n’a donné lieu à aucune interpellation.
Leur presse (La Nouvelle République), 18 novembre.