Recension de vautours qui se font du fric avec la machine à expulser

Publié le par la Rédaction

À chacun le sien…

Avant de vous assommer avec des listes fastidieuses de vautours trouvées dans le domaine public (presse, rapports d’ONG, Journal Officiel, tracts, rapport de la Cour des Comptes) et compilées par thème, nous avons décidé de vous engloutir de quelques dates historiques sur la banalité des camps, puis de brèves données juridiques et techniques sur le dispositif actuel.
Nous avons effectué cette petite recherche maintenant, parce qu’il nous semblait notamment important de reprendre le fil d’activités passées (campagne Bouygues en 2003 ou Ibis, pour celleux qui lisent comme nous les vieux papiers), tout en se donnant les possibilités de les dépasser à la fois dans l’espace — par la multiplicité des cibles —, et dans le temps — par leur côté permanent.
Si on veut un prétexte pour s’intéresser de près à la question, précisons simplement que se battre contre la «machine à expulser» peut offrir une perspective commune à beaucoup d’exploités et d’enragés : lutter contre un monde qu’on ne veut pas intégrer et qui nous offre une place toujours plus étroite (à travers des boulots de galériens, des logements pourris, une survie extralégale misérable et l’enfermement) entre le bâton et l’enclume.
Et puis, il y aussi une autre motivation, plus immédiate, pour utiliser cette liste : fin janvier 2010 se tiendra le procès des 10 inculpés de Vincennes, accusés d’avoir cramé le centre de rétention en juin 2008. Et c’est pas tous les jours que brûle entièrement une prison, camarades…
Reprenons l’initiative dès maintenant, et que chacunE ajoute son propre contenu aux actions qu’ille choisira d’entreprendre !


Indymedia Nantes, 20 novembre 2009.
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