Altercation entre des fachos et des étudiants à la fac de Nancy : Quatre étudiants gardés à vue
Il y avait un lycéen et trois étudiants. Ils sont ressortis un peu avant 21 heures (embarqués à 11 heures). C’était des camarades qui arrivaient en renfort du service d’ordre lycéen (…)
Les camarades qui ont été en garde à vue passeront au tribunal en décembre, une caisse de soutien a été mise en place et nous vous tiendrons au courant de la date de leur procès pour les soutenir. (…)
AGinterpro mailing list, 13 octobre 2010.
Nancy : L’hôtel de police en état de siège
Nancy. Hier, en fin d’après-midi, après la manifestation, une centaine d’étudiants et de lycéens, «accompagnés» de quelques «renforts», ont siégé devant l’hôtel de police situé boulevard Lobau.
Tous étaient venus manifester leur soutien aux quatre jeunes — trois garçons et une fille — interpellés le matin même devant la fac de lettres. Munis de barres de fer, ils attendaient de pied ferme «une bande de fascistes» venus les «agresser quelques minutes auparavant, place de la République».
Reste qu’au moment de leur interpellation, tout ne s’est pas passé sans heurts, la jeune fille décochant au passage un coup-de-poing au visage d’un des policiers. Placés en garde à vue, les quatre jeunes ont finalement été relâchés hier soir, vers 19h15. Tous font l’objet d’une COPJ pour port d’arme prohibée, participation à un attroupement armé et violence sur un fonctionnaire de police.
Leur presse (Yannick Vernini, Est Républicain), 13 octobre.
Policier frappé : Quatre étudiants gardés à vue à Nancy
Quatre étudiants âgés de 19 ans ont été placés en garde à vue, aujourd'hui à Nancy, en marge des manifestations contre la réforme des retraites, après avoir frappé un policier d'un coup de poing et alors que des barres de fer ont été retrouvées sur eux, a-t-on appris de source policière.
En début de soirée, une cinquantaine d'étudiants se trouvaient devant le commissariat où les suspects étaient gardés à vue, réclamant la «libération de leurs camarades», a indiqué à l'AFP la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Meurthe-et-Moselle.
Interpellés dans la matinée devant la faculté de lettres, les quatre étudiants, trois garçons et une fille, ont expliqué aux policiers qu'ils s'étaient armés de barres de fer et de bâtons «pour défendre la fac contre l'extrême droite». La jeune fille du groupe a ensuite porté un coup de poing à un policier, en le blessant légèrement à la pommette, sans qu'une interruption temporaire travail (ITT) ne soit toutefois prononcée. Les suspects ont reconnu les faits en garde à vue, a indiqué la DDSP.
Selon les organisateurs locaux, 3.000 à 4.000 lycéens et étudiants participaient à la journée d'action contre la réforme des retraites (2.000 selon la police).
Leur presse (AFP), 12 octobre.