Samedi 14 novembre : Défense du droit à l'avortement contre les prières publiques !
Liste des rosaires de SOS Tout-Petits, samedi 14 novembre 2009 - 14h30
Rassemblement samedi 14 novembre
14h30 place Pey-Berland à Bordeaux
Pour perturber le «chapelet pour la Vie»
Le samedi 14 novembre aura lieu à Bordeaux, devant le parvis de la cathédrale Saint André un «chapelet pour la Vie» organisé par l’association SOS Tout-Petits. Cette association estime que «l’avortement est un crime abominable devant Dieu et devant les hommes». Elle organise donc le même jour dans les principales villes de France des «prières publiques de réparation, d’intercession et de conversion» sous forme de récitation de rosaires (trois chapelets) dans des lieux publics. Pourquoi trois chapelets ? Le premier pour demander pardon à Dieu du «meurtre» des enfants dans le ventre de leur mère. Le deuxième afin que Dieu fasse en sorte que l’avortement soit interdit. Le troisième pour le salut des femmes qui ont avorté.
Les intégristes imposent l’avortement comme un problème moral et fondent leur doctrine sur une double argumentation : la protection de toute vie de son début embryonnaire à sa fin, et la soumission aux lois de la nature comme expression de la volonté divine.
Ils partent d’un fait scientifiquement fondé : il existe des cellules vivantes, des organismes vivants, mais ensuite, par une pirouette intellectuelle, cet amas de cellules devient une personne humaine dotée d’une âme mais sans aucune liberté de choix (l’âme appartient à Dieu).
Au nom du respect de la «vie», ils véhiculent un modèle de société où la personne ne décide de rien, femme-réceptacle, homme «chef de famille», enfants «don de Dieu». Hors de la famille point de salut, nulle place pour d’autres modes de vie.
L'Église institue la famille dans le cadre «sacré du mariage» comme pivot central pour contrôler les individu.es :
Ce schéma réactionnaire et patriarcal, de fait homophobe, lesbophobe, et transphobe condamne la monoparentalité, l’union libre, etc.
Nous nous revendiquons comme sujets à part entière :
Lille : Rassemblement pour le droit à l’avortement ce samedi
L’extrême droite de Dieu remet le couvert !
Sous un semblant de respectabilité familiale «bon enfant», se dissimule l’intégrisme religieux le plus intolérant et le plus hostile à toute idée pouvoir vivre une sexualité propre à chacun et chacune et d’émancipation des femmes. Leurs mots d’ordre : abrogation de la loi Veil, lutte contre l’euthanasie, mobilisation contre le PACS, lutte contre les «perversions sexuelles» (Ils considèrent les homosexuelLEs comme «des malades» qu’il faut soigner) et bien entendu défense de la morale publique.
SOS Tout-Petits : une longue histoire de harcèlement des femmes et de violence !
L’association SOS Tout-Petits, présidée par le sinistre Xavier Dor, est tristement connue pour ses actions anti-IVG contre des hôpitaux et des cliniques pratiquant des avortements ou ils «déstérilisent» tout le matériel à usage abortif et s’enchaînent aux tables d’opération. Xavier Dor a par ailleurs été condamné à plusieurs reprises pour délit d’entrave à l’IVG (Interruption Volontaire de Grossesse), sans jamais purger ses peines ! Le but des anti-IVG est systématiquement de culpabiliser les femmes, de leur refuser la libre disposition de leur corps et de décider de leur vie !
Le droit à l’avortement, un droit conquis de haute lutte mais qui reste fragile
Par delà les actions violentes de ces groupes d’extrême droite, le droit à l’avortement est aujourd’hui restreint, voire menacé par des politiques de restrictions budgétaires et par un lobbying politique et religieux (bioéthique, statut de l’embryon, tentative d’instaurer un délit d’interruption volontaire de grossesse…).
Plus que jamais il est nécessaire de lutter pour :
Rassemblement à 9h00 devant le Planning familial de Lille 16, avenue Président Kennedy à Lille, M° Mairie de Lille. Ponctualité requise !
À Angers
Comme chaque année le collectif SOS Tout-petits organise le 14 novembre prochain une «réunion de prière publique de réparation». Il est temps pour les militant-e-s antisexistes et antifascistes de se mobiliser pour réaffirmer le droit à l'avortement libre et gratuit !
Cette association, présidée par Xavier Dor, créateur des commandos anti-IVG dans les années 1980, organise depuis plusieurs années des réunions de prières, notamment à Angers, devant le palais de Justice. Brandissant des photos de fœtus avortés, arrosant le trottoir d’eau bénite, pour tenter selon leurs dires de «rechristianiser une société en pleine désintégration morale».
Face à ces intégristes, nous devons réaffirmer que l’IVG est un droit fondamental. Le corps d’une femme n’appartient qu’à elle-même. C’est donc à elle seule que doit revenir la décision de poursuivre ou d’interrompre sa grossesse. L’avortement est pratiqué depuis toujours et sur toute la planète, le plus souvent clandestinement et dans des conditions sanitaires exécrables.
En France, la lutte n’est pas achevée même si l’avortement est légalisé. Près de la moitié des hôpitaux publics ne le pratiquent pas et le nombre de médecins formés à l’IVG ne cesse de décroître. Chaque année, environ 5000 femmes dépassent le délai légal à cause du manque de place dans les hôpitaux français et doivent avorter à l’étranger.
Nous appelons donc l'ensemble des militant-e-s angevin-e-s à un contre-rassemblement samedi 14 novembre à partir de 14h devant les marches du palais de Justice d'Angers, pour réaffirmer le droit à l'avortement libre et gratuit et notre opposition à toutes les organisations réactionnaires et intégristes.
Suite à ce rassemblement une projection du film Regarde, elle a les yeux grands ouverts de Nicole Grand et Yann Le Masson, est prévue à 20h30 à l’Étincelle le samedi 14 novembre, organisée par le collectif Émancipation. Ce film présente entre autres le Mouvement de Libération de l’Avortement et la Contraception (MLAC) sur la question de l’avortement… La projection sera suivie d’un débat.
Les grenouilles au bénitier
Les femmes en liberté !!!
Pour clore la journée, venez voir Regarde elle a les yeux grands ouverts, un film de Yann Le Masson. Ce film relate l’expérience vécue par des femmes du MLAC (association féministe fondée en 1973 et luttant pour le droit à l’avortement et la contraception) d’Aix-en-Provence, inculpées et jugées pour avoir pratiqué elles-mêmes des avortements (procès du 10 mars 1977). Leur lutte consistait non seulement à pratiquer des avortements, mais aussi des accouchements à domicile.
Le film sera suivi d'une discussion.
À l’Étincelle à 20h30 (26 rue Maillé) Angers
En France comme ailleurs, les Églises et les États s’attaquent au droit à l’avortement, notamment en démantelant les centres d’IVG autonomes (considérés comme non rentables), et en réduisant les subventions aux centres de plannification. À ces attaques structurelles s’ajoutent des manifestations religieuses, des pressions de certains médecins, des pharmacies qui refusent de délivrer la pilule du lendemain, etc.
Ces attaques ont des conséquences dangereuses pour les femmes : certaines doivent avorter à l’étranger (5000 françaises par an), ou clandestinement (une femme meurt toutes les 7 minutes dans le monde à cause d’un avortement clandestin), ces restrictions entraînent aussi des refus de prise en charge des mineures et des étrangères sans-papiers, etc.
Nous refusons ces attaques contre notre droit à disposer librement de notre corps !
Ce que nous voulons :
AIX-EN-PROVENCE : à l’angle des rues Henri-Pontier et des Tamaris
AVIGNON : Notre Dame des Dons
ALENÇON : rue Fresnay près de l’hôpital
ANGERS : place du maréchal Leclerc, près du Palais de Justice
ANGOULÊME : place de l’église Saint Martial
AUXERRE : parvis de la cathédrale Saint Étienne
BESANÇON : place de la cathédrale
BORDEAUX : parvis de la cathédrale Saint André
BREST : église Saint Louis
CAEN : place de la Résistance, statue de Jeanne d’Arc
DIJON : avenue du maréchal de Lattre près de l’hôpital du Bocage
GRENOBLE : hôpital de la Tronche
LAVAL : place de la Tremoille sous la cathédrale
LILLE : angle de l’avenue Kennedy et de la rue de Paris - 10h30
LYON : quai du Rhône - 15h
MARSEILLE : hôpital de la Timone
MONTPELLIER : esplanade Charles de Gaulle, devant le monument aux Arméniens
NANCY : place d’Alliance
NANTES : parvis de l’église Saint Nicolas
PARIS : place Saint Michel
PERPIGNAN : promenade des Platanes près du palais des Congrès
POITIERS : parvis de Notre Dame la Grande
SAINT-ÉTIENNE : cathédrale Saint Charles
TOULON : place Louis-Blanc, près de Saint François de Paul
TOULOUSE : devant la cathédrale Saint Étienne
VANNES : parvis de la cathédrale
VERSAILLES : place du Marché
VICHY : parvis de l’église Saint Louis
Rassemblement samedi 14 novembre
14h30 place Pey-Berland à Bordeaux
Pour perturber le «chapelet pour la Vie»
À l’heure où de nombreux signes permettent de penser que l’extrême droite tente une conquête de Bordeaux, les catholiques intégristes anti-avortement remettent ça :
Le samedi 14 novembre aura lieu à Bordeaux, devant le parvis de la cathédrale Saint André un «chapelet pour la Vie» organisé par l’association SOS Tout-Petits. Cette association estime que «l’avortement est un crime abominable devant Dieu et devant les hommes». Elle organise donc le même jour dans les principales villes de France des «prières publiques de réparation, d’intercession et de conversion» sous forme de récitation de rosaires (trois chapelets) dans des lieux publics. Pourquoi trois chapelets ? Le premier pour demander pardon à Dieu du «meurtre» des enfants dans le ventre de leur mère. Le deuxième afin que Dieu fasse en sorte que l’avortement soit interdit. Le troisième pour le salut des femmes qui ont avorté.
Les intégristes imposent l’avortement comme un problème moral et fondent leur doctrine sur une double argumentation : la protection de toute vie de son début embryonnaire à sa fin, et la soumission aux lois de la nature comme expression de la volonté divine.
Ils partent d’un fait scientifiquement fondé : il existe des cellules vivantes, des organismes vivants, mais ensuite, par une pirouette intellectuelle, cet amas de cellules devient une personne humaine dotée d’une âme mais sans aucune liberté de choix (l’âme appartient à Dieu).
Au nom du respect de la «vie», ils véhiculent un modèle de société où la personne ne décide de rien, femme-réceptacle, homme «chef de famille», enfants «don de Dieu». Hors de la famille point de salut, nulle place pour d’autres modes de vie.
L'Église institue la famille dans le cadre «sacré du mariage» comme pivot central pour contrôler les individu.es :
La cellule familiale est sous l’autorité du chef de famille.
La femme, mère au service de tous.
Les enfants éduqués à la soumission, relais des valeurs et traditions, ont pour seule fonction de les pérenniser.
Ce schéma réactionnaire et patriarcal, de fait homophobe, lesbophobe, et transphobe condamne la monoparentalité, l’union libre, etc.
Nous nous revendiquons comme sujets à part entière :
Respect de nos choix de vie : vie amoureuse sous le même toit ou pas, pour un jour ou pour la vie, avec un-e seul.e ou avec plusieurs, célibat, enfant ou non…
Abolition du genre : le sexe biologique ne détermine plus la place des individus, les catégories hommes - femmes cessent d’être la norme de référence pour l’organisation de la société.
Libre choix de nos sexualités à condition qu'elles reposent sur le libre consentement entre les individu.es : pratiques sexuelles entre femmes, entre hommes, entre hommes et femmes, avec ou sans pénétration, où on veut quand on veut…
Droit à une éducation sexuelle.
Droit à une éducation non sexiste.
Possibilité de décider de mettre fin à sa vie.
Contraception et IVG libres et gratuits. Pour l’IVG, nous revendiquons l’allongement des délais, la gratuité totale sans condition de nationalité, une information claire et un accès simple aux services hospitaliers, l’abrogation de la loi de 1920 (pénalisation de l’avortement). Pour la contraception : accès libre et gratuit, développement de la recherche y compris pour les hommes.
Notre corps nous appartient.
Nous ne laisserons personne
remettre en cause les droits acquis.
Nous ne laisserons personne décider de nos vies.
Ne laissons pas les tenants de l’ordre moral
diriger nos vies !
Collectif anarcha-féministe
Ovaires et Contre Tout, 9 novembre 2009.
Lille : Rassemblement pour le droit à l’avortement ce samedi
L’extrême droite de Dieu remet le couvert !
Ce samedi 14 novembre 2009, l’association «SOS Tout-Petits» entend nous refaire le coup du rosaire public à proximité du planning familial dans un seul but : Remettre en cause le droit à l’avortement !
Sous un semblant de respectabilité familiale «bon enfant», se dissimule l’intégrisme religieux le plus intolérant et le plus hostile à toute idée pouvoir vivre une sexualité propre à chacun et chacune et d’émancipation des femmes. Leurs mots d’ordre : abrogation de la loi Veil, lutte contre l’euthanasie, mobilisation contre le PACS, lutte contre les «perversions sexuelles» (Ils considèrent les homosexuelLEs comme «des malades» qu’il faut soigner) et bien entendu défense de la morale publique.
SOS Tout-Petits : une longue histoire de harcèlement des femmes et de violence !
L’association SOS Tout-Petits, présidée par le sinistre Xavier Dor, est tristement connue pour ses actions anti-IVG contre des hôpitaux et des cliniques pratiquant des avortements ou ils «déstérilisent» tout le matériel à usage abortif et s’enchaînent aux tables d’opération. Xavier Dor a par ailleurs été condamné à plusieurs reprises pour délit d’entrave à l’IVG (Interruption Volontaire de Grossesse), sans jamais purger ses peines ! Le but des anti-IVG est systématiquement de culpabiliser les femmes, de leur refuser la libre disposition de leur corps et de décider de leur vie !
Le droit à l’avortement, un droit conquis de haute lutte mais qui reste fragile
Par delà les actions violentes de ces groupes d’extrême droite, le droit à l’avortement est aujourd’hui restreint, voire menacé par des politiques de restrictions budgétaires et par un lobbying politique et religieux (bioéthique, statut de l’embryon, tentative d’instaurer un délit d’interruption volontaire de grossesse…).
Plus que jamais il est nécessaire de lutter pour :
- Une meilleure information sur la contraception et la sexualité,
- Un accès réel et égal au droit à l’avortement et au choix des méthodes d’IVG,
- La défense d’un système de santé égalitaire,
- Ne laissons pas le terrain à ces fanatiques intégristes, réactionnaires et montrons-leur notre attachement au droit des femmes à disposer librement de leur corps.
Rassemblement à 9h00 devant le Planning familial de Lille 16, avenue Président Kennedy à Lille, M° Mairie de Lille. Ponctualité requise !
SCALP Lille, SUD Éducation 59/62, GDALE
À Angers
Alors que l’Interruption Volontaire de Grossesse est légale en France depuis 1975, le lobby «pro-vie» soutenu par les extrêmes droites et le Vatican est présent dans de nombreux pays. En France, il prend le nom de SOS Tout-petits.
Comme chaque année le collectif SOS Tout-petits organise le 14 novembre prochain une «réunion de prière publique de réparation». Il est temps pour les militant-e-s antisexistes et antifascistes de se mobiliser pour réaffirmer le droit à l'avortement libre et gratuit !
Cette association, présidée par Xavier Dor, créateur des commandos anti-IVG dans les années 1980, organise depuis plusieurs années des réunions de prières, notamment à Angers, devant le palais de Justice. Brandissant des photos de fœtus avortés, arrosant le trottoir d’eau bénite, pour tenter selon leurs dires de «rechristianiser une société en pleine désintégration morale».
Face à ces intégristes, nous devons réaffirmer que l’IVG est un droit fondamental. Le corps d’une femme n’appartient qu’à elle-même. C’est donc à elle seule que doit revenir la décision de poursuivre ou d’interrompre sa grossesse. L’avortement est pratiqué depuis toujours et sur toute la planète, le plus souvent clandestinement et dans des conditions sanitaires exécrables.
En France, la lutte n’est pas achevée même si l’avortement est légalisé. Près de la moitié des hôpitaux publics ne le pratiquent pas et le nombre de médecins formés à l’IVG ne cesse de décroître. Chaque année, environ 5000 femmes dépassent le délai légal à cause du manque de place dans les hôpitaux français et doivent avorter à l’étranger.
Nous appelons donc l'ensemble des militant-e-s angevin-e-s à un contre-rassemblement samedi 14 novembre à partir de 14h devant les marches du palais de Justice d'Angers, pour réaffirmer le droit à l'avortement libre et gratuit et notre opposition à toutes les organisations réactionnaires et intégristes.
Suite à ce rassemblement une projection du film Regarde, elle a les yeux grands ouverts de Nicole Grand et Yann Le Masson, est prévue à 20h30 à l’Étincelle le samedi 14 novembre, organisée par le collectif Émancipation. Ce film présente entre autres le Mouvement de Libération de l’Avortement et la Contraception (MLAC) sur la question de l’avortement… La projection sera suivie d’un débat.
Le collectif Émancipation Angers
Le collectif Anti-fasciste Angers
Classe contre classe, 10 novembre.
Les grenouilles au bénitier
Les femmes en liberté !!!
À Angers, le 14 novembre, SOS-Tout-Petits (organisation catholique d’extrême-droite), dans son délire religieux de soumission des femmes à la Maternité, aux hommes et à Dieu, manifeste en priant contre l’avortement. Ce rassemblement nous rappelle que le combat pour défendre l’IVG est toujours d’actualité. Venez nous rejoindre à 14 heures devant le palais de Justice, ce sera l’occasion de nous rencontrer, de faire avorter leur messe et de porter nos revendications…
Pour clore la journée, venez voir Regarde elle a les yeux grands ouverts, un film de Yann Le Masson. Ce film relate l’expérience vécue par des femmes du MLAC (association féministe fondée en 1973 et luttant pour le droit à l’avortement et la contraception) d’Aix-en-Provence, inculpées et jugées pour avoir pratiqué elles-mêmes des avortements (procès du 10 mars 1977). Leur lutte consistait non seulement à pratiquer des avortements, mais aussi des accouchements à domicile.
Le film sera suivi d'une discussion.
À l’Étincelle à 20h30 (26 rue Maillé) Angers
En France comme ailleurs, les Églises et les États s’attaquent au droit à l’avortement, notamment en démantelant les centres d’IVG autonomes (considérés comme non rentables), et en réduisant les subventions aux centres de plannification. À ces attaques structurelles s’ajoutent des manifestations religieuses, des pressions de certains médecins, des pharmacies qui refusent de délivrer la pilule du lendemain, etc.
Ces attaques ont des conséquences dangereuses pour les femmes : certaines doivent avorter à l’étranger (5000 françaises par an), ou clandestinement (une femme meurt toutes les 7 minutes dans le monde à cause d’un avortement clandestin), ces restrictions entraînent aussi des refus de prise en charge des mineures et des étrangères sans-papiers, etc.
Nous refusons ces attaques contre notre droit à disposer librement de notre corps !
Ce que nous voulons :
— Accès libre et gratuit à l’IVG quels que soient l’âge et le terme de la grossesse.
— Gratuité des contraceptifs et avancée de la recherche pour la contraception masculine.
— Mise à disposition nécessaire à l’application réelle du droit à l’IVG (budget, locaux, lits réservés, formation du personnel hospitalier et bénévoles, etc.).
— Réelle éducation sexuelle et approche non culpabilisante de l’IVG.
Collectif Émancipation Angers, 10 novembre.