Sabotage pour les transports gratuits à Grenoble
Quelque 140 bornes de compostage de tickets de tramway ont été endommagés par de l’acide dans le centre de Grenoble, dans la nuit, a-t-on appris de source policière.
Selon la société des transports en communs de l’aggomération grenobloise, qui a porté plainte pour acte de vandalisme et mise en danger d’autrui, le préjudice est estimé à 140.000 euros.
Certaines bornes ont pu être remises en service, a-t-on précisé. En avril 2008, une centaine de bornes avaient déjà la cible de dégradations similaires. Les auteurs n’avaient pas été retrouvés.
Leur presse (AFP), 13 novembre 2009.
Trams grenoblois : mais qui met de l’acide dans les valideurs ?
Début 2008, l’affaire avait mis la pagaille sur le réseau des transports en commun grenoblois et, d’après les estimations de la Sémitag, provoqué «pour 100.000 euros de dégâts» et «un manque à gagner de 50.000 euros». L’affaire ? Une centaine de machines servant à composter les tickets sur les quais du tramway avaient été bousillées par un ou plusieurs individus versant de l’acide dans lesdites machines, principalement sur la ligne B. Avec une dernière vague de dégradations début avril 2008. Des analyses. Une enquête. Un sentiment : «Que ça part du campus». Mais le (ou les) coupable(s) qui cour(en)t toujours. Car depuis, plus rien.
Jusqu’à la dernière nuit. Selon les informations de Grenews.com, dans la nuit de jeudi à vendredi, il y a eu de nouvelles dégradations, au centre-ville cette fois, sur les lignes B (arrêts «Île Verte», «Notre-Dame/Musée», «Sainte-Claire/Les Halles»), mais aussi A («Albert Ier de Belgique», «Chavant», «Verdun», «Dubedout», «Victor-Hugo», «Alsace-Lorraine») et C («Hôtel de Ville», «Chavant», «Gustave-Rivet», «Foch-Ferrié»). Soit quelque 140 bornes en tout. «On va attendre les analyses, mais c’est sans doute le même procédé que la dernière fois et donc de l’acide qui a été versé», réagit le président de la Sémitag Jacques Chiron. «On a déjà déposé plainte (pour acte de vandalisme et mise en danger d’autrui), évidemment. Il y aura une nouvelle enquête et on regardera ce qu’ont filmé les caméras aux arrêts, sans trop d’espoirs car je suppose que l’auteur n’en ignorait pas la présence (…) Vraiment, je suis en colère. D’une part, parce que tout réparer va prendre du temps et représenter un coût élévé (le préjudice est estimé à 140.000 euros). Et puis bien sûr, parce que celui qui fait cela est un inconscient. C’est un idiot qui ne mesure pas ce qu’il fait. C’est de l’acide, alors imaginez qu’un gamin touche la machine puis se frotte les yeux…»
Depuis très tôt ce vendredi matin, des agents réparent et remettent en marche des machines sur chaque quai. Et posent des autocollants «Valideur hors service» sur les autres, «le temps que les pièces commandées arrivent».
Selon nos dernières informations, des analyses ont déjà été pratiquées et le produit utilisé par le ou les vandales serait décrit comme «très acide».
Leur presse (Grenews), 13 novembre.
Tramway : le retour des «vandales à l’acide»
Le retour des «vandales à l’acide». Cela aurait pu être le titre d’un mauvais épisode d’une série policière allemande des années 80. C’est le constat fait hier matin par les usagers des lignes de Tram A, B et C dans le centre-ville de Grenoble.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, de l’acide a été projeté dans au moins 140 valideurs de billets installés dans le centre-ville de Grenoble. Début 2008, les machines de la Sémitag avaient déjà subi le même sort. Pendant plus de quatre mois, entre janvier et avril, presque chaque nuit des machines étaient ainsi la cible de vandales.
Les lignes de tram A, B et C sont donc, cette fois, touchées notamment aux arrêts «Albert 1er de Belgique», «Chavant», «Verdun», «Dubedout», «Victor-Hugo», «Alsace-Lorraine», «Île Verte», «Notre-Dame/Musée», ou encore «Hôtel de Ville», «Chavant», «Gustave-Rivet»…
«Des inconscients»
L’opération qui a peut-être ravi quelques usagers qui ont pu se déplacer gratuitement ne fait pas rire du tout la Sémitag. Au contraire.
Au-delà du coût des réparations, plus de 140.000 euros, «les auteurs de cette action sont inconscients et idiots. Ils ont utilisé de l’acide. Imaginez qu’un enfant touche une machine puis se frotte les yeux… il peut devenir aveugle !» s’énerve le président de la Sémitag Jacques Chiron.
«On a déjà déposé plainte, évidemment, expliquait-il hier. Il y aura une nouvelle enquête et on regardera ce qu’ont filmé les caméras aux arrêts, Sans trop d’espoirs car je suppose que l’auteur n’en ignorait pas la présence.»
Hier toute la journée, les agents ont réparé des machines sur chaque quai. Et posaient des autocollants «Valideur hors service» sur les autres, «le temps que les pièces commandées arrivent».
«Des analyses sont en cours afin de déterminer si le produit utilisé dans la nuit de jeudi à vendredi est le même que celui retrouvé sur les machines en 2008.»
Selon nos informations, l’action de la nuit dernière n’a pas été revendiquée.