Ripostes dans les quartiers populaires en Franche-Comté
14 septembre, à Besançon
Une patrouille intervient pour une soi-disant bagarre au couteau mais ne trouve sur place qu’un garçon de 14 ans. Un des flics le prend à partie physiquement, alors le garçon lui donne un coup de poing. Tous les habitants du quartier (jeunes, vieux, hommes, femmes) ripostent et tentent de s’opposer avec force à son interpellation et celle d’un de ses copains. Une fois de plus les premières victimes de la police ont exprimé leur colère et couru le risque de prendre très cher : deux mises en examen pour «violences en réunion sur dépositaire de l’autorité publique» et «provocation à la rébellion et outrages» et en attendant le procès, quatre sont placés sous contrôle judiciaire et un mis en détention.
20 septembre, non loin de là à Dole dans le Jura
Dans l’après midi, la police est intervenue pour interpeller un jeune homme de 18 ans dont la moto aurait percuté une fourgonnette. Les flics le retrouvent à l’hôpital. Là non plus on n’en sait pas plus. Toujours est-il que dans la soirée, pierres et cocktails Molotov sont jetés sur les flics en patrouille, des rues barrées par des poubelles enflammées, quatre voitures incendiées. La police décide d’interdire l’accès au quartier. Dès le lendemain, le sous-préfet UMP et le maire PS agissent : présence renforcée de policiers et «d’intermédiaires» de toutes sortes, comparution immédiate du jeune blessé à moto et interpellation d’un mineur qui aurait «outragé» les policiers lors de l’accident.
Une patrouille intervient pour une soi-disant bagarre au couteau mais ne trouve sur place qu’un garçon de 14 ans. Un des flics le prend à partie physiquement, alors le garçon lui donne un coup de poing. Tous les habitants du quartier (jeunes, vieux, hommes, femmes) ripostent et tentent de s’opposer avec force à son interpellation et celle d’un de ses copains. Une fois de plus les premières victimes de la police ont exprimé leur colère et couru le risque de prendre très cher : deux mises en examen pour «violences en réunion sur dépositaire de l’autorité publique» et «provocation à la rébellion et outrages» et en attendant le procès, quatre sont placés sous contrôle judiciaire et un mis en détention.
20 septembre, non loin de là à Dole dans le Jura
Dans l’après midi, la police est intervenue pour interpeller un jeune homme de 18 ans dont la moto aurait percuté une fourgonnette. Les flics le retrouvent à l’hôpital. Là non plus on n’en sait pas plus. Toujours est-il que dans la soirée, pierres et cocktails Molotov sont jetés sur les flics en patrouille, des rues barrées par des poubelles enflammées, quatre voitures incendiées. La police décide d’interdire l’accès au quartier. Dès le lendemain, le sous-préfet UMP et le maire PS agissent : présence renforcée de policiers et «d’intermédiaires» de toutes sortes, comparution immédiate du jeune blessé à moto et interpellation d’un mineur qui aurait «outragé» les policiers lors de l’accident.
Résistons ensemble no 79, octobre 2009
Contre les violences policières et sécuritaires.