Rafle policière préventive un matin de manif - 28 octobre
[13h06] Il s'agit en fait d'une perquisition.
Il arrive ainsi que des rafles avec perquisitions multiples soient organisées «préventivement» les matins de manifestations, jusqu'à atteindre parfois la centaine d'interpellations. C'est d'autant plus probable que les confédérations syndicales cherchent une porte de sortie au conflit, que la division casseurs/manifestants ne marche pas bien cette fois, que les blocages continuent un peu partout. Il leur faut trouver un clou, des clous sur lesquels taper pour dissuader, siffler explicitiment la fin… de la promenade.
Pour ce faire, police et justice utilisent en général un prétexte de circonstance (le sabotage de la ligne téléphonique de la boucherie Sanzot, l'assassinat d'Henri IV, la «participation à attroupement armé», lyannaj contre la profitatyon en train de se constituer, intention de nuire à l'ordre social, al Caïdat Luxembourg ou autre Fantômas).
Reste donc à voir si il y a des gardes à vues, comme c'est probable (faut justifier l'opération de police), leur «motif», combien de temps elles durent.
Et à exiger la libération des interpellés ainsi que l'abandon des poursuites éventuelles.
[12h02] Attention, la police arrête des personnes venues soutenir les habitants foutus à la rue (…)
[11h41] Expulsion en cours de la maison occupée du 5-7-9 rue Marchal, Métro Porte de Bagnolet. Des habitants sont menottés. Besoin de monde sur place pour, a minima, surveiller la police.
Infozone, 28 octobre 2010
Liste d’information pour la France sauvage.
[15h10] Le casseur de la vidéo Reuters a été arrêté
Il faisait partie de ces casseurs suspectés d’être des policiers infiltrés dans les manifestations. Un homme d’une trentaine d’année a été arrêté, jeudi matin, dans un squat du 20e arrondissement de Paris, a appris Europe 1. La BRI et la BAC le recherchaient depuis plusieurs mois pour des dégradations de boutiques. L’homme, qui fait partie d’une mouvance autonome-anarchiste, a été identifié comme faisant partie des «casseurs» des manifestations, en raison d’une vidéo Reuters et surtout de photos prises par des policiers en civil.
Leur presse (JDD), 28 octobre.